Veut, veut pas, le monde devra suivre les rythmes saisonniers du Québec

Des phénomènes provoqués de l’extérieur par le développement économique de l’Asie

Chronique de Jean-Jacques Nantel

Isolé à l’extrême nord d’un continent solitaire, le Québec subit désormais de plein fouet les effets de la mondialisation. Les fermetures d’usines, les baisses de salaires, l’explosion du prix du pétrole, la frénésie entourant ses gaz de shale ou le Plan Nord sont tous des phénomènes qui ont été provoqués de l’extérieur par le développement économique de l’Asie.
A cela viendra bientôt s’ajouter l’effet qu’aura sur son économie l’ouverture du fameux passage du Nord-Ouest. Causé par le réchauffement climatique qui fait fondre la calotte polaire, cet événement réduira énormément la distance le séparant de l’Asie industrielle et accroîtra encore l’avantage compétitif de cette dernière.
Nuisible à court terme pour notre économie, un tel développement aura cependant des effets politiques positifs sur le Québec en réduisant l’importance relative du marché intérieur canadien.
En fait, le commerce croissant en direction de l’Arctique et de l’Asie devrait contribuer à inverser les flux économiques artificiels que le Canada anglais a imposés au Québec d’hier. Étant obligées, pour survivre, d’accroître leur rentabilité, les entreprises du Canada central devront en effet éliminer toute dépense et tout déplacement inutiles. Cela voudra dire que les matières premières, lourdes et encombrantes, auront de plus en plus tendance à suivre la pente naturelle du continent et à descendre le Saint-Laurent alors que les produits finis, plus légers, tendront à le remonter.
On parle ici du contraire de la situation actuelle, d’une authentique inversion des flux économiques établis depuis un quart de millénaire puisque, de porte d’entrée du continent, le Québec en deviendra la porte de sortie.
Faisons un peu de géopolitique
Pour bien comprendre de quoi il est ici question, il faut savoir que la géographie d’un pays finit toujours par orienter le développement de son économie et, à terme, de son système politique.
Dans tous les pays habités depuis longtemps, les humains ne cessent d’additionner les petits profits dans l’espoir d’augmenter leur niveau de richesse. Ils évitent donc de franchir inutilement de hautes montagnes, habitent de préférence des plaines arrosées par des rivières ou des fleuves navigables et se servent de la pente naturelle des territoires périphériques qu’ils exploitent pour en faire descendre des matières premières à faible coût.
Ces réflexes économiques expliquent pourquoi les îles, les pays isolés et les contrées entourées de montagnes ou de déserts abritent le plus souvent des peuples aux caractéristiques bien accusées.
Comme le relief d’un pays est une donnée permanente, le progrès technologique peut être considéré comme la variable géopolitique la plus importante. C’est l’élément dynamique qui permet aux humains d’accroître peu à peu leur puissance jusqu’au jour où ils deviennent capables de franchir rentablement les obstacles géographiques qui empêchaient leurs ancêtres de former des sociétés plus vastes.
Chacune des révolutions technologiques vécues par l’humanité (révolution agricole, révolution urbaine, révolution industrielle, révolution de l’information) lui a ainsi permis de passer à de nouveaux stades géopolitiques. À chacun de ces stades, des groupes qui vivaient auparavant dans un isolement relatif ont été regroupés dans des États plus vastes et plus performants. Aux tribus de la préhistoire ont ainsi succédé les peuplades de la protohistoire, puis les nations historiques, puis des regroupements continentaux comme l’Union Européenne pour finalement aboutir, de nos jours, à une première ébauche d’union planétaire sous la gouverne de l’ONU.
S’ils ont souvent été réalisés par la violence, les regroupements de peuples du passé ne se sont révélés stables à long terme que dans les cas où ils accroissaient le bien-être de tous. Cela signifie que le changement d’échelle ne change rien au fait que la stabilité d’un État dépend d’abord de son efficacité économique et, donc, d’une organisation du territoire qui obéit aux diktats de la géographie. Tout État qui est organisé autrement est destiné à périr.
