Jean Lapointe (1935-2022)

Un personnage authentique

Tribune libre

Le décès de Jean Lapointe marque un moment historique de la scène artistique québécoise. De la chanson à l’humour en passant par le cinéma, son immense talent laissera dans la mémoire collective des Québécois des souvenirs impérissables.

Toutefois, le trait marquant qui aura imprimé en lettres d’or toute la vie et la carrière de Jean Lapointe se traduit en un mot, l’authenticité. À cet effet, le refrain de sa chanson « Rire aux larmes » en fait foi : « Rire aux larmes, rire aux larmes/Ça arrive en plein bonheur de rire aux larmes/Rire aux larmes, rire aux larmes/Ça arrive en plein malheur de rire aux larmes ».

Jean Lapointe n’a jamais caché sa dépendance à l’alcool qui a insufflé au philanthrope la création de sa fondation La Maison Jean Lapointe, fondée en 1982 et qui fête cette année ses 40 ans d’existence.

Au cinéma, la série « Duplessis » projetée sur le petit écran en 1978, et dans laquelle Jean Lapointe interprète le rôle-titre, a marqué l’imaginaire québécois par l’authenticité du personnage de Maurice Duplessis.

Le portail internet de la Maison Jean Lapointe indique que l’artiste a produit une centaine de spectacles, donné plus de 15 000 représentations au Québec et en Europe, et enregistré 18 albums, ayant de surcroît joué dans une vingtaine de films et une quinzaine de séries.

«Perdre notre père est une terrible épreuve, mais de savoir que son héritage artistique et humaniste restera vivant dans le cœur des Québécoises et Québécois est réconfortant pour nous», a dit son fils Jean-Marie Lapointe.

Jean Lapointe a été un personnage hors de l’ordinaire autant par son talent que son humanisme. Aussi sied-il que le gouvernement du Québec lui offre des funérailles nationales pour permettre aux Québécoises et aux Québécois de lui rendre un dernier hommage amplement mérité.


Henri Marineau, Québec


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Henri Marineau2091 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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