Nouveau chapitre pour la saga judiciaire de Trans Mountain

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La saga Trans Mountain se poursuit


La Cour fédérale d’appel doit entendre pendant trois jours les arguments de groupes autochtones qui s’opposent au projet d’expansion de l’oléoduc Trans Mountain, soutenant ne pas avoir été adéquatement consultés par les autorités fédérales.




Les audiences prévues à Vancouver permettront aux Premières Nations de Coldwater, Squamish et Tsleil-Waututh d’expliquer pourquoi elles considèrent que la deuxième ronde de consultations tenues par le gouvernement relevait plutôt de l’opération de relations publiques.


Cette contestation judiciaire est la dernière en lice contre l’expansion annoncée en 2013 de ce pipeline racheté, depuis, par Ottawa. L’augmentation de la capacité de transport de Trans Mountain devrait permettre à l’Alberta de mieux écouler son pétrole vers les marchés internationaux.


Les travaux sont en cours depuis l’été, mais la forte opposition au développement de l’oléoduc jusqu’en cour crée un climat d’incertitude, soutient le directeur des marchés de l’Association canadienne des producteurs pétroliers, Marc Pinney.


« L’une des choses dont l’industrie a besoin pour faire face à des jours plus sombres est une forme de certitude », explique-t-il.


Une victoire des Premières Nations en cour pourrait en effet miner la confiance des investisseurs dans l’industrie pétrolière canadienne.


Pour le grand chef de l’Union des chefs autochtones de la Colombie-Britannique, Stewart Phillip, les préoccupations environnementales des Premières Nations n’ont pas été entendues et restent le fer de lance de leur bataille.




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