Quelques conséquences de l'indépendance

Hostilité au projet d'indépendance

Puisque les observateurs ont bien compris que Jacques Parizeau remet à l'ordre du jour la question de l'indépendance du Québec et la tenue d'un troisième référendum, il me paraît approprié d'examiner quelques conséquences à envisager dans l'éventualité d'une déclaration d'indépendance du Québec. Je crois que ces questions sont légitimes, normales et sérieuses. Je serais très étonnées que des personnages politiques responsables et des citoyens engagés ne se les soient pas déjà posées. On n'aurait donc pas de raison de soutenir que celui qui les soulève cherche à faire peur.
1 - Comme le répètent Pauline Marois et Jacques Parizeau, il faut prévoir un bon nombre d'années de turbulences. (Peut-être cinq selon Mme Marois). Il y aura aussi bien sûr les quelques réactions imprévisibles des voisins immédiats du Québec. Sans vouloir faire peur à quiconque, il faut bien être réaliste et se demander de quelle ampleur seront ces turbulences, combien de temps elle dureront et comment réagiront les dirigeants des autres provinces et du gouvernement fédéral dans des cas comme des accidents de travail ou de voiture ou l'Hospitalisation de Québécois, ou l'achat de propriétés, ou l'installation de Québécois sur leur territoire, ou l'installation de Canadiens sur le territoire québécois. Et je ne parlerai même pas des chicanes de teritoires. Des situations comme celles-ci peuvent survenir à n'importe quel moment. D'où les prévisions normales de turbulences de la part des leaders du PQ.
2 - Puisque le PQ et Jacques Parizeau viennent encore de le confirmer, le Québec voudrait conserver la dollar canadien comme sa devise (toujours avec la photo de la Reine?), il n'y aura pas besoin de discussions et de comités, comme dans tous les autres domaines, mais il faudra que les Québécois comprennent que les taux d'intérêts et les autres politiques monétaires seront toujours décidées par la Banque du Canada. Comme c'est le cas aujourd'hui, ce seront les intérêts du Canada qui serviront de base à ces décisions. Les provinces et le Québec indépendant n'auront pas plus d'influence sur ces décisions qu'ils n'en ont aujourd'hui. Par exemple, si une politique de maintien du dollar canadien fort est appliquée par la Banque centrale, les exportateurs canadiens et québécois devront faire avec.
3 - Comme le PQ prévoit que les Québécois conserveront la nationalité canadienne et le passeport canadien, il faudra que les Québécois s'astreignent à envoyer leurs demandes et leur paiements à Ottawa, pour obtenir un passeport et autres documents qui seront probablement en anglais seulement. En effet il ne serait pas étonnant qu'il y ait au minimum un mouvement pour que la politique de bilinguisme ne soit pas maintenue intégralement. On sait qu'il y a déjà beaucoup de résistance et même d'opposition à cette politique. Ce mouvement ne va certainement pas diminuer en cas de séparation du Québec. Il se posera immédiatement une autre question importante. Les enfants qui naîtront au Québec n'auront certainement pas automatiquement la nationalité canadienne. Pour voyager, il leur faudra un document. Probablement un passeport québécois. Si les parents désiraient que leur enfant obtienne la nationalité canadienne, il faudrait sans doute en faire la demande, mais il restera à décider si la règle des trois années de résidence au Canada s'appliquerait.
4 - L'Organisation internationale de la Francophonie perdra probablement un pays membre et ses 25 millions de citoyens. Comme je l'ai évoqué brièvement plus haut, la résistance au bilinguisme s'intensifiera et il faudra que les pressions des citoyens soient très fortes pour que le Canada maintienne sa présence et sa contribution financière à la Francophonie. Reste à imaginer ce que fera le Nouveau-Brunswick. Comme l'écrivait, en juin dernier, le professeur et chercheur à l'INRS, Mario Polese, "Advenant l'indépendance du Québec, le français écoperait. L'espace francophone en Amérique s'en retrouverait rétréci, ce qui, dit-il, est un recul à mes yeux."
5- Reste tout le reste. Le Québec plaidera-t-il pour une zône de libre échange avec le Canada. Vue sa situation géographique, il est fort probable que oui. Donc, des négociations inévitables (et certainement un peu difficiles) pour maintenir une liberté de mouvement et de commerce qui aboutiraient sans doute à la conclusion d'une Union économique et monétaire qui pourraît bien être aussi contraignante pour les Québécois que la constitution actuelle et demeurer une source de tensions, comme on en connaît déjà, entre Québec et Ottawa. On ne peut pas s'empêcher de penser aux paroles de Bernard Landry, grand promoteur de la zône de libre échange des Amériques, qui soutenait, il n'y a pas très longtemps que le Québec possède plus de pouvoirs souverains dans le Canada actuel que la France n'en possède dans l'Union européenne. Rappelons que l'Union européenne atteindra sa forme définitive le premier décembre 2009, et qu'une des caractéristique essentielle de cette Union, sera que les décisions ne se prendront plus à l'unanimité (comme maintenant et autrefois,donc avec droit de véto de chacun des pays membres) mais à la majorité. Une majorité calibrée, mais une majorité quand même. Plus de véto ou de possibilité de blocage ou de chaise vide de la part d'un pays membre.
6 - Restera encore toute une variété de questions, comme le transport terrestre et aérien, et leur sécurité, La propriété et la gestion des propriété canadiennes au Québec. Et dernier point et non le moindre. Connaissant la position du président Sarkosy, auquel on accorde facilement la chance d'obtenir un second mandat, le menant à la présidence de la France jusqu'en 2015, et vers lequel plusieurs leaders se tourneront, il n'est pas acquis que la reconnaissance du Québec par la France, l'Union européenne et les États-Unis arrive rapidement et que l'obtention d'un siège à l'ONU se passe facilement.

