Lettre aux fidèles de Pauline Marois

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Tribune libre

Lettre aux fidèles de Pauline Marois

Prérequis : Définitions

La souveraineté est le droit exclusif d'exercer l'autorité politique (législative, judiciaire et/ou exécutive) sur une zone géographique ou un groupe de peuples.

l'indépendance en politique est, pour un pays, une organisation politique ou une branche de gouvernement, l’acquisition de son autonomie.

En principe tout le monde devrait savoir ça. Nous pouvons être souverains dans un domaine ou un autre mais sous le diktat d’un autre pays dans d’autres sujets. Exemple, le Québec devrait être, sur certains plans, souverain comme pour la santé, l’éducation. Par expérience, nous savons aussi que le fédéral vient envahir nos champs de compétences où et quand il le désire sans nous consulter. C’est une souveraineté de pacotilles vous en conviendrez. Nous sommes libres mais pas plus loin que le bout de notre chaîne.

Par contre pour que notre pays, le Québec, puisse se développer selon ses capacités, qui sont immenses, nous devons faire l’acquisition de notre autonomie, c'est-à-dire devenir indépendant. Nous ne devons pas avoir de permission à demander à un autre état pour respirer librement. Il est évident, et c’est ce qui se fait, la Canada va toujours prioriser ses propres troupes avant celle du Québec et avec M. Harper, ça devient de plus en plus vrai, évident. Avions hors prix pour faire la guerre, coupes dans beaucoup de domaines des services publics, construction inutile de prisons pour pouvoir contrôler un peu mieux sa population, resserrement des libertés individuelles sous de fallacieux prétextes (guerre aux pédophiles) par lesquels le gouvernement avec ses polices et autres enquêteurs va pourvoir espionner le peuple, les mouvements politiques, les partis politiques qui sont contre ces lois iniques, etc. Quatre ans de prison pour un drapeau que nous ne voudrions pas voir. Nous remontons de plus en plus vers la période soviétique tant décriée en occident.

Il n’y a qu’un moyen de contrer ça, l’indépendance, pas de vagues souverainetés. L’oligarchie le sait fort bien. Elle le sait tellement qu’elle a délégué sa porte-parole, Pauline Marois, pour créer une confusion telle que la population obéisse à leurs diktats. Il ne faut pas se le cacher, Mme. Marois fait partie de cette oligarchie et si vous ne me croyez pas, réfléchissez à cette question : vous en connaissez, vous, des gens du peuple qui possèdent un château de 8 millions bâti sur un terrain acquis d’une manière on ne peut plus nébuleuse? Je n’ai rien contre une personne qui, honnêtement, a acquis une fortune mais dans le cas de Pauline Marois et son mari, c’est de notoriété publique qu’elle nage avec tous ceux qui veulent détruire le Québec à leur petit profit personnel. Et vous, les pro-Marois, vous croyez sincèrement qu’elle se démarque de tout ça et va à l’encontre de tous ses petits amis, Charest compris?

Les médias qui se servent des pages de leurs journaux pour diaboliser l’indépendance, favorisent actuellement Mme. Marois. Vous êtes-vous demandé pourquoi? Les journalistes seraient-ils tout à coup devenus honnêtes? Les lignes éditoriales ne seraient elles plus sous les ordres de leur conseil d’administration? Si vous croyez ça vous êtes naïfs, crédules. Les oligarques savent fort bien qu’en poussant la Madame c’est l’indépendance qu’ils tentent de tuer.

En première page de l’organe de propagande déguisé sous la forme d’un journal libre, Le Devoir, nous voyons la belle photo de Mme. Marois souriante qui vient de former son comité sur la souveraineté. Vous en connaissez beaucoup vous des comités politiques qui ont donné des résultats? C’est de la bouillie pour les chats, tout pour noyer le poisson. Cette manœuvre n’est pourtant pas difficile à percevoir et à comprendre. Ce n’est pas pour rien que personne au PQ ne parle d’indépendance et au premier chef, sa cheffe. Je suis devenu allergique au mot souveraineté tant il a été galvaudé par tous les clowns du PQ.

Pourquoi Justin Trudeau a-t-il mentionné ce mot, en chambre, à Ottawa, je ne sais pas, mais si les Québécois ne se réveillent pas c’en est fait d’eux. Justin Trudeau a fait réagir le ROC, mais c’est ici que ses paroles auraient dû résonner davantage, tant de citoyens du Québec sont encore hypnotisés sous le ronron destructeur de la cellule Marois. Un hypnotiseur peut claquer des doigts pour réveiller son patient, mais, ici, ça va prendre un tonitruant feu d’artifice pour réveiller les endormis et les profiteurs.

