Prise d’otages par des djihadistes: des précédents en France

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La France islamisée nous donne un avant-goût de ce que sera le Québec de demain

La prise d’otages dans un supermarché de Trèbes vendredi par un homme se réclamant de l’ÉI est un mode opératoire déjà utilisé à plusieurs reprises en France ces dernières années par des djihadistes.



L’Hyper Cacher


Le 9 janvier 2015, Amedy Coulibaly, un délinquant devenu un islamiste radical en prison, fait irruption dans une supérette casher, l’hyper Cacher, à Paris et tire sur les employés et les clients à la kalachnikov.


Après avoir déjà tué une policière à Montrouge (banlieue parisienne) la veille, il tue quatre personnes et prend les autres en otages, dont des clients qui s’étaient réfugiés dans une chambre froide au sous-sol. Il leur parle, explique que son geste est une «vengeance» pour les persécutions dont sont victimes les musulmans dans le monde.


Quatre heures après le début de son attaque, les forces de l’ordre donnent l’assaut et le tuent.


L’imprimerie de Dammartin


Le même jour, dans une action coordonnée avec la prise d’otages de Coulibaly, deux frères, Chérif et Saïd Kouachi, en fuite depuis deux jours après avoir tué 12 personnes au siège de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo à Paris, s’introduisent dans une imprimerie à Dammartin-en-Goële, dans la région parisienne.


Apercevant les deux hommes armés, le patron de l’entreprise demande à son employé d’aller se cacher et va lui-même au devant des assaillants, qui le laissent partir.


L’employé, réfugié dans un minuscule placard sous un évier, envoie des indications par SMS aux forces de l’ordre. Il est libéré huit heures et demie plus tard, lorsque les forces de l’ordre tuent les frères Kouachi.


Le Bataclan


Le 13 novembre 2015, trois assaillants tirent sur la foule présente dans la salle de spectacle parisienne du Bataclan en plein concert des Eagles of Death Metal. Après le carnage du rez-de-chaussée (90 morts), deux jihadistes montent à l’étage et rassemblent plusieurs otages sur les balcons. Aucun ne sera tué.


Pendant que leur complice, resté au rez-de-chaussée, est abattu par la police, les deux autres jihadistes se retranchent avec une douzaine de spectateurs dans un couloir, pour un huis clos de deux heures.


Les policiers nouent d’abord le contact au téléphone avec les jihadistes qui réclament un négociateur, préviennent qu’ils ont des otages «à décapiter» et des ceintures explosives.


Puis vient l’assaut. Derrière un bouclier roulant de 180 kg, les policiers avancent sous le feu des jihadistes. Lorsque les otages parviennent à passer derrière les policiers, ces derniers ouvrent le feu. Un assaillant est abattu, l’autre se fait exploser.