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Georges Paquet20 articles

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Membre du service diplomatique canadien de 1967 à 2002, notamment au Nigeria, en France, en Belgique (auprès de l'Union européenne), à Haïti, à Rome (auprès du Saint Siège) et en Côte d'Ivoire





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23 commentaires

  • Georges Paquet Répondre

    16 décembre 2009

    Cher Monsieur,
    Je ne suis pas un défenseur de quoi que ce soit d'autre que la vérité. Je ne suis pas un défenseur de l'Union européenne. Je suis un observateur qui se donne la liberté de dire ce qu'il voit et qui respecte cette liberté chez les autres.
    L'article que vous m'invitez à lire est issu d'un clan ultra conservateur, qui réflète peut-être votre idéologie, mais qui, en diabolisant Barack Obama et ceux qui cherchent la paix et la coopération plutôt que les affrontements, ne contribue en rien à nos débats, ni d'ailleurs à aucun débat sérieux.
    L'Union européenne en est arrivée à sa phase ultime de développement, et les pays membres deviendront ce que sont devenus les États américains dans le système américain que nous connaissons.
    C'est pourquoi, les Québécois doivent s'intéresser à ce que devient l'Union européenne.
    Parce que de très nombreux analystes concluent que désormais, par intérêt et par nécessité, l'interdépendance a remplacé la souveraineté.
    Comme vous le savez bien, il est important de commémorer les grands évènements qui ont jalonné l’histoire de notre civilisation, surtout quelques grands évènements récents, comme la fin des grandes guerres mondiales, l'éveil de la Chine, la fin de la guerre froide et la chute du Mur de Berlin. Des évènements qui ont encore aujourd'hui des répercusions que nous sommes en mesure d’apprécier sinon de contrôler. Mais il est essentiel d’observer et de comprendre l’histoire immédiate qui s’écrit sous nos yeux. Ainsi, le premier décembre 2009, l’Union européenne a atteint le point culminant de son édification et est devenue techniquement et politiquement la grande puissance que les pays membres désiraient, aux côtés des États-Unis, de la Chine et du Japon.
    En effet c’est le premier décembre dernier que le Traité de Lisbonne est entré en application et que l’Europe a désormais un vrai visage, une vraie adresse, un Président permanent et un Ministre des Affaires étrangères permanent. Les détenteurs de ces deux postes importants et prestigieux viennent tout juste d'être désignés: M. Herman van Rumpuy et Mme Catherine Ashton. Ce sont des personnalités peu connues, mais qui ont la lourde tâche de définir en terme clairs le mandat que leur confie la Constitution européenne et de mettre en place tout l'appareil administratif qui permettra, dans un an ou deux, à des personnalités fortes et charismatiques de donner à cette nouvelle Europe toute la visibilité et tout le poids qu'elle mérite.
    C'est donc, forte des ses 500 millions de citoyens, dotée d'un Parlement élu au suffrage unversel, d'un Conseil et d'une Commission qui agissent comme un gouvernement, d'un réseau diplomatique propre, d'un passeport européen et d'une monnaie unique que l’Europe est enfin prête à jouer le rôle important qui est attendu d’elle sur la scène mondiale, dans l’ensemble des Organisations internationales et dans ses relations avec les autres grandes puissances. Tout cela bien sûr dans l’intérêt de tous ses citoyens.
    Cette évolution de tout un continent, qui sort de cette grande crise économique, n’est pas sans importance pour nous. Dans un livre qui vient tout juste de paraître, l’État du monde 2010 (Boréal) on peut lire les analyses de 50 des meilleurs observateurs de l’actualité mondiale qui en dégagent 50 idées-forces pour comprendre ce qu’ils appellent le grand tournant de ce 21e siècle. Je reproduis brièvement ici ce que ces 50 analystes ont pondu ensemble, comme observation principale et comme conclusion de leur travail. On retrouve en postface un petit texte qui devrait alimenter les réflexions de tous les citoyens, mais en particulier des Québécois. On peut lire : "Rarement le monde a-t-il changé aussi rapidement autour de nous. En quelques mois, le président Barack Obama a marqué, au moins verbalement, la rupture avec son prédécesseur. Le krach financier s’est transformé en crise économique et sociale mondiale, montrant à quel point le temps de la souveraineté avait cédé la place à celui de l’interdépendance..."
