La règle du jeu, la peur
10 octobre 2011
Bravo M. Parent!
Je soutiens entièrement votre point de vue.
Lawrence Tremblay.
PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE
10 octobre 2011
Bravo M. Parent!
Je soutiens entièrement votre point de vue.
Lawrence Tremblay.
10 octobre 2011
Je dois vous avouer, M. Haché, que j’ai de la difficulté à déchiffrer votre argumentation. Vous semblez n’avoir pas encore compris que "votre" pont Champlain, c’est vous qui allez finalement le payer avec vos droits de passages et que c’est le fédéral qui continuera, malgré tout, à être le propriétaire de "votre" pont. En tout cas, je ne crois pas que le petit peuple va comprendre votre façon un peu confuse de décrire la réalité.
Tiens ! Pourquoi ne pas suggérer un référendum pour demander au peuple si les impôts qu’ils paient au fédéral soient utilisés pour payer la construction des ponts au Québec. Croyez-vous que ce serait assez CLAIR, COMPRÉHENSIBLE et ACCESSIBLE pour le petit peuple ?
10 octobre 2011
Monsieur Bonhomme,
Il n'y a pas que des Canadiens des autres provinces dans l'équipe du Canadien de Montréal mais des Russes, des Biélorusses, des Tchèques, des Américains, des Suisses. Ce n'est pas qu'une équipe "canadian" mais une équipe internationale digne de la mondialisation capitaliste qui veut que notre monde soit sans frontière et qu'il n'y ait plus de nation, ni d'identité ethnique ou nationale.
Par exemple, il y a trente ans, les Maple Leafs de Toronto était l'équipe des Canadiens-Anglais. Maintenant, elle est devenue elle aussi une équipe internationale à laquelle les Canadiens-Anglais ont de la difficulté à s'identifier.
Fini les deux supposés peuples fondateurs du Canada. Ils sont en train de s'effacer pour laisser la place à des gens venus de partout dans le monde qui vont évidemment parler anglais parce que c'est la langue du commerce, de la business, bref c'est la langue du capitalisme...
9 octobre 2011
D'accord avec vous, Mr cloutier, sauf qu'en matière de monétique, l'article semble partiel. On y lit rien sur le monopole privé de création monétaire.
9 octobre 2011
Bonjour M. Pomerleau,
Vous dites en commentaire :
« Tout ce que cela prends pour enclencher la dynamique qui mène au changement de statut, vers la souveraineté, c’est un mandat de gouvernance souverainiste. Ce que propose le Plan Marois. »
Je suis d’accord que le plan Larose d’où origine le plan Marois propose une action concrète, c’est beaucoup mieux que d’attendre bêtement les conditions gagnantes, mais les acteurs en présence sont incapables d’assumer ce rôle, ce n’est pas leur mentalité. Vous allez dans ce sens :
« Le problème se pose au niveau de la direction politique de ce plan. Pour le rendre crédible comme stratégie d’État il faut qu’il soit assumé avec une carrure que n’a pas actuellement le Parti Québécois. C’est là qu’il faut s’investir.»
Vous ajoutez plus tard :
« Maintenant il est clair que le PQ n’est pas à la hauteur du défi historique qui se pose. Il faut donc être conséquent et influencer la dynamique politique dans le sens d’un redressement de cet instrument politique. »
Vous avez raison, c’est exactement ce que je dis et répète depuis quelques temps. Soulignons et comprenons que le meilleur temps pour changer un parti, pour les meilleures chances de succès, c’est lorsqu’il n’est pas au pouvoir. C’est pratiquement mathématique.
Dans un commentaire au texte «Le PQ est un tricheur, il n’a jamais voulu faire l’indépendance. » je réponds au commentaire de M. Verrier, M. Verrier que je considère comme un sage ici sur Vigile. Il nous demande de porter le PQ au pouvoir, que c’est la solution la moins pire étant donné les circonstances. Il dit qu’ensuite on aura de meilleures bases sur lesquelles travailler, que les forces indépendantistes hors PQ pourront se réenligner.
Non au contraire, une fois le PQ actuel au pouvoir, les mouvements indépendantistes auront encore moins de visibilité et d’influence, ils seront des épouvantails utiles. Je crois que pendant un éventuel règne du PQ (tel qu’on le connaît aujourd’hui), étant donné que le PQ dictera complètement la marche à suivre, il sera encore plus ardu que maintenant de travailler à notre émancipation.
Alors quand vous ajoutez :
« La souveraineté suppose une démarche en deux temps. Le premier étant de reprendre de toute urgence le contrôle de notre État. Et à cet égard, les choix véritables qui s’offrent se résume, dans la vrai vie, à un : Le Parti Québécois. »
Sous-entendez-vous qu’il faut que le PQ, tel qu’il est, prenne le pouvoir, ou, selon votre introduction, dites-vous qu’avant de prendre le pouvoir, pour que plan de gouvernance souverainiste ait quelque chance de fonctionner, il faut que le PQ se transforme et se dote de la carrure nécessaire ?
