Décès de l'ancien journaliste et pédagogue acadien Réjean Paulin

Pour l’amour du français

« Votre langue n’est pas la mienne », dit Denise Bombardier à l’intention des francophones minoritaires »

Raison du refus:
Trop de citations. Merci de votre compréhension.

 




« Né à Sept-Îles en 1955 de parents acadiens, l'ancien journaliste et pédagogue Réjean Paulin a traversé le Canada et l’Europe francophone en pratiquant son métier de journaliste. Il en parlait dans ses écrits. Partout où il voyageait, il recensait les accents, les régionalismes et les couleurs locales de la langue française. »

Quoique M. Paulin soit surtout réputé pour la défense des enjeux du français hors Québec, il n’en demeure pas moins qu’il a contribué grandement à la défense de notre langue nationale chez les minorités francophones hors Québec. Conséquemment, j’ai cru qu’il avait sa place sur la tribune libre de Vigile.

« Daniel Tremblay, son collègue depuis 18 ans, se rappelle d’un éducateur qui prônait la polyvalence comme le plus grand atout de la relève du journalisme francophone, et qui modifiait ses plans de cours en fonction des demandes du marché du travail. Selon M. Tremblay, M. Paulin mettait aussi ses étudiants en journalisme au défi d'explorer les communautés francophones à travers le pays. Ce qu’il avait à cœur, c’était la survie de la francophonie au Canada, lance-t-il. : ''Allez dans l’Ouest, allez dans les Maritimes… Les journaux et les radios ont besoin de vous''

https://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/le-journaliste-éducateur-et-militant-pour-la-langue-française-réjean-paulin-est-mort/ar-BBZCpPH?ocid=spartandhp

« Votre langue n’est pas la mienne », dit Denise Bombardier à l’intention des francophones minoritaires »

Dans un article publié dans le journal fransaskois L’eau vive en date du 11 novembre 2019 sous le titre Le droit à son français et Denise au pays des Francos, Réjean Paulin revient sur le documentaire de Denise Bombardier sur la francophonie canadienne dans lequel entre autres, Mme Bombardier reprend un jeune Franco-Ontarien qui venait d’employer le verbe « supporter » dans le sens d’ « appuyer ». 

« Votre langue n’est pas la mienne », dit Denise Bombardier à l’intention des francophones minoritaires. Or, des années passées en France, au Québec, en Acadie, en Saskatchewan et en Ontario m’ont fait entendre bien des sons français qui ne sont pas les siens, ni les miens, ni les vôtres probablement. Mais ils sont nôtres… Faut-il toujours parler lexique en poche? Répondre oui à cette question priverait la langue française de tous ses accents et de ses couleurs locales. Impensable et inconcevable. »

« Bien sûr, il ne faut pas fermer les yeux sur ce nuage noir qu’est l’assimilation. En proportion, la composante francophone du Canada rétrécit, mais admettons-le, elle augmente toujours en nombre… S’il en est ainsi, c’est parce que des Francophones se lèvent chaque matin en faisant un choix linguistique qui vient du cœur, à deux pas du dépanneur du coin où tout se passe en anglais. C’est avec ténacité qu’ils contribuent au rayonnement de la langue parlée au Québec. Ils sont sur la ligne de front… »

Les francophones hors Québec méritent, à mes yeux, que nous les considérions pour les efforts qu’ils démontrent pour conserver vivante notre langue française dans un pays où ils doivent se battre inlassablement pour faire valoir leurs droits.

https://leau-vive.ca/Rejean-Paulin/le-droit-a-son-francais-et-denise-au-pays-des-francos-1


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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