Les séparatistes... séparés !
20 décembre 2012
Bel effort de désinformation.
Groulx n'éructait pas. C'était un intellectuel posé et réfléchi qui a humblement consacré sa vie à rassembler des éléments de notre histoire, les a étayés pour leur donner un sens. Il a enseigné l'histoire à trois générations de Québécois, lesquels sont devenus pour la première fois des universitaires professeurs d'histoire. Il a fait école au sens noble du terme.
C'était à la fois un homme humble et un homme de culture, un homme à qui le Québec d'aujourd'hui doit beaucoup. Ses principaux adversaires sont les sionistes et leurs laquais primaires, qui voient en lui l'expression d'un racisme et d'un antisémitisme viscéral et repoussant. Celui qui l'a le mieux défendu (à ma connaissance imparfaite) est un anglophone protestant, sociologue, qui a réfuté point par point et avec beaucoup de références puisés dans les textes, la thèse de doctorat d'Esther Delisle, un tissus de mensonges et d'approximations approuvés par ses directeurs de thèse de l'Université Laval.
En frappant d'anathème le cas de Groulx, vous ne faites
qu'afficher votre ignorance du sujet et ne reprenez que des lieux communs ou des éléments de la doctrine marxiste appliqués mécaniquement. Je regrette votre manque de nuance, votre ton agressif et votre incapacité (apparente ici en tout cas) de faire des distinctions fines. Je vous lis sur Agora Vox et ailleurs et je trouve que vous avez souvent de bonnes idées. Les questions qui sont plus proches de notre existence, la question nationale du Québec dans notre cas, sont les plus difficiles à maîtriser. Une analyse à l'emporte pièce, collée sur la doctrine marxiste au point de se demander si elle ne décolle pas un trop du matérialisme ne nous sera d'aucun secours.
J'aurais beaucoup à dire : anachronisme, manque de créativité à la Marx (Marx ne méprisait pas Hegel), je vais m'arrêter là...
Gilles Verrier