Le vent a tourné, monsieur Seymour
6 mai 2011
Cher engagé,
j'ai essayé de lire Maurice Séguin, mais n'ai pas persévéré. Le devrais-je?
Dans le dossier Le français Au cœur de la cible
L’Action nationale, Mars-Avril 2013
DÉPUTÉ DE PAPINEAU
Une directive du bureau du ministre Fantino pourrait avoir contrevenu à la Loi sur les langues officielles
6 mai 2011
Cher engagé,
j'ai essayé de lire Maurice Séguin, mais n'ai pas persévéré. Le devrais-je?
6 mai 2011
Je suis d'accord avec vous, qu'on ne peut pas seulement faire comme si 2/3 des Québécois ne croyaient pas que le fédéralisme soit réformable.
Il y avait dans mon texte un paragraphe que j'ai coupé où je demandais à Monsieur Seymour pourquoi il s'en remettait aux sondages d'opinion comme à une vérité divine, inaliénable. Les mouvements militants indépendantistes des années 60 militaient dans un Québec qui était à 5, 10% indépendantiste, et ils ont fait du chemin, beaucoup de chemin.
Se sont-ils assis pour dire : "Bon, on a un problème. Il faut essayer de trouver un stratagène qui, par frustration, à la longue, fera rendre compte aux gens que nous avons raison". Non. Ils se sont assis pour dire : "Il faut parler, écrire, convaincre, faire grimper ce chiffre".
Si les Québécois avaient à se rendre compte, à la longue, par frustration, que l'État était à faire, ils l'auraient fait. Mais nous oublions, comme dans la vie chaque individu fait longtemps la même erreur avant de se dire : "bon, là, j'ai un noyau, là".
Les Québécois ne seraient pas avec moi? Je ne nie pas la réalité. Mais je ne dis pas que, parce qu'ils sont majoritaires à croire quelque chose, cette chose-là est bonne et vraie. Si j'ai foi en quelque chose à laquelle ils n'adhèrent que partiellement, je peux essayer de les convaincre. C'est ce que je veux faire avec cet article, qui sera publié demain dans le Devoir.
Je ne veux pas occulter la réalité des penchants de l'opinion publique, je veux travailler sur elle, je veux travailler à convaincre plutôt qu'à la prendre comme une barrière de béton inbougeable.
Mon article va dans ce sens : il rappelle des éléments des écueils passés et tente de convaincre que nous n'en sommes plus là.
Vous dites : "Les Québécois sont encore là, à peu près", et moi j'avance que, depuis le 2 mai, peut-être que non, ils ne sont plus là. Je prétends qu'ils ne sont plus là et que quelque chose est en train de se passer. Je pourrais avoir tort, mais pour l'instant c'est ce que je crois.
Ne vous inquiétez pas : je suis la première à détester prêcher aux convertis, et quand je prêche aux convertis c'est souvent pour dire : "Allons prêcher dehors, pis vite, et avec douceur, avec compréhension, avec persévérance!!"
Je fais partie de ceux qui veulent voir la réalité en face et travailler avec, mais qui le font avec un optimisme chronique. Je crois aussi que de faire ça comme ça, c'est ma seule chance de convaincre qui que ce soit.
Merci beaucoup de votre commentaire.
Très cordialement,
Catherine Dorion
6 mai 2011
La vague orange a aussi été alimentée par un certain Amir Khadir. Comme n'importe quel politicien démagogique, il n'a pas hésité à indiquer qu'il était d'abord progressiste avant d'être indépendantiste pour justifier son appui au NDP. Même sophisme dans la bouche d'un chef de file vert du nom de Breton (son prénom m'échappe) qui a aussi indiqué qu'il était d'abord environnementaliste avant d'être souverainiste pour expliquer son appui orange. Comme si ces deux «supporteurs» NDP ne faisaient pas la différence entre la charrue et le boeuf!
C'est comme la démagogie de ces pacifistes de l'époque de Pierre Elliott Trudeau. «Qu'est-ce que ça donne d'avoir l'indépendance si la planète saute?», interrogeaient-ils. Pour mémoire, la planète n'a pas sauté, le Québec n'a pas eu l'indépendance et PET a subordonné le Québec au pouvoir fédéral avec sa constitution. Cette fois-ci, c'est Harper et Layton qui exerceront, chacun à leur façon, le pouvoir fédéral. Gageons que les Québécois seront ramenés «à leur place».
6 mai 2011
Est-ce que Kadir ne devrait pas se greyer d'une canne ? Ainsi, il lui serait plus facile de cacher le gros cheval de Troye qu'il prépare...Les Québécois aiment tant les drames de tous ordres. D'ailleurs, nos médias ne les entretiennent-ils pas dans cette atmosphère du matin au soir et même la nuit.