Ivan Parent

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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14 commentaires

  • Georges Paquet Répondre

    24 février 2012

    À Jean et à Pierre Cloutier,
    Je crois bien que vous êtes les deux seuls à proposer que le Québec, éventuellement indépendant crée sa propre monnaie. Ni l'Écosse, ni les Flamnds, ni les Wallons, ni la Catalogne ne proposent une telle chose.
    Je vous laisse choisir entre un appui de 5 ou de 10 pour cent au Parti politique qui proposerait celà lors d'une élection générale ou d'un référendum.

  • Serge Jean Répondre

    24 février 2012

    Bonjour
    À propos de la monnaie, je viens de découvrir fortuitement un article très intéressant de monsieur Pierre Cloutier sur cette question.
    http://www.vigile.net/Souverainete-nationale-et-monnaie
    Jean

  • Serge Jean Répondre

    23 février 2012

    À monsieur Georges Paquet
    Ce que vous avez écris plus haut sur la monnaie est tout à fait incroyable. Sans vouloir vous offenser, j'ai eu l'impression de relire des vieux paragraphes de péché mortel du catéchisme des années soixante, là où on interdisait tout, mais sans jamais en expliquer les raisons. Le mystère.
    Comment le Québec pourrait-il être indépendant sans sa propre richesse inscrite sur son papier propre? La première chose justement, à faire sauter, c'est bien le dollars canadien, c'est la plus grosse arnaque qui nous coince justement.
    N'essayez pas de faire un Québec indépendant avec l'argent symbole des autres, c'est tout à fait impossible et ça ne vaudrait guère plus qu'une indépendance en béquille.

    Imprimer sa propre valeur, c'est la chose la plus naturelle à faire. C'est nous la valeur, pas la banque ni les voisins bonyeu!
    D'ailleurs c'est très facile, je peux tout de suite me faire un montage photo avec les logiciels pertinents et imprimer des beaux billets de piastres avec la Péninsule Gaspésienne recto et ma face verso, et ensuite inscrire aux quatre coins la valeur de une, deux, X, piastre.
    Si mon voisin fait pareil, nous serons,deux et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'un jour les gens découvrent qu'une monnaie d'échange n'est pas autre chose qu'une acceptation morale, cérébrale, volontaire, tacite de reconnaissance de la valeur du symbole inscrit sur un papier monnaie, impliqué dans un échange volontaire,de deux ou plusieurs parties consentantes ,moyennant en présence une marchandise quelconque ou un service pour le démontrer et l'appuyer.
    Quand vous attrapez un trente sous étasunien dans votre monnaie, vous ne le jetez pas à la poubelle, vous, vous en servez sans même y penser n'est-ce pas?
    Quand toute une nation décide que c'est comme ça que doit se passer eh bien c'est comme ça que ça se passe. C'est pas aux économistes de décider ça, c'est au peuple
    Jean

  • Archives de Vigile Répondre

    23 février 2012

    Monsieur Parent, je suis souvent d'accord avec vous, mais là, je crois que vous exagérez. En fait, vos propos suintent la paranoïa. Et croyez-moi, je suis loin d'être une pro-Marois. En fait, je ne suis pas péquiste, je suis plutôt favorable à ON.
    Ainsi, vous faites de Mme Marois un suppôt des basses oeuvres des oligarques. Pour ma part, je suis certaine que Mme Marois fraie avec les riches. D'une part, elle l'est elle-même. D'autre part et surtout, sa fonction actuelle, ainsi que le fait qu'elle soit aspirante au poste de première ministre, commandent ces fréquentations. Cela vous choque? Le fait qu'elle rencontre une ou l'autre de ces personnes ne devrait pas surprendre. Je suis certaine qu'ils (les politiciens de haut niveau) le font tous. Cela ne veut pas dire qu'ils soient ensuite redevables à chacun de ces oligarques. Rencontrer quelqu'un au cours d'un dîner ou d'une soirée ne veut pas dire le fréquenter, ni endosser toutes ses opinions. On peut avoir des obligations sociales ou politiques et garder ensuite sa pleine marge de manoeuvre. Tout dépend de l'intégrité de la personne en question...
    Lorsque Sabia et Jean Charest passent un week end chez le seigneur de Sagard, c'est plus qu'une obligation sociale ou politique, et c'est plus qu'une simple rencontre, peu importent leurs démentis à ce sujet. Je ne crois pas qu'ils sortent de la seigneurie sans connaître les desideratas du maître des lieux, et surtout sans être influencés par ses volontés, qu'elles soient exprimées clairement ou seulement suggérées. Et c'est là qu'il y a problème.
    Je ne crois pas que Pauline Marois ait eu le même comportement. Je la crois probe, de façon générale. Les doutes soulevés par la façon dont s'est fait le dézonage du terrain afin de permettre la construction de son manoir, ne permettent quand même pas de penser qu'elle est la marionnette de quelque oligarque que ce soit.
    Faut pas charrier!
    En tout cas, pour changer d'idée à ce sujet, j'aurais besoin de plus de preuves que tout ce qui a été avancé jusqu'ici.