Comme nous allons le voir, c’est le cas du Canada actuel.
Le Québec, un pays naturel
Parce que les technologies humaines sont habituellement développées pour répondre aux défis posés par un climat particulier, les humains ont naturellement tendance à migrer dans des bandes climatiques parallèles à l’équateur, c’est-à-dire dans un sens est-ouest. Tout au contraire, leur commerce a plutôt tendance à se développer dans le sens nord-sud pour tirer avantage de la complémentarité naturelle qui existe entre les productions issues de climats différents.
Cette contradiction entre les tendances migratoires de l’humanité et ses besoins économiques explique en bonne partie l’histoire d’un continent comme l’Amérique.
Pour le Nouveau Monde, tout commença à la Renaissance quand les progrès techniques réalisés en Europe y provoquèrent une brutale explosion démographique. N’ayant devant elle qu’un immense océan vide, l’Europe atlantique, surpeuplée, lança alors ses aventuriers par milliers sur les océans; ce qui rendait inévitable la découverte de l’Amérique.
Pendant les cinq siècles suivants, les vagues de colonisation européennes allaient se déverser sur la bande climatique nord des continents asiatique et américain. Ce mouvement d’expansion allait donner naissance à trois des quatre États les plus vastes du monde, à savoir la Russie, le Canada et les USA, trois pays dont la largeur combinée finit par couvrir les trois quarts de la circonférence terrestre.
Pendant longtemps, l’immigration en Amérique fut si rentable que des millions d’Européens purent se permettre de franchir un immense océan, de remonter les fleuves à contre-courant ou de traverser les montagnes les plus élevées dans un sens perpendiculaire sans se soucier des coûts impliqués. Cette frénésie et ce gaspillage d’énergie durèrent jusqu’au jour où les pays naturels du continent devinrent suffisamment peuplés pour que leurs habitants réalisent que la meilleure façon d’augmenter encore leur richesse était d’organiser les territoires colonisés en suivant les pentes naturels de leur relief.
Entouré d’eau et de montagnes, le Québec était un de ces pays naturels puisque la plupart de ses axes de communication (fleuve, rivières, vallées) descendaient vers les basses-terres du Saint-Laurent.
C’est à son enracinement agricole dans cette espèce de cuvette que notre peuple doit son apparition et sa survie. Le Québec était si bien protégé par sa géographie qu’aucun des trucs impériaux utilisés par les Britanniques pour détruire son peuple ne fonctionna. Comme toutes les nations enracinées dans des pays isolés et géopolitiquement matures (Éthiopie, Égypte, Perse, Géorgie, Arménie, Japon, etc.), notre peuple était devenu une entité pratiquement indestructible.
Le continent nord-américain a atteint le stade de la continentalisation
Bien avant que le continent nord-américain n’ait été totalement mis en valeur, la révolution industrielle venue d’Angleterre en avait bouleversé l’organisation. Cette révolution technologique allait produire ses principaux effets sur le continent au cours du 20ème siècle en provoquant son unification économique. Alors qu’auparavant, tous ses axes de développement étaient de sens est-ouest, c’est-à-dire orientés vers l’Europe et ses besoins, le 20ème siècle vit s’y produire un véritable basculement, dans le sens nord-sud, de la structure de son économie.
Une telle réorientation était inévitable puisque les trois Amériques ont une structure géographique d’orientation nord-sud. Leur éloignement par rapport aux autres continents fait d’ailleurs que les activités économiques y convergent naturellement vers le pays ayant la plus grande surface habitable de la région; soit les États-Unis.
