Se pourrait-il que...?

Tribune libre

Vous allez dire que je fabule, peut-être!
Se peut-il que mon questionnement soit si incongru ?
Ne serait-il pas intéressant que quelques journalistes de talent du Devoir, par exemple, explorent mon hypothèse ?
Hypothèse, qui pour le moment, est totalement gratuite. Mais, comme dirait Guy. A, on jase !
Ce questionnement m'est venu avec l'implication de monsieur Duchesneau sous l'étiquette de la CAQ et bien sûr la réaction agressive de Jean Charest.
Quelques faits incontestables
C'est bien "l'establishment" libéral du Québec qui, en 1998, est allé récupérer le conservateur Jean Charest pour le mettre à la tête de leurs troupes.
Ce n'est qu'après l'adoption du Code d'éthique et de déontologie des élus de l'Assemblée nationale, que Monsieur Charest a officiellement renoncé au salaire de 75 000 $ que lui versait, très discrètement, mais très très discrètement le Parti libéral du Québec depuis plus de 10 ans.
Je me questionne.
Pourquoi le PLQ a-t-il, secrètement, financé Jean Charest, cela pratiquement depuis son arrivée sur la scène politique québécoise ?
Était-ce une exigence de Jean-Charest ou une proposition contractuelle de "l'establishment libéral" ?
Connait-on les sources du parti libéral du Québec pour ce financement, très spécifique, qui a duré plus de 10 ans ? En effet, d'où venait cet argent ?

«…le Parti québécois établissait un lien entre sa «rallonge» et son refus de tenir une enquête publique sur le financement des formations politiques, l'industrie de la construction et l'octroi de contrats gouvernementaux». (Jean-Marc Salvet. Le Soleil. 3/12/2010).

Que sont devenus les 750 000 dollars (et possiblement un peu plus) qui lui furent versés ?
A-t-il remboursé le parti libéral ?
Il ne semble pas que Jean Charest nous l'a dit.
Bien sûr ces questionnements sont sans réponses. Ce sont de "vieilles affaires". Mais aujourd'hui, devant ces magouilles non résolues.
Se pourrait-il que cet "establishment" ne veuille plus supporter Jean-Charest ?
Se pourrait-il que la Commission Charbonneau puisse révéler des rapports incestueux entre les mafias de la construction et le chef du parti libéral ?

Se pourrait-il que nos capitalistes misent sur un nouveau joueur ?
François Legault par exemple?
Le fondateur d'Air-Transat n'est-il pas de la famille ?
Et puis, n'a-t-il pas mis en veilleuse l'option indépendantiste pour être stratégiquement moins dérangeant ?
Se pourrait-il que nous nous trouvions devant de nouveaux cas de politique opaque?
Monsieur Legault avez-vous les mains vraiment libres ?
Et vous monsieur Duchesneau, êtes-vous certain que tout est transparent à la CAQ ?
N'aviez-vous pas quelques doutes puisque vous avez "enquêté" ?
En conclusion, le néolibéralisme québécois ne vise peut-être qu'à changer de marionnette ?
Oui, sur les plans de la démocratie, de la transparence, de l'affirmation citoyenne et patriotique, nous sommes devant une élection fondamentale pour notre futur collectif. Ne nous laissons plus abuser. Le chant des sirènes néolibérales demeurera toujours un leurre.
Jean-Pierre Pfisterer

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Un néo-québécois, souverainement québécois

Retraité, membre démissionnaire de l’exécutif de Vanier.





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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    7 août 2012

    «On verra», mais comme la plus belle fille du monde, un ancien chef de police, indécrottable fédéraliste de surcroît, et de ce fait au service du pouvoir comme c'est la règle partout de temps immémoriaux, ne pourra donner que ce qu'il a.

  • Archives de Vigile Répondre

    6 août 2012

    Monsieur ou Madame l'inconnu(e),
    Vous avez mis le doigt sur une question intéressante. Si la CAQ est un produit de remplacement du PLQ planifié depuis deux ans par l'Oligarchie fédéraliste (dont fait parti le clan Desmarais), que vient faire Duchesneau dans l'équation ?

  • Grarlam Répondre

    6 août 2012

    M Duchesneau et le docteur Barette peuvent bien aider la CAQ à prendre le pouvoir?
    Mais pourquoi ne pourrait-il pas leur arriver la même chose qui est arrivée à Yves Séguin, une grosse pointure pour l'élection de M Charest et qui finalement a quitté le gouvernement Charest?
    Croyez-vous pour un instant que M Paul Desmarais va se sentir à l'aise avec un Duchesneau dans les coulisses du pouvoir?
    Poser la question, c'est y répondre.