Marine Le Pen prédit «la mort de l’UE»

Un autre modèle « fondé sur la souveraineté et la liberté de chaque nation »

Marine Le Pen a prédit «la mort de l’UE et la fin de la mondialisation sauvage» lors de son meeting qui s’est tenu le 26 mars à Lille. La candidate affirme vouloir retrouver la grandeur française en se réappropriant les souverainetés territoriale, législative et monétaire du pays.

Marine Le Pen, candidate du Front national à la présidentielle, a indiqué dimanche lors d'une réunion publique à Lille que l'Union européenne allait « mourir », parce qu'elle avait l'intention de soumettre la sortie de l'UE à un referendum si elle arrivait au pouvoir.

« L'Union européenne va mourir parce que les peuples n'en veulent plus. Nous allons changer d'Europe, car l'idée européenne est mise à mal par ces fossoyeurs que sont les fédéralistes », a-t-elle souligné, en ajoutant que « les pays hégémoniques [de l'Europe] sont destinés à périr ».

En outre, Marine Le Pen s'est attaquée à la mondialisation et a promis de sauver le peuple français contre la disparition de l'identité et de la souveraineté.

« La globalisation sauvage est une grande broyeuse, elle a l'ambition de précipiter les peuples », a déclaré la candidate, qui envisage de changer l'Europe actuelle contre un autre modèle « fondé sur la souveraineté et la liberté de chaque nation ».

Elle a aussi martelé que « l'heure de la défaite des mondialistes [de François Fillon et d'Emmanuel Macron] est venue ».
Selon les derniers sondages, Marine Le Pen figure en tête des intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle avec 25 % des voix en sa faveur. Néanmoins elle est talonnée de près par Emmanuel Macron, en recule d'un pour cent (24 %) et François Fillon qui reste, quant à lui, stable (19 %) selon le sondage Opinionway-Orpi publié ce vendredi.
Cependant, d'après la même source, au second tour la situation changerait et la place à l'Élysée pourrait se jouer entre Emmanuel Macron, candidat du mouvement En marche! et François Fillon, candidat Les Républicains.