Nous vivons «la pire crise de foi» que l’humanité ait connue, selon Jean Tremblay

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Malgré sa maladresse, l'ex-maire de Saguenay exprime le malaise de la société libérale-libertaire en manque de repaires


Nous vivons «la pire crise de foi» que l’humanité ait connue, selon l'ancien maire de Saguenay Jean Tremblay.«C’est la pire crise de foi que l’humanité ait connue», a-t-il lancé sur QUB radio, jeudi, concernant l’époque actuelle. 


Dans la foulée du retrait du crucifix à l’Assemblée nationale, l’animateur Vincent Dessureault a souhaité prendre le pouls de l’ancien maire de Saguenay, très attaché à la religion catholique. 


«C’est pas parce que les gens ne croient plus que Dieu n’existe plus», a martelé M. Tremblay durant l’émission «Dess». 


Devant les arguments évidents de l'animateur concernant la neutralité religieuse et la laïcité de l’État, Jean Tremblay a rétorqué que, à son avis, il n’y a pas plusieurs dieux. «Y’a pas deux, trois dieux. Tu peux l’appeler comme tu veux, mais c’est le même», a-t-il prétendu. 


Il est persuadé que le désintérêt des gens envers la religion est en partie responsable du fait que les gens sont moins heureux de nos jours.  





  


«Personne va venir me démontrer, aujourd’hui, avec le record mondial de pilules antidépresseurs et avec la mari [cannabis] qu’on se sent obligés de prendre, qu’on est nécessairement plus heureux que nos parents et nos grands-parents.» 


«On veut faire disparaître l’image de Dieu de partout», a déploré l’ancien maire, qui est également réfractaire à plusieurs décisions de société comme l’aide médicale à mourir. 


«C’est Dieu qui décide quand on meurt, a dit M. Tremblay. Si Dieu a permis qu’on ait des pilules pour permettre qu’on ait moins de souffrance», c’est qu’il voulait choisir de l’heure de notre trépas, selon les croyances de l’ancien élu. 


«Et le cannabis? Dieu l’a permis aussi?» a questionné Vincent Dessureault. «Je trouve, personnellement, que si quelqu’un a vraiment besoin de ça pour être heureux, il doit pas vraiment l’être. On pense qu’on évolue et qu’on s’en va dans la bonne direction. Mais il n’y a plus de famille. Les gens changent de conjoints tous les cinq ans», s’est désolé Jean Tremblay.