Je suis un indépendantiste non péquiste qui habite la circonscription de Repentigny où se présente Scott McKay pour le Parti québécois. Je n’ai rien contre ce candidat, mais je suis fortement tenté de voter pour la candidate d’Option nationale, même si elle n’a aucune chance d’être élue, car mes convictions fondamentales me poussent plus vers l’ON que vers le PQ.
Mais voilà. On nous dit que la lutte s’annonce très serrée ici entre la CAQ et le PQ. Tous les votes compteront. Vaut-il mieux perdre le comté pour les souverainistes (durs ou mous, peu importe) en divisant le vote plutôt que de tout faire pour bloquer la voie au vire-capot Legault et à ses opportunistes? C’est un dilemme qui est réel.
D’autre part, dans Nicolet-Bécancour, Jean-Martin Aussant aurait des chances de l’emporter. Il représente une fraction non négligeable des indépendantistes tout en étant un homme aux grandes qualités. Ceux et celles qui ont décidé de voter pour lui ne vont pas changer d’idée, ce qui veut dire que le caquiste peut passer entre les candidats ON et PQ.
Parmi les électeurs de Nicolet-Bécancour qui hésitent entre un vote PQ et un vote ON, certains sans doute ne veulent pas renier Pauline Marois ni le parti de René Lévesque. C’est légitime. Mais si on leur dit que leur vote pour Jean-Martin Aussant pourrait être compensé par un vote « stratégique » pour le PQ ailleurs, peut-être seront-ils plus à l’aise de voter ON.
Je lance donc un appel à ces électeurs. Qui parmi eux veut « se pairer » avec moi pour assurer d’une part l’élection de J.-M. Aussant et d’autre part l’élection de Scott McKay? Ce serait, je crois, à l’avantage de tous les souverainistes en l’absence de mécanismes comme le vote à deux tours ou la proportionnelle.
J’attends une ou des réponses par message public ou privé. Je m’engage sur mon honneur à respecter toute entente qui sera conclue et j’encourage la multiplication de ces ententes entre indépendantistes de bonne volonté.
Péquistes de Nicolet-Bécancour
Qui veut se pairer avec moi?
Pour faire élire J.-M. Aussant et S. McKay
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