En Amérique du Nord même, les principaux axes géographiques sont presque tous de sens nord-sud. En allant de l’est vers l’ouest, on y rencontre successivement l’océan Atlantique, qui facilite les échanges par bateaux; la plaine côtière atlantique; la barrière des Appalaches; le Mississippi et ses affluents; les rives de ces fleuves; la barrière des Rocheuses; la plaine côtière du Pacifique et, enfin, l’océan Pacifique lui-même. A cela s’ajoute le Gulf Stream qui longe la côte atlantique, les deux longues péninsules de Floride et de Basse-Californie, la Baie d’Hudson, le lac Michigan et, même, la percée d’Albany qui relie le Québec aux États-Unis en passant par les rives du lac Champlain.
Le Canada lui-même, dont le peuplement est concentré au sud, doit une part importante de sa prospérité à l’exploitation et à l’exportation vers les États-Unis de richesses naturelles prélevées au nord. Les échanges nord-sud du Canada sont si importants que son gouvernement admet volontiers que, dans toutes les régions du pays, le commerce avec les États-Unis croît plus rapidement que le commerce interprovincial. C’est le cas avec l’exportation du pétrole des Prairies et des Maritimes, avec les ventes d’hydroélectricité, de bois et de minerais du Québec ou avec la production industrielle ontarienne qui est intégrée à celle du sud des Grands Lacs. Quant à la Colombie-Britannique, son isolement derrière les Rocheuses en fait un prolongement naturel de la côte ouest américaine.
Dans ce schéma où, même dans les Grands Lacs, tout ¨descend¨ vers les États-Unis, seuls le golfe du Mexique et, bien sûr, le Saint-Laurent peuvent être considérés comme de véritables axes de sens est-ouest. Le fait que le Québec soit la seule porte d’entrée naturelle du continent explique à lui seul la ¨sollicitude¨ dont ses conquérants venus d’Europe l’ont accablé au cours des derniers siècles. C’est aussi la raison pour laquelle l’Ontario moderne, totalement enclavée, se montre si réticente à l’idée de le voir un jour échapper à son emprise.
Heureusement pour nous, l’ancienne domination ontarienne sur le Canada est en train de s’éroder par suite de la forte croissance démographique et économique de l’Ouest pétrolier. Dans l’Ouest, le gouvernement fédéral est de plus en plus perçu comme une sorte de sangsue ontarienne qui gaspille inutilement en péréquation les profits tirés de son exploitation pétrolière. Par suite d’une immigration massive, qui a modifié en profondeur son peuplement, la vieille haine antiquébécoise du conquérant pour sa victime s’y est d’ailleurs émoussée. En fait, l’indifférence s’est installée.
En dernière analyse, si le Canada fédéral a survécu à la fin de l’époque impériale qui l’a fait naître, c’est d’abord et avant tout parce que le peuple québécois est un peuple particulièrement lent à réagir. Habitant un pays de basse énergie, c’est-à-dire un pays froid, à la population clairsemée et aux infrastructures extrêmement étalées, le peuple québécois a choisi la méthode la plus lente possible pour se libérer, soit la méthode référendaire. Au Québec, non seulement les coûts tendent à être plus élevés qu’ailleurs mais les mêmes causes y prennent plus de temps à produire les mêmes effets. En quelque sorte, notre peuple a pris l’habitude d’attendre la venue d’un quelconque printemps pour s’attaquer à ses problèmes. On ne saurait imaginer un peuple plus difficile à mobiliser ou à mettre en colère.
Cette lenteur à réagir ne change bien sûr rien au fait que l’actuelle mondialisation des échanges va bientôt ajouter ses effets à ceux de la continentalisation pour accroître l’autonomie économique (et politique) du Québec par rapport au Canada anglais.
Le stade de la mondialisation
Provoquée par la révolution de l’information, l’actuelle mondialisation des économies est essentiellement due au fait que le savoir, de poids nul, est beaucoup plus mobile que les hommes et, surtout, que les biens.
Parce que le savoir circule librement et rapidement sur des réseaux mondiaux comme l’internet, les pays émergents, où les coûts sociaux et salariaux sont nettement moindres, n’ont qu’à copier les techniques développées par l’Occident pour lui ravir la plupart de ses marchés traditionnels. Dans le processus, les pays organisés de la façon la moins rationnelle sont, bien sûr, les premiers affectés.
