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Un choix controversé

La descente aux enfers

Tribune libre

Nul doute qu’en désignant la Place Jean-Béliveau devant le Centre Vidéotron, les autorités municipales de la Ville de Québec voulaient honorer la mémoire de l’un des plus grands joueurs de hockey de tous les temps. Une vedette qui a joué 197 matchs avec les Citadelles de Québec et les As de Québec entre l949 et 1953, amassant un total de 376 points. Toutefois, c’est surtout avec les Canadiens de Montréal que Jean Béliveau a acquis sa notoriété, recueillant 1219 points, dont 507 buts, en 1125 matchs.

Il est dommage qu’un personnage aussi imposant et respecté fasse l’objet de la controverse que son nom suscite sur les médias sociaux. Néanmoins, je peux comprendre les critiques soulevées par le fait que le nom de Jean Béliveau soit associé aux Canadiens de Montréal, les grands rivaux des anciens Nordiques de la LNH. Et tout ceci, malgré le rêve des Québécois de revoir leurs Nordiques sur la patinoire du Centre Vidéotron.

En bout de ligne, je crois qu’il aurait été davantage opportun de désigner cette place d’un nom qui rappelle le lien affectif des Québécois avec les Nordiques, que ce soit un des fondateurs, un ancien instructeur ou un ancien joueur.

La descente aux enfers

Personne ne pouvait se douter qu’Eugénie Bouchard accumulerait défaites par-dessus défaites cette année après la saison époustouflante qu’elle a connue en 2014. Pourtant, la jeune Québécoise n’arrive même plus à franchir les premières rondes des tournois auxquels elle participe.

Même si certains analystes attribuent cette dégringolade au changement d’entraineur, je suis porté à penser que le noeud du problème se trouve ailleurs, à savoir dans les nombreuses publicités dont les agences font leurs choux gras en exploitant le corps d’Eugénie.

Eugénie Bouchard est certes belle, intelligente et talentueuse, des qualités qui ne sont pas données à toutes les sportives. Toutefois, si elle désire vraiment remonter les échelons au classement des meilleures joueuses de tennis au monde, elle devra se concentrer prioritairement sur sa carrière. En termes clairs, elle doit choisir entre les caméras ou le court...Il n’en tient qu’à elle!

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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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