Le ministre des Finances du Canada, Jim Flaherty, ne sait plus quel argument invoquer pour justifier son refus, dans un jeu de chassé-croisé qui le couvre de ridicule.
La nomination de M. Sabia est un pari. Peut-être intéressant. Mais pour convaincre de son bien-fondé, il aurait fallu démontrer que le choix s'est fait après mûre réflexion, plutôt que sur un coup de tête, il aurait fallu aussi pouvoir l'expliquer. Cela, le gouvernement Charest, qui va d'une maladresse à l'autre dans ce dossier, ne l'a pas fait.
Par contre, si le contexte a changé, comment se fait-il alors que le plan proposé par les libéraux pour combattre la crise économique est exactement le même que celui qu'ils avaient présenté pendant la campagne électorale, quand ils croyaient que le Québec pourrait échapper à la récession?