C’est le cas du couple Ontario-Québec où, pour des raisons historiques, on oblige encore les matières premières les plus lourdes à remonter le Saint-Laurent à contre-courant pour alimenter des industries manufacturières dont beaucoup ont été arbitrairement déménagées au fond des Grands Lacs. Or, dans la compétition économique avec l’Asie, une compétition où chaque sou compte, un territoire enclavé comme l’Ontario est économiquement désavantagé par rapport à un pays aussi bien relié aux océans que l’est le Québec.
Ce qu’il faut ici comprendre, c’est que, dans une économie mondialisée, l’endroit le plus rationnel et le plus rentable pour installer une ville ou une industrie est à l’extrémité d’un fleuve navigable qui pénètre loin à l’intérieur d’un continent. Puisque Montréal possède un des ports en eaux profondes les plus éloignés des côtes du monde entier, c’est dans le Québec industriel, et non dans une Ontario enclavée, que les industries les plus rentables de l’avenir auront tendance à s’installer.
Tout cela explique en partie pourquoi le Québec a si bien résisté à la dernière crise économique; pourquoi l’Ontario reçoit désormais de la péréquation; pourquoi elle a des déficits budgétaires nettement plus élevés que les nôtres; pourquoi le chômage y est maintenant plus important que chez nous; pourquoi le déficit migratoire interprovincial du Québec est devenu presque nul; etc.
À l’avenir, l’avantage compétitif du Québec sera d’autant plus net qu’il est relié à la vaste mer intérieure des Grands Lacs d’où descendront à faible coût les matières premières qui lui feront défaut.
Notons que ce mouvement de descente vers les côtes est largement entamé partout ailleurs dans le monde et, en particulier, aux États-Unis où les métropoles industrielles les plus importantes sont presque toutes situées en périphérie du pays : New York, Baltimore, Los Angeles, San Francisco et même Chicago, où se trouve la principale bourse américaine des matières premières.
Au Québec même, le phénomène prend de l’ampleur puisqu’il y est par exemple question d’inverser le sens d’écoulement de l’oléoduc Sarnia-Montréal. On observe la même chose dans le port de Montréal et dans la voie maritime du Saint-Laurent où la croissance du trafic est d’abord le fait de porte-conteneurs qui alimentent en produits finis asiatiques les marchés de la région des Grands Lacs.
Rien d’étonnant, dans ces circonstances, à ce que l’industrie ontarienne accompagne dans son déclin le ¨Rust Belt¨ américain, cette bande de territoires, de sens est-ouest, qui est située au sud des Grands-Lacs et où rouillent des centaines d’usines abandonnées.
Lourdement affectés par la baisse des profits provoquée par la concurrence des pays émergents, les anciens réseaux d’échange organisés par nos conquérants sont clairement en train de se défaire. Peu à peu, la logique économique impose sa loi et les trafics s’inversent pour se diriger, comme il est naturel, vers le Québec. Dorénavant, les entrepreneurs qui tenteront de résister à ce courant de fond feront tout simplement faillite pour être remplacés sur les marchés par des concurrents installés au Québec.
L’impression qui se dégage de tout ça est que l’épisode de peuplement et de mise en valeur de l’Amérique du Nord est définitivement terminé. Le continent rentre dans la normalité. Comme dans les autres parties du monde développé, les matières premières de l’intérieur vont désormais descendre vers les côtes en suivant la pente naturelle du continent et des fleuves; ce qui diminuera leurs coûts. Obéissant à la même logique économique, les populations vont continuer à se concentrer dans les métropoles industrielles situées à proximité des océans, c’est-à-dire là où il est particulièrement rentable de commercer en utilisant l’équipotentielle de base de la planète, soit celle de la surface des océans.
