Trudeau brise une promesse faite pour favoriser l’emploi des jeunes

Les libéraux promettaient un congé de cotisations à l’assurance-emploi pour les employeurs embauchant des jeunes

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Le début des déceptions

Une promesse électorale des libéraux visant à encourager l’embauche de jeunes Canadiens en entreprises ne figure pas du tout au budget fédéral de la semaine dernière.

Justin Trudeau promettait durant la campagne, l’an dernier, d’offrir aux employeurs un congé de cotisations d’assurance-emploi d’un an lors de l’embauche de jeunes de 18 à 24 ans.

Cette initiative devait être mise en place dès cette année et jusqu’en 2018, mais le ministre des Finances, Bill Morneau, ne l’a pas retenue dans son récent budget.

M. Trudeau avait lui-même vanté pendant la campagne électorale cette idée qui devait contribuer, selon lui, à la lutte contre le taux « extrêmement élevé » de chômage chez les jeunes.

Il rappelait alors que le gouvernement de Jean Chrétien avait mis sur pied un tel programme, à la fin des années 1990. « Nous avons vu le nombre d’emplois chez les jeunes grimper en flèche pendant ces années », avait-il dit.

Le premier ministre Trudeau, qui est aussi ministre de la Jeunesse, avait affirmé lors de son passage à Burnaby, en Colombie-Britannique, que le Canada « avait exactement besoin » d’une telle politique considérant le fort taux de chômage chez les jeunes.

Le mois dernier, le taux de chômage chez les jeunes de 15 à 24 ans était de 13,3 %, et de 7,3 % pour la population âgée de 15 ans et plus.

Le plan libéral aurait aussi soulagé les entreprises — les employeurs auraient économisé 80 millions cette année et en 2017, ainsi que 60 millions en 2018.

Dan Kelly, le président et chef de la direction de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, a affirmé mardi que son organisation appuyait fortement la promesse du Parti libéral.

« C’était une chose que les entrepreneurs appréciaient vraiment », a indiqué M. Kelly, rappelant que les libéraux avaient reculé sur une autre promesse, en plus de celle sur la réduction progressive des taux d’imposition des petites et moyennes entreprises (PME).

« C’est le deuxième élément de leur plateforme que nous avions applaudi, et ils ont abandonné cela aussi », a-t-il lancé.

Les membres de la fédération avaient apprécié la première version de ce programme dans les années 1990, selon M. Kelly.

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