Pensons un pas plus loin, svp, avant qu’il ne soit trop tard, avant d’être entrainé dans un autre cycle de 20 ans qui sera semblable à celui qui s’achève. Vraiment depuis quelques années nous étions dans le meilleur temps pour s’organiser, pour structurer l’action indépendantiste. Le PQ a quand même dicté l’agenda. On n’a rien fait, sur le plan des idées, rien. Aujourd’hui enfin on sort de la torpeur, des démissions font apparaître le malaise. Ça commence, bon sens, enfin on peut espérer que le PQ redevienne authentique et déterminé, ce n’est pas le moment de prêcher de se boucher le nez et les yeux et d’encourager le PQ à se conforter dans son comportement.
9 octobre 2011
Vos observations s’ajoutent à celles de M. Noël. Vous touchez le point que les pressés de prendre le pouvoir refusent toujours de considérer : la gouverne péquiste, si on se fie au passé du PQ lorsqu’il était au pouvoir, ne changera rien à notre lente agonie comme peuple. L’amenuisement de notre peuple n’a ni été stoppé, ni ralenti, après le dernier référendum. Le PQ ne voit pas l’urgence démographique, il ne comprend pas l’essence d’une culture, c’est-à-dire la manière de vivre, de penser et de s’exprimer, c’est-à-dire donc la langue d’un peuple. Avant Pierre Curzi je ne me souviens pas qui se souciait vraiment de préserver notre culture, notre essence d’être vivant, celle du peuple majoritaire. Pour le PQ ce devoir de protection passait après bien des accommodements avec les joueurs économiques et les gens de différentes ethnies autres que celle de la majorité. Ce devoir de protection de notre culture, le premier rôle de notre gouvernement national, est bien mal assumé.
Le PQ est absorbé par sa propre vie et refuse d’admettre l’urgence de la situation. Il ne Nous voit pas mourir. Les Tremblay d’Amérique ne sont déjà plus chez eux à Montréal, qu’est-ce que ce sera dans 10 ans, après la gouvernance péquiste, qu’est-ce que ce sera dans 20 ans, après le règne d’un autre gouvernement ? En 1995 il aurait fallu que Nous, les enracinés, votions à hauteur de 65 % pour gagner le référendum. Comme le PQ veut encore et toujours un tel référendum, quel pourcentage faudra-t-il atteindre dans 20 ans ?
En ce qui concerne notre vie comme peuple, le point de non retour n’est pas une question économique. À propos de ma conscience nationale je disais à Mme Ferretti que même si le travail de sape du PLQ était stoppé et que le PQ prenait le pouvoir, étant donné son absence du champ identaire, son anti-nationalisme et sa philosophie multiculturaliste, la course vers le point de non retour ne serait pas changée. Les pressés de prendre le pouvoir ne s’avancent pas sur ce terrain, ils répliquent en me balançant leurs espoirs, ils assurent que cette fois ça ne se passera pas comme avant.
Entre perdre encore 20 ans parce qu’en 2011 ou 2012 il fallait sauver les meubles, entre ça ou prendre le risque de ne pas gagner les prochaines élections, afin de faire évoluer substanciellement le mouvement d’émancipation et conséquemment, perdre moins de temps, réagir à l’urgence qui s’intensifie avec les années, je préfère cette seconde option.
J’ai le plus grand respect pour M. Gilles Verrier, sa pensée est claire et clairement exprimée, mais je ne comprends pas son raisonnement dans ses derniers commentaires. Il nous demande de porter le PQ au pouvoir, que c’est la solution la moins pire étant donné les circonstances. Il dit qu’ensuite on aura de meilleures bases sur lesquelles travailler, que les forces indépendantistes hors PQ pourront se réenligner. Non au contraire, une fois le PQ actuel au pouvoir, les mouvements indépendantistes auront encore moins de visibilité et d’influence, ils seront des épouvantails utiles.
Il est pourtant clair que le PQ, une fois au pouvoir, dictera l’agenda comme le font tous les partis, les manifestations dans la rue, les pétitions et les déclarations solennelles ne sont que des échaufourrés dans la trame des événements. Les mouvements citoyens, les batailles identitaires, les nécessités de survie, la population en général n’y comprend rien, ça ne la touche pas, ne l’intéresse pas, elle est endormie depuis longtemps, et elle dors de plus en plus profondément. Les partis politiques font bien ce qu’ils veulent, aucun groupe populaire n’influence jamais leur action. Seule une action déterminée et omniprésente, menée par le parti au pouvoir à tous les jours de son mandat et par tous ses représentants, peut réveiller la population. Au contraire, donc, de M. Verrier, je crois que pendant un éventuel règne du PQ (tel qu’on le connaît aujourd’hui), étant donné que le PQ dictera la marche à suivre, il sera encore plus ardu que maintenant de travailler à notre émancipation.