    Il me semble, en effet qu’il y a matière à réflexion. Et les grands changements que l'Union européenne introduit dans notre perception et dans le fonctionnement de l'Europe peuvent servir de point de départ. Retenons quelques point importants.
    - Désormais, les réunions et les Sommets entre les chef d'État des pays membres de l'UE ne font plus partie du domaine des Affaires étrangères, mais plutôt des Affaires intérieures de l'union.
    - La Constitution européenne, dans sensiblement les mêmes termes que la Constitution des États-Unis, stipule que les Institutions de l'Union doivent respecter l'identité des États. On n'utilise pas l'expression, les États-Unis d'Europe, mais on en est tout proche. D'ailleurs, l'ex Président de la France et principal architect de la constitution européenne, M. Valéry Giscard d'Estaing déclarait déjà le 12 septembre 2002: "Nous avons désormais un système de culture fédérale".
    - L'Union européenne doit mettre en place un service diplomatique complet et autonome, en recrutant ses principaux éléments dans les services diplomatiques des pays membres. Sous la gouverne du Parlement européen et de la Ministre des Affaires étrangères de l'Union, ce réseau se déploira dans les cent et quelques Bureaux de l'Union européenne dans autant de pays. On ne parle pas beaucoup de la disparition éventuelle des services diplomatiques nationaux, mais on la voit très bien venir.
    - L’Union européenne a beaucoup plus de poids et de pouvoir que ce que l'on voit dans un survol rapide: Ainsi
    - les décisions sont prises à la majorité des voix. Donc plus de droit de veto et de politique de la "chaise vide".
      - les lois et règlements de l’Union européenne s’appliquent intégralement sur la totalité du territoire de l'Union.
    -la Cour européenne de Justice peut invalider toute décision des tribunaux natinaux.
    -l’Union européenne représente seule ses pays membres, y compris bien sûr la France, l'Allemagne et tous les autres, dans un nombre toujours plus grand de Forum mondiaux et d’Organisation internationales. C’est le cas dans l’Organisation mondiale du Commerce, comme à la Conférence de Copenhague sur l’environnement, et dans une multitude de négociations multilatérales avec des pays tiers, sur des sujets comme la pêche, les tarifs douaniers le contrôle des frontière, la défense commune, et bien d’autres.
    Si l'Union européenne a connu des succès impressionnants au cours des cinquante années qui l’ont vue passer de 6 à 15 puis à 27 États membres, c'est parce que ces pays, fiers, puissants et indépendants depuis des millénaires, situant dans ce contexte l'essentiel de leurs propres intérêts, sont parvenu à abolir leurs frontières, à dégager plusieurs politiques communes, à conclure d’importants et nombreux transferts de compétences vers les institutions européennes, à adopter une monnaie commune tout en affirmant le rôle essentiel de l’Union européenne sur le vieux Continent de même que la présence et la puissance de l’Union européenne dans le monde.
    Il se peut que bien des citoyens, en Europe et ailleurs, s’en étonnent et même manifestent contre cette évolution de l'Europe, mais il faut leur rappeler ques les leaders, démocratiquement élus, de tous les pays membres, ont depuis 50 ans, discuté, approuvé et appuyé cette évolution. Par ailleurs, il est facile comprendre pourquoi le Président de la France ait dit récemment "qu'on n'arriverait pas à le convaincre que le monde à besoin de plus de division."
     
