L’affaire Le Québécois

Quelle déception, ce PQ et son chef!

Et dire que dans le dossier des plaines d’Abraham, ce sont Falardeau, le Réseau de résistance du Québécois, le journal Le Québécois, la Société Saint-Jean-Baptiste et Impératif français qui sont allés au front et ont fait reculer le fédéral alors que le PQ se cachait dans les buissons!

Tribune libre

Je ne connais pas personnellement Patrick Bourgeois, je le trouve parfois un peu imbu de lui-même, je ne suis pas encore membre du RRQ, mais je suis abonné au journal Le Québécois.
Je ne dépends d’aucun ancien ou futur ministre « provincial » pour vivre, mon père m’a enseigné à me tenir debout et j’ai la liberté de dire ce que je pense.
Je suis outré du sale coup « en bas de la ceinture » du PQ envers le journal Le Québécois et outré est un mot doux dans les circonstances.
Que des députés bien payés par nous contribuables, sensés défendre et promouvoir le pays du Québec en se disant souverainistes, tentent d’intimider les dirigeants d’un des seuls journaux indépendantistes en se rangeant servilement dans le camp des Desmarais-Charest, ça me révolte!
J’ai toujours été curieux de constater combien et quels députés du PQ payaient des annonces dans le journal Le Québécois. Je me disais que c’étaient sans doute les plus indépendantistes et les plus courageux, étant donné que les gens qui signaient des articles dans ce journal ne les faisaient sans doute pas autoriser préalablement par les instances du Parti.
Je pense qu’il faut devant cette bavure des dirigeants péquistes que le plus grand nombre d’indépendantistes et de péquistes :
1. s’abonnent au journal Le Québécois et l’encouragent de toutes les façons possibles,
2. protestent auprès de leur député et de la chef du PQ, et
3. mettent en garde leur député bloquiste de ne pas faire la même gaffe, mais plutôt d’intensifier leur appui financier et autre au journal Le Québécois.
Comme indépendantiste, je n’ai pas encore digéré la façon dont les dirigeants péquistes se sont associés discrètement ou ouvertement au clan Desmarais pour traîner dans la boue :
1. monsieur Jacques Parizeau qui n’a fait que dire la vérité suite au référendum volé de 1995, et
2. monsieur Yves Michaud en décembre 2000,
deux leaders du mouvement indépendantiste qui avaient les mains libres pour pouvoir dire ce qu’ils pensaient et bien représenter les intérêts supérieurs de la nation.
Maintenant le PQ ose récidiver, alors qu’au cours des deux dernières élections générales, il n’a même pas réussi à obtenir l’appui de 20 % des électeurs québécois alors que plus de 40 % de ceux-ci sont indépendantistes!
Et dire que dans le dossier des plaines d’Abraham, ce sont Falardeau, le Réseau de résistance du Québécois, le journal Le Québécois, la Société Saint-Jean-Baptiste et Impératif français qui sont allés au front et ont fait reculer le fédéral alors que le PQ se cachait dans les buissons!
Montréal, le 21 février 2009
P.-S. M. Luc Archambault, merci de ne pas me répondre!


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