La vision de Pauline Marois du PQ...

Une impression de déjà-vu / Labeaume aura de l'opposition

Tribune libre

Dans un article paru dans Le Devoir du 29 juin sous le titre « Marois mise sur l’intégrité », Pauline Marois résume en ces termes la vision du PQ : « s’affirmer, s’enrichir et s’entraider ». En termes clairs, la chef du PQ invite les Québécois à visionner un film qu’ils ont déjà vu et duquel ils sont sortis déçus.
Personne ne peut être contre l’intégrité, l’affirmation, l’enrichissement et l’entraide…ce sont là des valeurs humaines indissociables de toute émancipation d’un peuple. Toutefois, pour parvenir à satisfaire ces principes, nous devons nous doter des outils nécessaires à leur réalisation.
En ce sens, un verbe essentiel n’apparaît pas dans la liste de Pauline Marois, à savoir le verbe « s’affranchir » sans lequel il est utopique d’espérer atteindre les objectifs visés par la chef du PQ.
La gouvernance souverainiste de Pauline Marois remet sur l’écran l’affirmation nationale alors que le pays du Québec a besoin de s’affranchir du joug du fédéral pour naître…et ça, je demeure convaincu que ce n’est pas le choix de Pauline Marois.
Pour vous en convaincre, observez attentivement le regard livide et froid de la dame de béton lorsqu’elle « effleure » le sujet de la souveraineté, un visage passible et dénué de toute conviction!
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Après la création du nouveau parti municipal de la capitale nationale Québec Autrement, chapeauté par l’ex-journaliste David Lemelin, c’est au tour de la conseillère indépendante du district Vieux-Québec – Montcalm, Anne Guérette, de déposer sa demande officielle auprès du Directeur général des élections pour fonder le parti Démocratie Québec. Par conséquent, Anne Guérette deviendra la deuxième candidate à la mairie à affronter le maire de Québec, Régis Labeaume, aux prochaines élections municipales de 2013.
Par ailleurs, c’est un secret de polichinelle que de constater qu’en l’absence d’une opposition suffisante, Régis Labeaume règne actuellement en roi et maître sur les destinées de la Capitale nationale en tirant sur tout ce qui bouge avec les résultats que l’on connaît, à savoir qu’il lui arrive de rater la cible.
Que l’on soit ou non une partisan de M. Labeaume, personne ne peut mettre en doute la nécessité d’une saine opposition à l’Hôtel de Ville de Québec si ce n’est tout au moins pour assurer un sain exercice de la démocratie qui, par définition, se doit de se référer à ses commettants, à savoir les citoyens de Québec…ce que Régis Labeaume semble souvent oublier !
Henri Marineau
Québec

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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