    Georges Paquet


  • Archives de Vigile Répondre

    16 décembre 2009

    Monsieur Paquet,
    Comme vous êtes un défenseur impénitent de l’Union Européenne (UE) et aussi un adversaire acharné de l’indépendance des peuples étant sous la tutelle de lois arbitraires et colonialistes, tel le Québec, permettez-moi de vous faire part d’un article concernant ce qui arrive aux nations n’ayant pas compris l’importance d’avoir le contrôle de leur pleine souveraineté, ou celles détournées de leurs responsabilités nationales en raison du nihilisme politique laissant aux politiciens inaptes ou corrompus la gouvernance de ces nations.
    JLP

  • Georges Paquet Répondre

    24 novembre 2009

    Si vous aviez l'occasion de consulter le blogue de M. Parizeau, vous constateriez qu'il a réagi avec courtoisie, sagesse et rigueur à certains des points que j'ai soulèvés ici.
    - Ainsi, il concède:"Un Québec indépendant garde le dollar canadien.
    La question est réglée depuis 1995. Dans le monde d’aujourd’hui, lancer une nouvelle monnaie est à peu près impossible. On peut la faire tomber en quelques jours. Il est maintenant établi, reconnu et accepté que si le Québec veut garder le dollar canadien, on ne peut l’empêcher. On perdra l’autonomie d’une politique monétaire."
    - Au sujet de la nationalité canadienne, il soutient qu'un Québec indépendant ne devrait pas s'opposer à la double nationalité, québécoise et canadienne, mais que dans cette nouvelle situation, le Québec n'a rien à faire de particulier. Il ne s'étend pas sur ce que devront faire ceux qui possèdent déjà la citoyenneté canadienne. Ils auront donc à présenter leur demande de passeport à Ottawa, et les nouveaux Québécois, nouveaux-nés et immigrants, auront à soumettre une demande de citoyenneté à Ottawa, et à observer les critères d'obtention de cette citoyenneté. Sans doute une résidence de trois ans au Canada.
    - Il rejette l'idée d'une élection référendaire: "Un référendum ne décide rien, il autorise. C’est à l’Assemblée nationale de décider.
    Cette dernière représente... le peuple tout entier. Mais, l’élection a porté sur plusieurs questions et pas seulement sur la souveraineté. On veut donc confirmer par un référendum la volonté claire du peuple de devenir indépendant.
    Je comprends fort bien que certains jugent qu’une élection serait suffisante mais les précédents ont été créés et les citoyens les ont confirmés."
    Nous sommes donc un peu mieux renseignés.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 novembre 2009

    Je ne suis pas d'accord sur le fait que le français écoperait. Au contraire, le fédéral n'aura pas le choix de cesser de charcuter notre loi 101. Il y aura des recours plus sévères pour que le français soit réellement notre langue nationale.
    Par contre, nous ne nous aidons pas du tout pour préserver le français. J'en ai plus qu'assez de voir le mot "leader"... Faites preuve de vocabulaire : chef, dirigeant, meneur, chef de file, porte-parole, pilote ou article de fond. Sept termes français pour désigner "leader"... Cet anglicisme est toléré ailleurs la francophonie, car l'Office de la langue française est corrompu par l'anglicisation.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 novembre 2009

    @ Monsieur Bousquet
    Dois-je comprendre du premier paragraphe de votre dernier commentaire que, si un reférendum était appelé sur le sujet dans les prochains mois, vous voteriez Non à l'indépendance du Québec parce qu'à votre avis celle-ci ne susciterait pas l'adhésion d'une majorité de Québécoisc? Et si oui, dans l'hypothèse où un tel reférendum aurait rejeté l'option de l'indépendance du Québec, vous auriez toujours pu alors vous dire que vous aviez raison, mais vous auriez également pu aussi vous dire que vous auriez probablement eu tort parce que, si plusieurs Québécois auraient pris la même décision que vous pour la même raison, ils auraient peut-être pu alors avoir été avec vous la raison qui aurait pu empêcher une majorité en faveur de l'indépendance. Bien-sûr, toujours dans l'hypothèse de la tenue d'un tel reférendum et, cette fois-ci d'un oui favorable à l'option de l'indépendance, vos auriez encore pu alors vous dire que vous aviez quand même raison parce qu'à votre avis la majorité en faveur de l'option aurait pu ne pas être asez forte: Fait que(comme vous avez l'habitude de dire), c'est pour cela qu'on tourne en rond et qu'on risque de le faire encore longtemps!

  • Gilles Bousquet Répondre

    19 novembre 2009

    M. Jean-François-le-Québécois, je suis d’accord avec plusieurs constatations dans sa thèse mais pas avec l’idée de demeurer dans la fédération actuelle. Je serais d’accord pour en sortir si ça devenait le désir d’une bonne majorité de Québécois, ce qui n’est pas le cas actuellement.
    Je ne crois pas que la simple séparation du Québec, la souveraineté pure » devienne LA solution de la majorité. Faudrait trouver une autre solution "entre les 2" acceptable économique et culturelle.

  • Georges Paquet Répondre

    19 novembre 2009

    Pour trouver des réponses à ses questions et pour comprendre pourquoi les souverainistes, Jacques Parizeau en premier, proposent que le Québec, si jamais il devenait indépendant, conserve le dollar canadien et le passeport canadien, Mme Helena n'a qu'à lire le livre de Jacques Parizeau et le programme du PQ.

  • Gilles Bousquet Répondre

    18 novembre 2009

    Faut faire la différence entre ce qui nous semble souhaitable et ce que nous pensons faisable. Exemple, il serait souhaitable un hiver court et un été long mais ce n'est pas faisable au Québec, principalement au nord de Chibougamau.
    Même chose au sujet de la souveraineté du Québec. Les souverainistes aimeraient ça, ils souhaiteraient avoir 75 % et plus de OUI à un référendum sur la souveraineté pure sans se soucier d'association ou de partenariat, ce qui fait l'objet de refus d'avance par le ROC, pendant les campagnes référendaires, du genre : Nous refuserons de négocier avec le Québec s'il veut se séparer.
    Pour obtenir 75 % de OUI, faudrait que le ROC commence à martyriser le Québec ou que l'objet du changement demandé soit autre chose que sa simple séparation qui est la souveraineté pure comme un genre de vraie confédération canadienne formée d'États souverains sur ce qu'ils pensent importants pour eux.
    Une idée adaptée entre ce qui se fait avec l'Union européenne et le Canada actuel...genre.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    18 novembre 2009

