[Jean-François Landry->32153], candidat à la maitrise en science politique, a écrit dans la page Idées du Devoir, que «les jeunes souverainistes pensent que le fédéralisme canadien n’a rien à offrir au Québec et que la constitution canadienne est irréformable. Or la marche vers l’indépendance est encore bien pire ».
Ce qui est surprenant dans sa conclusion, c’est qu’il oublie de préciser que le Canada, lui, est un pays souverain qui ne tient pas à se réformer et que le Québec n’est justement qu’une province, une nation annexée, soumise au cadre politique d’une autre, et vulnérable aux dictats de centres de décision qui lui échappent. Il est difficile pour un pays souverain d’influencer la politique intérieure d’un autre, alors comment une nation sous l'emprise d'une autre pourrait-elle y arriver? L'indépendance est à la portée des Québécois, la réforme de la constitution d'une autre nation ne l'est pas.
Ailleurs dans son texte, il rappelle que « le retrait du Québec de la fédération canadienne entraînerait la perte de revenus pour le trésor québécois en vertu de la péréquation ». A-t-il déjà calculé, une fois les transferts aux provinces et aux particuliers soustraits, combien il en coûtait aux Québécois pour les services qu'Ottawa fournit? Il en coûte entre 15 et 20 milliards, c’est plus que le budget de tous les ministères québécois, à l’exception de la santé et de l’éducation, RÉUNIS! C’est très cher, pour une armée, une poste, une administration des pêcheries qui ne nous représentent que très peu ou mal.
Enfin, il tient à nous rappeler que « les parlements écossais et québécois n’ont pas la compétence de déclarer unilatéralement l’indépendance », parce que l’Inde, la Chine ou les Amérindiens avaient reconnu à la couronne britannique une compétence, avant que cette dernière ne les envahisse? « UN PEUPLE EST UN PEUPLE EST UN PEUPLE », la souveraineté ça ne se demande pas, ça se prend. On est souverain parce qu’on décide de l’être, que l’on s’affirme, et surtout, parce que désormais, on agit par soi-même. Il sera toujours plus facile de s’épanouir en développant des initiatives et de l’expérience qu’en stagnant parce qu’un autre agit à notre place.
Un peu de pédagogie?
Politique 101
réplique au texte « La leçon écossaise » de Jean-François Landry
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