Échec du multiculturalisme assimilateur "canadien"
24 octobre 2010
Monsieur le Mexicain par adoption, Vous avez raison d'écrire:
"Le seuil de tolérance « normal » d’une population homogène face à l’immigration est atteint quand cette population se plaint d’envahissement, n’est plus capable de défendre sa culture, sa langue majoritaire et ses valeurs communes ! C’est exactement ce qui se passe au Québec."
Le Père jésuite Julien Harvey a déjà écrit la même chose que vous. Il avait même quantifié le phénomène et ce phénomène est universel. Cet envahissement des immigrants dans l'île de Montréal pourrait expliquer l'exode des francophones vers les banlieues.
Par ailleurs, quand vous parlez de seuil de tolérance "normal", vous battez en brèche les tentatives de culpabilisation des Québécois qui, pour certains multiculturalistes, ne seraient pas assez "ouverts" devant les "étrangers".
Il est évident qu'on ne peut pas intégrer 55,000 immigrants par année dans un petit espace comme Montréal. On nous fait croire que ces 55,000 sont une nécessité économique "absolue", ce qui est faux, Et Jacques Noël ici même a montré que les raisons soit disant fondées sur le faible taux de natalité sont fausses avec 86,000 naissances par année. Je vous recommande d'ailleurs de lire la série d'articles remarquables de Jacques Noël sur l'immigration où il dégonfle un certain nombre de mythes.
Alors, si ce 55,000, ce n'est pas pour des raisons économiques ni démographiques, c'est pourquoi alors? Ce serait pas pour des raisons politiques. Des votes possibles contre le projet de pays par exemple. Or pour le parti libéral, par exemple.
Monsieur, votre analyse est remarquable et je vous en fais mon compliment.
Robert Barberis-Gervais, Vieux-Longueuil, 24 ocotbre 2010