En terminant, monsieur ou madame, veuillez donc apposer votre signature, qu’on sache à qui on a affaire. Mes salutations.
9 octobre 2011
Et vlan, en plein dans le mille...
Il faut se rappeler comment l`étapisme , cette perte de temps, a été introduit au PQ.
Le coup d`état du Chili du 11 septembre 1973(le 11 septembre est une date bien funeste) a servi de porte d`entrée a l`étapisme referendaire de Claude Morin au congrès du 15 novembre 1974. La peur d`une intervention militaire d’Ottawa est ce qui a motivé René Lévesque a appuyer la démarche de Morin.
Il y a d`ailleurs un très bon article la-dessus sur Vigile
http://www.vigile.net/Claude-Morin-et-le-Parti-quebecois
Tout ce beau cirque a fini avec la décision Chrétien:
Même un référendum gagnant ne sera reconnu valide...
Toute cette perte de temps mis en place par une menace militaire. Ce ne sont pas des grands démocrate ceux d`en face.
Mais maintenant, il semblent que le temps joue pour nous, car si le Quebec stagne, le Canada lui est en déclin relatif , les USA sont en déclin tout court.
Parce que je n`ai aucune foi envers la supposé communauté internationale. Elle est un mirage. Elle ne nous sera d`aucun secours. Surtout après les évènement en Cote d`ivoire et en Libye.
L`occasion se présentera lorsque les américains seront TRÈS occupé a l`interne (émeute a la grecque) ou a l`externe (guerre).
Nous sommes vraiment laissé a nous même
C`est un grand défi a surmonter, et une opportunité a saisir
Il ne faut pas perdre espoir.
Denis Landry
9 octobre 2011
Pourquoi ne pas dire tout simplement que les québécois se font voler leurs impôts par un ordre de gouvernement étranger. Cette formule est, selon moi, beaucoup plus compréhensible par le commun des mortels, M. Savard.
9 octobre 2011
Vigile n'est pas triste, bien au contraire. Quand je veux verser dans la tristesse et l'ennui je n'ai qu'à penser à Radio-Canada et Gesca, les "Ding" et "Dong" de l'information au Québec.
Merci Vigile pour la qualité de sa liberté de presse!
Jacques L. ( Trois-Rivières )
9 octobre 2011
Monsieur Savard,
..."les Québécois ne feront que parler ou se taire."
juxtaposé au premier alinéa de "Pont Champlain Bridge (partie 2)" de Pierre Cloutier:
[1] Si le Québec était un État souverain et indépendant, il aurait, entre autres, le plein contrôle de ses voies de communications maritimes, y compris bien sûr la Voie Maritime du Saint-Laurent jusqu’à la frontière de l’Ontario.
me suggèrent le commentaire suivant:
quand nous en aurons assez d'être considérés comme des citoyens de deuxième classe, nous nous réveillerons, nous nous prendrons en main, ferons notre indépendance et assumerons toutes nos obligations tant à l'échelle du pays qu'au plan international.
C'est ici que prend tout son sens le premier alinéa de Pierre Cloutier. Les grands Lacs sont enclavés et nous contrôlerons alors la Voie Maritime du Saint-Laurent. Quoi de plus normal, comme ça se pratique ailleurs dans le monde, d'imposer un droit de passage équitable pour justement remplir nos obligations qui en découlent soit l'entretien de la voie maritime de même que de tous les ponts qui enjambent le Saint-Laurent.
Nous avons là un atout stratégique supplémentaire dans notre jeu qui n'est pas négligeable. Fini le sempiternel quémandage à genoux auprès du fédéral à même nos propres impôts! Soyons maîtres chez nous!!!
Réal Croteau
9 octobre 2011
C’est d’une horreur sans nom. La population américaine va-t-elle cautionner un tel discours? Quand nous sommes rendus à entendre de telles ignominies, la fin du monde est proche. Je ne veux pas jouer au prophète mais le monde est confronté à des horreurs qui sont vomies par le bouche de personnages comme Mitt Romney. Et dire que les américains condamnaient avec véhémence les supposées horreurs commises par des fous de dieu, des islamistes bien sûr, qui disaient agir au nom d’Allah. En fait, c’est la même chose. Rappelons-nous toujours qu’Al Qaeda est une organisation à la solde des américains par le biais de la CIA qui les financent et les dirigent. Mitt Romney a au moins le mérite de la clarté, il dit tout haut ce que les autres pensaient tout bas et agissaient en conséquence. George W. Bush faisait ses choux gras des pays voyous, il devient de plus en plus évident que les USA en sont les maîtres d’œuvre, financés et téléguidés par Israël, ne l’oublions pas non plus.
Ivan Parent
9 octobre 2011
Très simpliste en effet, cette déclaration de M. Romney qui invoque Dieu pour donner plus de crédiblité à ses
thèses. Comme l'empire romain avant lui, l'empire américain deviendra crédible après sa chute prochaine. Le monde
ramssera les thèses américaines comme autant de dépouilles.
JRMS
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