Sergueï Lavrov : il faut exclure les doubles standards de la politique mondiale

Le ton monte


Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est intervenu lors de la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU consacrée au 70ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et à l’adoption de la Charte des Nations unies.


Sergueï Lavrov a aussi déclaré qu'il fallait admettre que les peuples ont le droit de choisir leur futur sans ingérence extérieure dans leurs affaires intérieures. Il a encore précisé qu'il était inadmissible de soutenir des coups d'Etat anticonstitutionels, soulignant que ce qui se passait en Ukraine était une conséquence de la recherche d'une illusion de domination globale.








«Pour poursuivre l'illusion d'une domination globale, on utilise plusieurs méthodes peu attirantes, par exemple, la pression massive sur les Etats souverains, des tentatives d’imposer ses propres décisions et standards dans les domaines politiques, économiques et idéologiques. Pour ceux qui ne voudraient pas obéir, il y a des technologies pour provoquer des troubles internes et des coups d’Etat. Et dans la série, des encouragements ouverts à un coup d'Etat anticonstitutionnel en Ukraine», a déclaré le chef de la diplomatie russe.


«On recourt à des tentatives intenses qui ont pour but de transformer le Conseil de sécurité de l’ONU en une organisation qui va entériner les décisions du "leader", mais comme cela ne marche pas,on essaie de détourner le Conseil de sécurité des Nations unies de ses compétences principales: le maintien de la paix et de la sécurité internationales», a déclaré Sergueï Lavrov.


De plus, a poursuivi le ministre russe, «l'ignorance des enseignements des actions de force unilatérales qui ont eu lieu récemment a conduit la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord vers l’instabilité et le chaos, et a créé le sol qui nourrit le développement de l’extrémisme». Dans ce cas-là, la Russie se prononce contre le double-standard dans la politique mondiale.








Sergueï Lavrov est certain que maintenant, «il est temps de répondre à une question : est-ce que nous voulons que le Conseil de sécurité de l’ONU soit un appareil efficace et éprouvé du maintien de la paix et de la sécurité ou sommes-nous prêts à admettre qu’il deviendra une arène d'affrontement propagandistes qui l'exclura du processus de recherche de solutions internationales capitales», a–t-il poursuivi. 




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