Pas pressée pantoute avec 6 ans de préparation

Un référendum dans le premier mandat, c’est raisonnable!

Des acquis de plus

Tribune libre

Combien d'années nécessitent la préparation de la consultation populaire?

Dans un premier mandat, c'est de six (6) années de préparation dont il est question pour réaliser et rallier ce que le PQ espère de toute son âme depuis 40 ans.

Ce qu'il a acquis de plus?

1- Il a, de plus, l'expérience de deux référendums, des penseurs aguerris et leurs études déjà faites depuis 20 ans. Il faut juste les mettre à jour;
2- Il a, de plus, l'expérience des dangers et des abus dont la naïveté ne pourra plus être au rendez-vous;
3- Il a, de plus, une stabilité de deux millions de votants pour faire du Québec un Pays comme départ. Les pessimistes ont oublié que le 26 janvier 1991, un sondage IQOP/Le Soleil donnait 72% de Québécois favorables à la souveraineté et ce n’était pas le PQ qui était au pouvoir. C’est donc que le bassin des indécis qui vaguent mérite mieux que des engagements flous ou incohérents pour être convaincu.
4- Il a, de plus, acquis la douloureuse expérience de la gouverne de l'État peut être malheureuse en tempête économique au point d'en faire les pires écarts et erreurs que la gauche pourfendra jusqu'à plus soif et la droite comme une demi-mesure néolibéraliste. La gouverne le corrompt, détourne et accapare ses représentants au demi-État au point de s'autoabêtir à faire souffrir, démoraliser, désabuser ceux qu'ils désirent le plus au monde rendre heureux et riches.
5- Il a, de plus, la connaissance que sous sa gouverne nationaliste dont les grands acquis sont la loi 101et les coutumes sur financement des partis politiques ne font plus effet.
6- Il a, de plus, la connaissance que la loi constitutionnelle de 1982 imbriquant le multiculturalisme attaque de front la culture nationaliste du Québec et soumet son gouvernement à subir, eunuque, le supplice de la régression culturelle, linguistique et identitaire.
7- Il a, de plus, la connaissance que la démographie lui est défavorable au point de favoriser les séparatistes anglo-québécois à consolider électoralement le mur libéral anti-indépendantiste.
8- Il a toutes ses connaissances que le report dans une autre élection, autres temps/autres générations/autres circonstances politiques n’engagent que l'imaginaire. Il détruit le réel programme et le possible réel.

Pourquoi s’engager dans une autre élection politique qui n’est ni une écriture comptable ni un plan budgétaire. Qui ferait des engagements, promesses pour la deuxième prochaine élection qui aura lieu dans 10 ans. Les politiciens ont de la difficulté à tenir leurs promesses et qui sait ce qui se passera d’ici là. Cet engagement de reporter plus de 10 ans me semble trop ras les pâquerettes et tirer les fleurs du tapis pour les tenter de les allongées.

Il en découle qu'un horizon de six (6) ans est raisonnable pour faire de que doit.
Précisons que ce n’est pas par plaisir qu’ont lieu les élections et les dépenses afférentes considérables impliquées, pas plus que l’on courre à tenir un référendum populaire. Tout peuple incluant la nation québécoise doit être consulté d’une façon comme d’une autre pour marquer les grands pas de son évolution. De plus, pour la consultation populaire, ce n’est pas seulement un devoir moral, mais aussi une responsabilité citoyenne, fondements de notre démocratie.

Quand il est dit que la population ne veut pas de référendum, c’est une bonne fausse information biaisée.


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