Peut-être avec l'appui des choeurs des indépendantistes pour le NON, de gauche et d'extrême-gauche, serait-il assuré d'être élu ?
Et tant qu'à faire, pourquoi pas une chaise roulante pour Gérard Deltel...
Et Pauline Marois devrait quant à elle se greyer d'un chien d'aveugle. Ainsi, elle pourra se justifier de ne pas avoir vu...!!!
6 mai 2011
M. Charbonneau:
Qui dit ceci?
"Mais, un parti progressiste fort au Québec et dans le rôle de l'opposition officielle à Ottawa, c'est rempli de promesses pour les combats que nous devons nous-mêmes mener au Québec pour la justice sociale, pour l'équité fiscale et pour la protection de l'environnement. »"
C'est Québec solidaire. C'est Québec solidaire qui se réjouit de l'élection du NPD à Ottawa. Donc, entre M. Le Hir etles disciples de Québec solidaire, je crois savoir qui est le plus fédéraliste des deux :)
Québec solidaire fait passer la "gauche" avant l'indépendance. Ce n'est pas sérieux...
6 mai 2011
Je rajouterais, pour éclaircir ma vision, que je vois très bien, par exemple, Amir chez le PQ. Au PQ, il y en a qui devraient plutôt être avec François Legault en ce moment.
Pour moi, l'idéal, ce serait simplement un nouveau parti, "centrifuge" du meilleur de QS, du BQ et du PQ. Bien sûr, ces tois derniers devraient se saborder.
La population du Québec veut du nouveau, alors il me semble que ça en serait du nouveau.
De plus, ça permettrait déjà de contre-carrer la possibilité de la création d'un nouveau Parti entre l'ADQ et Legault-Sirois.
Mais, vous faites ce que vous voulez.
Dans mon livre à moi, si vous demeurez sur vos positions, que ce soit au PQ ou chez QS, je gage déjà sur la victoire de l'AQD aux prochaines élections.
Moi, je suis déjà en exil de toute façon. J'ai déjà mis mon plan B à exécution.
Voilà l'idée:
"Alliance québécoise pour l'indépendance du Québec
Description
Le 2 mai 2011, les Québécoises et les Québécois ont voté en masse pour le Nouveau parti démocratique (NPD), ce qui a eu pour effet de renvoyer le Bloc québécois au Québec.
Pour différentes raisons, les Québécoises et les Québécois avaient envie de changement. Pour plusieurs, le but était d'empêcher un gouvernement Harper de devenir majoritaire. Pour d'autres, c'était pour le changement, peu importe le changement. Quoi qu'il en soit, nous avons maintenant un gouvernement Harper majoritaire et le NPD a remplacé le Bloc à Ottawa.
Plusieurs disaient que le Bloc n'avait pas de pouvoir à Ottawa. Malheureusement, ces personnes vont se rendre compte assez vite que le NPD n'aura pas plus de pouvoir à Ottawa, et fort probablement moins que le Bloc. Ce ne sont pas les députés du NPD nouvellement élus, dont trois ne peuvent pas s'exprimer en français, qui pourront être à l'écoute de la nation québécoise et encore moins en mesure de la défendre.
Plusieurs personnes, maintenant, se rendent compte que ce fut une erreur, d'autres vont s'en rendre compte dans quelques jours ou quelques semaines.
Le Bloc québécois est d'une certaine façon "mort" à Ottawa. Toutefois, ce parti possède toujours une machine bien huilée avec des gens qui ont beaucoup d'expérience en politique.
Le Québec, de toute évidence, ne partage pas du tout les valeurs de la majorité canadienne anglaise. Au niveau provincial, le Parti libéral du Québec de Jean Charest ne représente pas plus les valeurs de la nation québécoise. Les Québécois veulent construire le Québec, pas le déconstruire et offrir ses ressources naturelles aux plus offrants.
La situation est urgente. A.Q.I.N. est l'acronyme pour L'Alliance québécoise pour l'indépendance du Québec. Si l'on veut construire un Québec fort, il faut une fondation forte, et ça commence par l'État québécois.
A.Q.I.N. n'existe pas. C'est à vous de le créer. La suggestion est que le Bloc québécois serve de noyau sur lequel viendrait se former UN SEUL parti indépendantiste. Ainsi, le Parti québécois et Québec solidaire, et chacune et chacun des Québécois sont invités à former ce parti.
Si nous ne faisons pas un effort, en tant que citoyens, pour unir nos forces, il est dangereux que la division du vote lors des prochaines élections vienne empirer la situation, soit de faire réélire le Parti libéral du Québec.