    @ Gilles Bousquet:
    Je dois vous avouer que je pensais que même vous, monsieur Bousquet, ne seriez pas d'accord avec sa thèse.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2009

    Je crois que bon nombre de Québécois ont développé une peur superstitieuse du troisième référendum. Comme un vendredi 13, ou passer sous une échelle, ou renverser du sel : ça appelle la malchance. Je ne suis pas d'accord pour un troisième référendum. Alors, quoi ? C'est aux génies de la politique de se tâter et de trouver quelque chose...Bon sang ! Vous savez tout ce qui se dit sur Vigile n'est connu de personne ou si peu. Prenez le trottoir et interrogez les gens. Invitez du monde chez vous et demandez si on connaît les raisons pour lesquelles on devrait faire l'Indépendance et avoir une République à nous. Serez-vous étonnés ? Moi pas.
    J'ai parlé justement à une professionnelle qui est pour l'Indépendance du Québec.
    J'ai parlé de la République du Québec. Vous savez ce qu'elle m'a dit ? " Une république c'est pas bon, ça ?" Ses yeux étaient pleins de suspicion. Vous croyez qu'elle est idiote, cave, inculte ? Non. J'ai beaucoup de respect pour elle. Elle n'a pas le temps de lire. Vigile.net? Elle connait le mot pas le journal !
    Quelqu'un a suggéré des conférences à la grandeur du Québec, des rassemblements d'informations, par quelqu'un comme JM Aussant, par exemple.
    On lui a signifié qu'il n'avait pas raison. Moi, je lui donne raison.
    Indépendants, il nous faudrait garder la piasse "anglaise" ? Je ne suis pas d'accord. Le passeport canadien ? Voyons ! Quand on divorce, on ne garde pas les joncs! Surtout pas son PORTRAIT !
    Le gros bon sens de Léon quand je lui ai demandé ce qu'il en pensait. "Pourquoi sortir du Canada si tu gardes ce qui fait pas ton affaire ?"
    QUÉBEC écrit sur mon passeport quand j'irai voir ma chère Irlande.
    Utopique ? Émotif ? Illusoire ?
    Quand voudra t-on tous la même chose...l'Indépendance de A à Z .
    Hélèna.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2009

    Patriotisme et Dignité contre réductionnisme
    Quand la « liberté » politique concédée au peuple canadien-français est la réussite d’Ottawa employant l’extorsion et les lois arbitraires depuis 1867, nous devons chercher, avec détermination, sortir de ce piège permanent en accédant à la pleine souveraineté, la meilleure des solutions.
    JLP

  • Georges Paquet Répondre

    18 novembre 2009

    M. Pomerleau simplifie tous les problèmes pour s'empêcher de voir la réalité en face.
    1- Sur la monnaie: Les provinces canadiennes représentent 100% de la masse monétaire et elles n'execent pas d'influence sur les décisons de la Banque centrale. Comment s'y prendra un Québec indépendant pour exrcer l'influence dont rêve M. Pomerleau?
    2- Au sujet de la citoyenneté et des passeports canadiens, M. Pomerleau se garde bien de réfléchir à ce que pensent les citpyens dont les enfants qui naitraient dans un Québec indépendant n'auraient pas la nationalité canadienne. Ce ne serait pas au Québec de déterminer les conditions à remplir pour obtenir une tellenationalité.
    3- La Francophonie. M. Pomerleau ne connaît sûrement pas bien le Canada pour penser que les canadiens, privés des Québécois, accepteront de contribuer financièrement à la Francophonie.
    Le reste est du "wishfull thinking", comme dirait Jacques Parizeau.
    Georges Paquet

  • Georges Paquet Répondre

    18 novembre 2009

    Cher Jean-François,
    Vous avez raison il faut écrire Sarkozy avec un "z". Mais s'il vous plaît, faites aussi attention au nom des autres. Paquet s'écrit avec un seul "t".
    Par ailleurs je ne cherche pas à brouiller les cartes, ni à convertir qui que ce soit. J'avais pensé qu'un site, ou qu'un quotidien était un endroit où on pouvait discuter et échanger des idées. Pas seulement un endroit pour se congratuler et pour échanger des idées toutes faites.
    Enfin, il serait intéressant, pour assurer une certaine valeur aux idées qui sont formulées ici, que chacun prenne son courage et ses responsabilités et ne se cache pas derrière un pseudonyme.
    Georges Paquet

