Changement de paradigme nécessaire
22 janvier 2013
La moitié de l'île de Montréal est anglophone, pas la moitié du Québec.
Je n'ai pas parlé de courbettes. C'est le PQ qui lance des messages contracdictoires.
Je n'ai parlé de communications, par d'ouvrir des écoles. Mais peut-être des cours (une heure par semaine?) dans la langue maternelle des enfants d'immigrants, pendant qu'ils étudient dans une école en français.
Il est prouvé que les enfants qui aprennent leur langue maternelle comme il faut on plus de facilité à apprendre une langue seconde. Source http://www.cea-ace.ca/education-canada/article/apprendre-une-langue-%C3%A9trang%C3%A8re-en-sauvegardant-sa-langue-d%E2%80%99origine
Et je pourrais vous founir une thèse sur le sujet, mais c'est en anglais.
Et vous vous dites, "qui va payer pour ça?" De un, il y a beaucoup de nouveaux arrivants qui sont sans emplois. Plutôt que de rester à la maison, selon leur langue, ils pourraient faire du support à d'autres jeunes au primaire. Souvent, les enfants d'immigrants apprennent à parler, mais pas nécessairement à écrire et à lire dans leur langue maternelle.
Mon idée ne coûterait pas vraiment d'argent, ça rapprocherait vraiment les immigrants de l'État québécois alors qu'ils n'en sauront que reconnaissants.
Et dans les communautés amérindiennes, je parlais en premier lieu de communications organisationnelles afin de démontrer qu'on les prend au sérieux. Deuxièmement, il y a sûrement de quoi à faire pour faire des échanges avec les Inuits et des jeunes Québécois de la Vallée du St-Laurent. Je n'ai pas vérifié, mais c'est pour moi quelque chose qui va de soi pour moi, donc ça devrait déjà exister.
Bref, moins d'apitoiement, de peur, de fixations sur l'immigration, plus de gestes concrets de rapprochement.
Et pour les Anglos, 66% d'entre eux disent déjà comprendre et parler français. Qu'est-ce qu'ils ne veulent pas perdre après tout? Leur sites internet bilingues, les "newsletters" des villes "bilingues", etc.
En fait, oublions les anglos, et dites vous que vous le faites pour le tourisme, les étudiants étrangers, les travailleurs temporaires au Québec qui ne parlent pas français, etc. Vu de même, ce n'est pas la fin du monde. Mais on peut toujours dire aux Anglos que c'est bilingue pour eux :P
Bref, changement de paradigme afin d'apaiser les tensions.