Plus de 170.000 morts civiles en Irak: Blair exprime sa «peine» et ses «excuses»

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Ça ne ressuscite pas les morts

Qu'est-ce qu'on fait si l'on est coupable de quelque 170.000 morts? Demandez-le à Tony Blair! Une fois ça vous arrive, il faut présenter ses excuses!
Suite aux révélations de John Chilcot sur l'implication du Royaume-Uni dans la guerre en Irak en 2003, l'ancien premier ministre britannique Tony Blair a daigné exprimer sa "peine", ses "regrets" et ses "excuses"… Mais sont-ils utiles pour quelque 170.000 civils violemment tués en raison de ses décisions qu'il regrette aujourd'hui?
Le Royaume-Uni n'avait pas d'option de suspendre l'invasion en Irak et Tony Blair dit avoir pris cette décision avec le cœur lourd. La décision qui a coûté documentés, alors qu'au total le nombre des morts, les combattants inclus, est estimé à 251.000.
Et une douzaine d'années plus tard, M. Blair exprime ses regrets.

"C'était la décision la plus difficile que j'ai jamais prise, je l'ai prise de bonne foi. J'en endosse l'entière responsabilité. J'exprime ma peine, mes regrets et mes excuses", a déclaré l'ex-chef du gouvernement britannique lors d'une conférence de presse à Londres.

Il était important que les Etats-Unis ne battent pas seuls sur le sol irakien contre la terreur, a ajouté M. Blair. Est-il donc là la raison de l'"impossibilité" d'ajourner l'invasion, dans la nécessité de soutenir l'ami au besoin en volant les vies à centaines de milliers de personnes…
Au Royaume-Uni, dans le cadre de l'enquête sur la légalité de la participation des troupes britanniques dans la guerre en Irak, 29 lettres de l'ex-premier ministre britannique Tony Blair à l'ancien président américain George W. Bush ont été publiées le 5 juillet. Des députés britanniques avaient déjà l'intention, en amont, de lancer des poursuites judiciaires à l'encontre de Tony Blair dans le cadre de l'enquête sur les circonstances de la participation de Londres dans l'intervention internationale en Irak en 2003.
La commission dirigée par l'ancien vice-ministre permanent des Affaires intérieures du Royaume-Uni John Chilcot, étudie la légalité des ordres sur la participation à l'invasion de l'Irak. Les dernières audiences publiques ont eu lieu en 2011, cependant, la publication des résultats a à plusieurs reprises été reportée depuis lors.


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