  • Frédéric Picard Répondre

    18 novembre 2009

    C'est la vision de Parizeau, une vision encore teintée par le Lévesquisme. Je ne suis pas toujours d'accord avec Parizeau. Parizeau n'est pas un Dieu et on doit prendre quand même certaines choses avec un grain de sel.
    1) Chicane de voisins? Vous voulez vous chicaner? Pas de problèmes, payez la dette tout seuls. D'ici ce temps, achetez vous un 12 et une carabine ... On sait jamais.
    2) Politique monétaire. Pourquoi arrimer la politique économique du Québec sur celle du Canada ? Après tout, notre économie est beaucoup plus simmilaire et inter-reliée à celle des États-Unis. J'adopterait la piasse américaine, tant qu'à dire quelquechose de supposément sensé. En adoptant une monnaie arrimée, en français, un peu comme la livre écossaise ou le Franc CFP. De plus, si la suisse peut maintenir un Franc Suisse indépendant, ou Israel et le Shekel, je ne vois pas pourquoi le dollar québécois devrait être écarté. Finissons en avec le Lévesquisme. INDÉPENDANCE. Pas association. INDÉPENDANCE. point.
    3) Pourquoi les Québécois retiendraient la citoyenneté canadienne ? J'en veux pas. Je veux UN passeport, sur lequel il sera inscrit "Québec" ou "République du Québec". La première chose que je vais faire, le lendemain d'un oui, c'est écrire une belle lettre à citoyenneté Canada, leur demandant de répudier ma citoyenneté canadian.
    4) Les larmes sur la francophonies sont vaines. C'est déjà un organisme castré, sans réel pouvoir économique, décisionnel, militaire ou politique. Ce n'est guerre plus qu'un vague club social, ou on pense que le Français a quelquonque importance pour des pays comme la macédoine ou le Viet-nam. Le Canada dehors ? Voyons s'il veut continuer. Après tout, les acadiens resteront à Shediac le lendemain d'un oui. Même si le Canada quittait la Francophonie, profitons en pour faire un bon ménage et donner plus de dents à la langue française. Concentrons nos efforts sur les pays qui parlent VRAIMENT français pour faire valoir le français. Aidons les pays en développement qui parlent le français, de telle manière qu'on ne pourra pas tenter de siphonner des fonds artificiellement pour ... l'Albanie ou l'Égypte !

  • Georges Paquet Répondre

    18 novembre 2009

    Mme Guillot a raison. Le président Sarkozy pourrait être encore en poste en 2017 (date la plus rapprochée pour un troisième référendum au Québec (si on est très trèsoptimiste).
    Mais au sujet de la monnaie et du passeport, Mme Guillot ne peut pas douter que tous les leaders politiques souverainistes ne répèteront pas l'erreur de René Lévesque en 1977, de parler d'un dollar québécois. Il a du battre en retraite si rapidement, devant le doute immense qui s'élevait sur la valeur éventuelle de cette monnaie, qu'aucun leader réaliste ne reprendra cette proposition. Au sujet du passeport canadien, on est à peu près dans le même domaine. Aucun parti politique souverainiste ne prendrait le pouvoir en ayant à son programme la disparition de la citoyenneté canadienne pour tous les Québécois, au landemain d'un référendum gagnant. Les conditions gagnantes ne seraient plus là du tout.
    Georges Paquet

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2009

    UN. Période d'ajustement.
    Nous ne sommes plus dans le paradigme du Grand Soir où l'ultime rapport de force entre deux État devra mener à la rupture du cadre constitutionnel en un coup. Le nouveau paradigme, c'est celui d'assumer systématiquement les rapports de forces favorables ,qui sont multiples, jusqu'à la rupture du cadre constitutionnel. Le Referendum ou élection décisionnel ne fera que reconnaitre de jure ce qui est réaliser de facto. Perturbations ou mourir étouffé, avons nous le choix.
    DEUX. Le dollar canadien.
    Le Québec n'a pas de voix à la Banque du Canada. Pourra t il en avoir une à titre d'État souverain possédant le quart de la masse monétaire de cette devise. Le rapport de force détermine le statut; le Québec aurait la possibilité de flushér cette devise pour une autre (USD ou Unité peg). Il est à prévoir que le statut de la Banque du Canada devra s'ajuster à cette nouvelle réalité pour ne pas diminuer sa masse critique (stabilité).
    TROIS. La Double citoyennetés ne concerne qu'Ottawa. Ce sera à eux et aux citoyens à gérer leurs affaires. L'État du Québec ne fait que permettre, comme d'autres pays, que ses citoyens puissent avoir une autre citoyenneté. Le reste ne lui appartient pas.
    QUATRE. Le Canada (ROC) se retirera t il de la Francophonie ? La diplomatie étant l'art de rndre l'influence efficace, c'est dans son intérêt d'y rester pour exercer son influence. Le bilinguisme institutionnelle n'a pas empêché l'assimilation francophone dans le ROC; (dans l'exacte mesure de leur distance au Québec). Le Québec avec les capacités d'un État souverain pourra t il être un puissant levier culturel pour les franco-ontariens et acadiens. Sans aucun doute.
    CINQ: Le cadre de l'entente du libre échange s'appliquera parce qu'il correspond aux intérêts des trois parties, C'est la la formule la plus simple. Si le Canada hésite ou blogue, les États Unies pourront brandir une clause pour remettre en question le traité et le renégocier à son avantage en jouant le Québec contre le Canada. Cette clause, personne n'en parle dans le ROC: Il s'agit de celle qui oblige le Canada à garantir la libre circulation des biens sur son territoire; hors son territoire serait coupé en deux par un Québec non assujettie au Traité !
    SIX: La reconnaissance du Québec comme État souverain. Un problème qui était régler en 1995 avec la France et qui semble être remis en cause; mais est-ce que Sarkosy le pion de Desmarais peut à lui seul déterminer la politique de la France à cet égard, à supposé qu'il soit là pour jouer ce rôle. La déclaration fut faite pour défendre les intérêts de Desmarais dans le ROC.
    JCPomerleau