L’ouverture du passage du Nord-Ouest va encore accroître l’avantage économique du Québec
Les différentes évolutions que nous venons de décrire seront encore accélérées par l’ouverture du fameux passage du Nord-Ouest que le réchauffement planétaire va très prochainement provoquer. (Plusieurs spécialistes affirment qu’avant 2020, les glaces du pôle Nord pourraient totalement disparaître en été.)
En réduisant de plus de 7000 kilomètres (par rapport à la route passant par Panama) la distance séparant l’Asie industrielle des marchés de la côte est de l’Amérique du Nord, cette route maritime va encore accroître les problèmes de compétitivité de l’industrie ontarienne et accélérer son redéploiement dans la région de Montréal. A cette cause d’affaiblissement pour le Canada central s’ajouteront les coûts générés par le besoin de surveiller et de protéger des territoires nordiques qu’on avait jusqu’ici laissés à l’abandon.
Le pire sera que le Canada n’aura même pas l’exclusivité de cette nouvelle voie maritime puisque la fonte des glaces polaires fera apparaître au moins deux chemins alternatifs entre l’océan Atlantique et l’Asie. Le premier sera le passage du Nord-Est que les Russes ont depuis longtemps développé le long du littoral nord de leur immense territoire. Le second sera celui, encore plus court, qui reliera un jour l’Europe occidentale à l’Asie et à la Californie en passant par l’est de l’Islande et du Groenland, puis par le pôle Nord et le détroit de Behring.
Même si, géographiquement, le passage du Nord-Ouest est de sens est-ouest, son effet géopolitique sur le Québec sera quand même d’y accroître l’importance de l’axe Nord-Sud. Parce que le Québec sera situé sur le flanc de cette voie commerciale, il verra diminuer brutalement la distance le séparant des grandes fournaises économiques de l’Orient. Cela réduira son caractère périphérique et fera même apparaître sa nature péninsulaire, voire sa vocation océanique, puisque ses côtes nordiques seront équipées de ports servant à exporter du minerai.
Nuisible pour l’Ontario, l’importance croissante de l’axe nord-sud accentuera au contraire les tendances profondes du Québec moderne. N’oublions pas, en effet, que la première intervention économique majeure de l’État québécois fut la création de l’Hydro-Québec. Bâtissant au nord pour exporter au sud, l’Hydro fut la première tentative faite par notre peuple pour réduire l’importance de l’axe est-ouest dominé par le Canada anglais.
De nos jours, le Plan Nord, qui amènera le développement du Nord québécois, obéit à la même logique nord-sud puisque ce projet vise à profiter de la hausse du coût des matières premières provoquée par l’émergence, au sud, d’une soixantaine de nouveaux pays industriels.
Pendant qu’on effleure le sujet, profitons-en pour remarquer que le projet de transformer dans le sud du Québec le minerai tiré de son Grand Nord est parfaitement illusoire. Puisque ces matières premières seront destinées au marché asiatique, où les coûts de transformation sont particulièrement bas, il sera en effet antiéconomique de les ramener au sud, sur des milliers de kilomètres, pour les raffiner à grands frais avant de les réexpédier dans le Nord, c’est-à-dire vers le passage du Nord-Ouest et l’Asie.
Un effet saisonnier sur l’économie mondiale
Dans un monde où le prix des hydrocarbures ne cesse de croître, la réduction des coûts et des délais de transport provenant de l’utilisation du passage du Nord-Ouest sera si importante entre les trois principaux marchés du monde (Asie, Amérique, Europe) que cette voie commerciale ne manquera pas de devenir très fréquentée, du moins en été.
Bloquée par les glaces pendant le reste de l’année, cette route aura en effet une nature saisonnière; ce qui affectera plusieurs des rythmes actuels de l’économie mondiale.
En quelque sorte, une partie du monde devra apprendre à suivre un rythme saisonnier assez semblable à celui auquel les Québécois sont habitués. Qui aurait cru que, même dans ce domaine, le Québec aurait des choses à apprendre au reste de l’humanité?
***
Jean-Jacques Nantel, ing.
Avril 2012


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