Mer Noire : face à la Russie, l'Otan décide de renforcer sa coopération avec la Géorgie

B3cd570f46c5fbd76dae814da982407e

La Géorgie craint l'impérialisme russe

L'Otan a annoncé l'intensification de ses échanges d'informations avec la Géorgie, qui espère un jour pouvoir rejoindre l'alliance, en assurant réagir à la «présence renforcée» de la Russie en mer Noire.


Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Alliance atlantique, a annoncé ce 6 décembre que l'Otan allait intensifier sa coopération avec la Géorgie, l'un de ses partenaires les plus fidèles à l'Est, grâce à un échange d'informations avec ses garde-côtes en mer Noire afin de faire face à la «présence renforcée» de la Russie.


«Nous sommes très  favorables à un renforcement de la coopération avec les garde-côtes géorgiens, par un échange d'informations, parce que la mer Noire revêt une grande importance pour la Géorgie mais aussi bien sûr pour l'Otan», a déclaré Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Alliance atlantique, lors d'une conférence de presse à Bruxelles.


«Nous avons observé une présence renforcée de la Russie en mer Noire et nous voyons une augmentation de la présence militaire russe en Crimée», a expliqué Jens Stoltenberg au deuxième jour d'une réunion des chefs de la diplomatie de l'Alliance à Bruxelles. L'Otan avait déjà décidé en février de renforcer sa présence navale en mer Noire, dans le cadre de sa politique de dissuasion en réaction à l'attitude qu'elle juge menaçante de la Russie depuis l'éclatement du conflit ukrainien en 2014.



La Géorgie nourrit l'ambition de rejoindre l'Otan et espère que les dirigeants de l'Alliance, qui assurent depuis dix ans que «leur porte est ouverte», enverront un signal positif à ce propos lors de leur prochain sommet à Bruxelles, en juillet 2018. «La Géorgie a tous les outils qu'il lui faut pour avancer vers une adhésion», a estimé Jens Stoltenberg à l'issue d'une réunion des chefs de la diplomatie de l'Alliance avec leur homologue géorgien Mikheil Janelidze.