Cinq ans avec Harper et un éventuel nouveau mandat de cinq ans avec le Parti libéral du Québec serait dévastateur pour la nation québécoise.
Il faut passer à l'action, pour que le Québec ait un avenir!"
6 mai 2011
Bonjour,
Bon but était de tâter le terrain. Je ne vous cacherai pas, M. Charbonneau, que je m'attendais recevoir un commentaire de votre part.
Donc, je vous demande, qu'est-ce qu'on fait alors? QS solidaire devrait aller chercher les gens de "gauche" du PQ?
Si le Québec est pour devenir indépendant pour être à gauche, aussi bien rester dans le Canada. Voyez-vous, moi je suis ni de gauche ni de droite. Avant de pouvoir agir, il faut que le Québec devienne un pays.
C'est seulement QS qui parle de gauche tout le temps. Entendez-vous le PQ parler de gauche et de droite? JAMAIS!
6 mai 2011
"Si le Québec revient bredouille de son dernier périple orange, peut-être en arrivera-t-il enfin à apprécier la présence du « fleurdelisé » et à « se souvenir » de ses erreurs du passé !"...
... à moins qu'un Épervier brun à feuille d'érable ne s'en repaisse d'une seule goulée, puisqu'il n'a rien retenu de ses précédentes cicatrices de "beaux risques."
6 mai 2011
La «gauche» et Amir Khadir peuvent toujours rêver tout haut au grand soir socialiste, mais il faudrait qu'ils se rendent compte que l'élection de lundi a été pour l'essentiel un échange de sièges entre «progressistes». Le NDP actuel et le défunt Bloc étaient du même bois idéologique, à l'exception de la dite «question nationale». A compter de maintenant, le Bloc ne défendra plus les intérêts du Québec parce qu'il n'est plus en mesure de le faire, l'électorat lui en ayant retiré le mandat. Le NDP continuera, mieux qu'auparavant parce qu'ils dispose d'un fort contingent de députés, de participer à l'avènement du Canada. Comme fière opposition de Sa Majesté, il travaillera en étroite collaboration avec le gouvernement majoritaire de l'honorable Stephen Harper, ne serait-ce parce qu'il s'agit pour lui de matérialiser cette philosophie politique du Canada Building. Lundi soir, c'est l'arrogant fédéralisme canadian tel que nous l'avons toujours subi qui a gagné. Et la droite, plus forte que jamais. Sceptiques, écoutez d'où proviennent les applaudissements.
6 mai 2011
@ monsieur Éric Tremblay
Félicitations pour votre excellent article qui ne peut pas être plus clair sur la situation actuelle du Québec et sur les VRAIS MOYENS qu'il faut prendre pour que le Québec devienne un PAYS INDÉPENDANT faisant partie du concert des nations. Votre message est vrai, authentique et honnête; nous n'avons pas été habitués à recevoir un message aussi direct. Il m'a fait plaisir. INDÉPENDANCE OU ASSIMILATION!
André Gignac pour un Québec indépendant, libre et républicain !!!
6 mai 2011
Monsieur Bouchard,
Je suis sérieux. Cela n'empêche pas d'être aussi cynique.
Ce que je tentais de dire, c'est que les Québécois sont conditionnés parce qu'ils n'ont pas accès à une autre analyse de leur réalité que celle tendancieuse des médias unitaristes. Il y a lieu d'espérer quand même puisque malgré cette propagande mur-à-mur l'indépendance obtient de façon répétitive un appui de 40 %.
En ce qui concerne mon commentaire sur les Anglos-saxons, je voulais seulement souligner qu'ils n'auraient jamais accepté d'être dominés par une autre nation quitte à ne pas se conformer aux règles démocratiques élémentaires. Ils sont les meilleurs démocrates lorsqu'ils sont majoritaires, mais minoritaires, ils n'ont plus de raison de s'y conformer.
Guy Le Sieur
Vive la République de l'Amérique Française
6 mai 2011
À mon avis une seule action, annoncée lors des prochaines élections québécoises et mise en oeuvre dès le lendemain de la prise du pouvoir par un gouvernement souverainiste, pourrait entraîner chez notre population l'équivalent de cette vague orange : le « rapatriement unilatéral de tous nos impôts au Québec ». Or nous sommes tout à fait en droit de le faire puisque nous n'avons pas signé la Constitution de 1982.
Évidemment cela ne servirait à rien si cette action n'était pas immédiatement suivi par l'adoption d'une nouvelle constitution québécoise suite à un référendum exécutoire, mais cela c'est une autre histoire...
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