  • Tremblay Sylvain Répondre

    18 novembre 2009

    Le point 4 concernant l'avenir du français au Canada-anglais est intéressant, mais ce n'est définitivement pas un obstacle à la souveraineté ou l'indépendance du Québec, car les politiques canadienne et québecoise non souverainiste ou indépendantiste tendent inexorablement vers l'assimilation des francophones du Québec aux anglophones, ce qui est un danger extrême pour nous, et si on perd la partie, tous les francophones du Canada-anglais la perdront aussi en même temps. C'est donc comme une question de vie ou de mort: ou on se dégage du Canada, ou on est faits.
    D'un autre côté, le Canada-anglais n'est pas si anglophone que ça, il se cache derrière la particularité francophone du Canada pour se différencier des États-unis. Ce ne sont que des immigrants qui n'ont pas voulus s'assimiler à nous en parlant français; ils ont pensé que la Nouvelle-France devenant britannique après le Traité de Paris n'était qu'un prolongement de la Nouvelle-Angleterre, donc anglophone, sans tenir compte du tout que c'était une colonie francophone. Ils ont fait rase-motte de nous. Pour eux, nous n'étions pas du vrai monde, ce pays-là leur appartenait et c'est nous qui devions nous assimiler à eux ou s'effacer, s'en aller. Normalement, avec l'Acte de Québec par la suite, ils auraient dû se réaligner et considérer que c'est eux qui devaient s'assimilier à nous, mais la colère des colons de la Nouvelle-Angleterre s'est répandue comme une traînée de poudre ici, de sorte qu'ils ne pouvaient s'identifier à nous sans passer pour des collaborateurs ou des colons anglais de seconde classe, i.e. des colons anglais qui parlent français.
    Après la révolution américaine, les anglais du Canada ne pouvaient plus se considérer comme un prolongement de la Nouvelle-Angleterre, mais ils ont gardé les mêmes idées anti-francophones, et se sont organisés pour nous dominer et nous assimiler à leurs idées et à leur langue. Drôle de comportement pour des immigrés et des réfugiés de guerre ou politiques!
    Dans ce contexte, la situation est devenue intenable pour nous. Si nous pouvions se poser en maîtres chez-nous et prendre le contrôle du Canada, dire qu'ici on parle français, c'est notre langue officielle, la question des francophones hors-Québec ne se poserait pas. Les anglophones devraient s'y plier. Mais c'est un idéal, une utopie, Tout au plus pouvons-nous prendre le contrôle du Québec, et c'est ce qu'on appelle la souveraineté ou l'indépendance.
    Dans ce contexte, les francophones du Canada-anglais restant devront s'affirmer comme le peuple originel de chaque province, du moins celles couvertes par l'ancien Canada ou Nouvelle-France. À celà, les anglais ou anglophones ne peuvent guère s'y opposer car c'est un fait historique; je pense qu'ils vont y penser à deux fois avant de faire du Canada restant un pays strictement anglophone. Quand ils n'auront plus de reine ou de roi anglais pour justifier leur langue officielle, ils seront complètement désemparés et supplieront les francophones de les protéger contre une assimilation inéluctable par les États-Unis. Malgré qu'ils admirent beaucoup ce pays, je ne pense pas qu'ils aient beaucoup envie d'en faire partie!
    Alors, la souveraineté ou l'indépendance du Québec n'enlève rien à l'histoire du Canada historique ou Nouvelle-France, dans son prolongement jusqu'à aujourd'hui, français dans l'âme mais anglais par contrainte. Comme province, d'ailleurs, nous ne pouvons guère aider les autres provinces à passer au français. Comme état, je ne sais pas; nous donnerions du moins l'exemple de ce qu'est un pays francophone en Amérique du Nord. Par contre, un autre pays anglophone, formé du Canada restant ou d'une autre province, n'aurait guère de signification et serait la proie imminente des États-Unis.
    C'est la particularité française du Canada qui en fait un pays différent, humain, attrayant et attirant. Les francophones hors-Québec resteront la raison d'être du Canada-anglais advenant la souveraineté ou l'indépendance du Québec, comme avant, mais il se pourrait qu'ils leur donnent plus de pouvoir pour leur donner un visage plus francophone, étant donné que le Québec ne sera plus là pour leur assumer cette foncton essentielle. C'est plus une évidence qu'un espoir aléatoire pour moi.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2009

    Ce texte est intéressant à lire. Ici, tout s'interprète selon qu'on ait une mentalité fédéraliste ou une mentalité souverainiste.
    Monsieur Parizeau, Madame Marois et les indépendantistes ont une mentalité souverainiste. Ils ne se demandent pas si les autres sont favorables ou non à la Souveraineté, ils se demandent si ces autres trouveront un avantage à négocier des ententes avec un Québec souverain.
    Il y aura turbulence, mais cette turbulence sera probablement positive entrainant même (à mon humble avis) un boom économique et démographique dans ce nouveau pays français d'Amérique.
    L'indépendance n'est pas perçue de la même façon par des mentalités différentes. Selon moi, un souverainiste a plus confiance en l'avenir et en ses propres moyens qu'un fédéraliste.
    La question fondamentale que la "province" de Québec doit se poser est, selon moi: s'organiser ou se faire organiser?

