La jeune femme de 22 ans qui a été assassinée mercredi soir, à Sainte-Foy, travaillait dans le domaine du sexe depuis plusieurs années.
Le corps violenté de Marylène Lévesque a été retrouvé à l’hôtel Sépia vers 23 h 35, après qu’un homme de 51 ans eut confessé le meurtre aux autorités.
Durant la nuit et tôt jeudi matin, les enquêteurs du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) ont passé au peigne fin la chambre d’hôtel et les environs.
Selon les informations obtenues par Le Journal, la jeune femme était une travailleuse du sexe depuis plusieurs années.
Dernièrement, elle travaillait dans un salon de massage érotique à Québec. Elle résidait au Saguenay–Lac-Saint-Jean, d’où elle était originaire. Elle venait dans la région quelques jours par semaine pour son boulot.
Toujours selon des témoignages recueillis, la victime a connu une enfance très difficile.
- Nancy Roy, directrice générale de l'Association des familles de personnes assassinées ou disparues, était à Dutrizac sur QUB radio:
Des clients étonnés
L’hôtel Sépia, où s’est passé le sordide événement, était plein à craquer mercredi soir. Plusieurs clients ont été surpris d’apprendre la nouvelle, eux qui n’avaient rien entendu.
«J’étais à deux chambres de l’événement. Je suis revenu à ma chambre après le souper, vers 18 h 30. Apparemment, tout était déjà arrivé», a ajouté Denis Plante, de Valleyfield.
Une cliente, Catherine Methot, a même eu besoin d’être rassurée par la direction de l’hôtel.
«Aucun mot»
Déjà jeudi, des proches ont livré de vibrants témoignages du passage de Marylène Lévesque dans leur vie.
Encore sous le choc et dans l’incompréhension, ils ont préféré lui envoyer un message d’amour, plutôt que de jeter leur dévolu sur le présumé meurtrier.
«J’ai aucun mot pour décrire tout le mal que je peux ressentir. Tout peut basculer en une seconde. Je t’aime de tout mon cœur, veille sur nous tous de là-haut. Tu me manques déjà», laisse tomber son conjoint, Gabriel Truchon.
«Je ne réalise pas que t’es partie. Tu n’étais pas censée partir comme ça. Veille sur nous, je sais que tu es bien où tu es et [...] repose-toi tu l’as tellement mérité mon bébé», écrit Claudia Boivin.
«La première fois que je t’ai rencontrée, j’ai tout de suite su que tu étais quelqu’un d’extraordinaire. J’ai côtoyé une personne unique qui voulait le bonheur de tous. [...] Je t’aime», ajoute Stéphanie Laquerre.
— Avec la collaboration de Diane Tremblay