Et si c'était une bonne solution, celle de 1987
13 janvier 2011
Vous avez totalement raison Mme Levasseur. Il y a trop de gens ici, sur ce site, comme M. Gignac qui sont malheureusement enfermés dans un dogme immuable, celui de l'indépendance pure et immédiate, sans condition.
Ce dogme qu'on ne peut critiquer ou nuancer sous peine d'être appelé "traître à la nation" est ancré dans une grille de lecture archaïque qui est celle de la décolonisation et d'un soi-disant "impérialisme britannique".
Nous n'en sommes plus là, et ce plusieurs en témoignent autour de moi dont plusieurs jeunes. Moi j'endosse la vision de Pauline et même celle de Pierre-Marc à l'époque de 1987. "Toujours plus", voilà ce que nous voulons pour le Québec. Si c'est la souveraineté au bout de ce chemin tant mieux, sinon, tant pis, notre nation aura progressée entre temps. Cette position n'en est pas une de résignation, mais plutôt une position ancrée dans le réel et le respect démocratique des citoyens québécois.
Plusieurs individus dans le mouvement souverainiste sont dans l'univers du rêve. Voici une pensée méconnue de René Lévesque pour ceux-là: "C'est le rêve qui nous fait avancer, mais l'on n'avance pas en rêvant".
Martin Duval