Une ONG financée par Soros réclame la démission du Premier ministre tchèque Andrej Babiš

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Soros veut imposer sa « société ouverte » à l'Europe de l'Est qui n'en veut pas

Tchéquie – La Commission européenne a récemment rédigé un rapport d’audit concernant le Premier ministre tchèque Andrej Babiš qui est accusé par ses adversaires d’avoir été mêlé à un conflit d’intérêts. Lui réfute vigoureusement ces accusations. La Commission européenne travaille également à un deuxième audit concernant des subventions agricoles.


L’ONG Transparency International (TI) en a profité, ce lundi, pour appeler à la démission du Premier ministre tchèque. Selon l’ONG, ce dernier aurait détourné des subventions et le rapport de la Commission européenne serait définitif et accablant. Pourtant, une enquête close en septembre avait permis au parquet de Prague de laver de tout soupçon le Premier ministre sa famille dans l’affaire des subventions agricoles.


Si la presse est abondante sur les détails de ces affaires, d’autres éléments permettant de comprendre la situation de tension en Tchéquie ne sont pas rapportés. Il en est ainsi des forces actives dans la formulation des attaques contre Andrej Babiš. Notons par exemple que parmi les donateurs de l’ONG Transparency International, dont le siège social se trouve à Berlin, on retrouve des acteurs étatiques, tel que le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, mais également l’Open Society Foundation de George Soros qui a notamment financé de nombreuses révolutions colorées à travers le monde et s’insurge contre la politique restrictive de l’immigration pratiquée par les pays d’Europe centrale (Tchéquie, Pologne, Slovaquie, Hongrie en particulier).


Selon l’avocat français Bernard Carayon, « l’ONG n’est une organisation indépendante ni financièrement ni culturellement ». Son existence est effectivement due à des fondations et des multinationales anglo-saxonnes, ainsi qu’à des institutions gouvernementales américaines. En somme, une organisation qui défend avant tout des intérêts de tendance atlantiste et libérale.


Il y a quelques jours, le Premier ministre tchèque réaffirmait sa politique de fermeté vis à vis de l’immigration : « Je ne vais pas parler d’immigration. Nous avons refusé de négocier sur cette question en 2018 et nous n’allons pas céder. Point barre. L’immigration illégale est tout simplement inacceptable et c’est la même chose concernant l’idée de réactiver les quotas et la tentative de répartition des réfugiés. »


Le Premier ministre tchèque Andrej Babiš est accusé de conflit d’intérêts dans deux affaires de subventions européennes. Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Andrej Babiš, milliardaire et homme d’affaire prônant une approche entrepreneuriale de la politique, fait face à des mouvements de manifestations de gauche libérale qui exploitent ces accusations, et est la cible des réseaux d’influence liés à George Soros, promoteur de la « société ouverte » et de l’immigrationnisme.