  • Gilles Bousquet Répondre

    18 novembre 2009

    Je crois que vous faites erreur M. Le Sieur, M. Paquet me semble penser que la fédération actuelle est préférable à toute autre chose.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2009

    Tout un beau programme que vous nous dressez là monsieur Paquet !!
    L'ennui, c'est que 3 ans avant les présidentielles ( soit 2004 ) personne ne savait que Sarkozy serait président. Je ne vois pas bien comment notre Petit Caporal va faire pour récupérer tous les suffrages qui lui sont très défavorables en ce moment.
    Tout dépendra pour l'issue de la présidentielle de 2012 ( qui donnera mandat jusqu'en 2017 et non 2015 comme vous le dites ) si une autre personnalité de quelque bord politique que ce soit émerge avec suffisamment de force pour que les français votent majoritairement pour cette personnalité. Pour l'instant, vu qu'on ne sait même pas qui sera candidat, je ne vois pas bien comment on peut faire des plans sur la comète comme ça.
    Quant à ce que Parizeau a pu dire ou écrire, ou ce que vous pouvez écrire, il me semble tout de même que les premiers concernés ( à savoir les Québécois) auront tout de même à sa prononcer d'une façon ou d'une autre pour savoir quel horizon ils envisagent, que ce soit de prendre ou non l'indépendance, tout comme d'avoir ou non leur propre monnaie, d'émettre eux mêmes leurs passeports ou non etc...
    Vous allez bien vite en besogne Monsieur, vous faites comme si ce que Parizeau avait écrit, souhaité, plannifié SOIT déjà acquis, on en est pas mal loin il me semble non ? Alors vos pronostics sur les pronostics de Parizeau, vous pouvez bien les avoirs, bien malin sera celui qui pourra nous dire avec certitude quel sera l'avenir du Québec aujourd'hui.
    Si déjà les libéraux cessaient de tout faire pour dégoûter les citoyens de la politique et d'aller voter, ça sera un grand pas de fait.. les taux d'abstention font que la démocratie en finit par ressembler de plus en plus à celles des républiques bananières. Et ça, je crois bien que c'est ce qu'il y a de plus inquiétant.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2009

    Monsieur Bousquet,
    Voilà enfin quelqu'un qui pense comme vous. Sondez donc ce M. Paquette sur l'ouverture du Canada pour une véritable confédération. Il vous donnera certainement l'heure juste, puisqu'il a fait partie de missions diplomatiques pour ce pays auquel le Québec est inféodé.
    Guy Le Sieur
    Vive la République de l'Amérique française

  • Gilles Bousquet Répondre

    18 novembre 2009

    Assez d'accord avec tout ça sauf l'idée que la France à moins de pouvoir que le Québec actuel.
    Suite à ça, on peut penser que la souveraineté pure "la simple séparation du Québec" ne se fera pas. Le plus loin que le Québec puisse aller vers l'autonomie est, une vraie confédération canadienne qui serait une association de 2 à 5 États souverains.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    18 novembre 2009

    @ George Paquette:
    Vous écrivez: la position du président Sarkosy, auquel on accorde facilement la chance d’obtenir un second mandat...
    J'ignore d'où exactement vous tenez ce renseignement concernant Sarkozy (oui, avec un z), mais ce n'est aucunement ce que j'ai pu lire à son sujet...
    Il a, pour ainsi dire, fait un fou de lui-même de nombreuses fois, dont lors d'une rencontre de plusieurs chefs d'états (l'an dernier) où il a failli provoquer un incident diplomatique. Certains, préférant conserver l'anonymat,l'ont traité d'imbécile... Et c'est présentement, à différents niveaux le bordel, sous son administration, en France.
    Mentionnons qu'en France, la décision éventuelle de reconnaître ou non le Québec comme un nouveau pays, n'appartiendrait pas de façon exclusive à Nicolas sarkozy. Pas du tout.
    Par ailleurs, monsieur Paquette, j'ai pu lire deux ou trois de vos textes sur Vigile récemment et, comme vous semblez nouveau sur ce site, je dois vous dire que si vous voulez ici, nous vendre l'idée de la belle unité canadienne, vous n'êtes vraiment pas à la bonne place!
    Ou, essayez-vous de brouiller les cartes?
    Vigile, c'est un site sur lequel on parle des manières possibles de faire l'indépendance; la question de son bien-fondé, ne se pose même pas!