  • Georges Paquet Répondre

    23 février 2012

    À Pierre Cloutier,
    J'ajoute une petite note intéressante. Vous avez sans doute remarqué que sur plusieurs affiches du PQ lors du référendum de 1995 c'était la pièce d'un dollar canadien qui tenait lieu de O dans le OUI. Donc Jacques Parizeau favorisait l'adoption de la monnaie commune avec le Canada et les conséquences qui vont avec.

  • Georges Paquet Répondre

    23 février 2012

    À Pierre Cloutier,
    Intéressante votre question de même que le ton de votre commentaire. Il y a deux aspects à la question monétaire.
    1- René Lévesque, en 1979, un peu avant le référendum de 1980, a fait une très brève tentative (on dirait aujourd'hui, un ballon d'essaie) pour voir si la possibilité que le Québec, une fois indépendant, adopte sa propre monnaie passerait la rampe. Et bien non. Il a très rapidement enterrée cette idée. Les réactions inquiètes et interrogatives des citoyens, mais surtout les analyses et commentaires des économistes et autres analystes prédisant une catastrophe financière et économique l'ont convaincu de ne jamais prendre un tel risque et surtout de ne plus en parler.
    2- Il restera à un Québec éventuellement indépendant le choix de demander à Ottawa la permission d'adopter la monnaie canadienne. La contrepartie est importante. Il n'y aurait qu'une banque centrale, la Banque du Canada qui décrètera le niveau des taux d'intérèt et la dimension de la masse monétaire en fonction des intérèts canadiens. Et comme c'est le cas pour la Grèce et les autres membres de la zone euro, le Québec devra adopter des politiques économiques, budgétairese fiscales, qui devront être en harmonie avec les politiques du Canada. (Adopter le dollar américain impliquerait des contrainges encore plus grandes)
    Donc, la souveraineté dont disposerait le Québec pourrait bien être plus réduite que celle dont il jouit aujourd'hui, surtout si les négociations devaient se dérouler dans un climat difficile. On sait qui aurait "le gros bour du baton"
    Georges Paquet

  • Stéphane Sauvé Répondre

    23 février 2012

    @Joseph Berbery,
    Vous m'avez convaincu.
    Ca commencé cette semaine avec un article de Michel Roland sur Vigile (qui nous communiquait sa décision de sortir des partis officiels), puis sur le débat sur la souveraineté vs. indépendance, puis votre commentaire et celui de M.Jean sur la nécessité de se fermer les yeux, se boucher le nez et voter pour Marois faute d'alternative.
    Puis, j'ai lu le commentaire de Didier qui nous invitait à visionner un extrait de video de Michel Chartrand.
    Et c'est là où je suis revenu à la réalité. J'aurais beau espérer que Madame Marois soit juste et dédiée au bien-être du peuple, Michel Chartrand me rappelle qu'elle est vendue.
    Vous venez de perdre un joueur.
    Quand je vois que la popularité de Marois prend de l'altitude sous les pets sucrés de La Presse, je dis "non, c'est assez". Cette fois je n'embarque pas dans sa "mongol-fière".
    Il est temps pour moi de me retirer et faire la paix avec un monde politique bien pourri, plus pourri que je ne le croyais.
    Quand vous dites que Khadir et Aussant ne prendront pas le pouvoir et que c'est pour cette raison que vous votez pour Marois, vous me convainquez par cette erreur de jugement, qu'il est temps de prendre notre courage à deux mains et sacrez notre camps des partis politiques sans coeur ni moral, sinon en surface et appuyer les plus courageux d'entre-nous (Khadir-David-Aussant).
    Peut-être que des initiatives comme celle de Adam Richard ou Roméo Bouchard feront la différence. Je ne sais pas mais j'espère toujours.
    Je comprend aujourd'hui davantage la frustration des Cloutiers de ce monde. Il est drôlement temps que ca change!!!

  • Joseph Berbery Répondre

    23 février 2012

    Pour la deuxième fois en une semaine, je rejoins l'opinion de M. Gilles Jean.
    La politique est l'art du possible. En aucun cas elle n'est un débat sur le sexe des anges.
    Comme ni Aussant, ni Kadir, ni Françoise David n'ont de chance de gagner la prochaine élection, que ni Jacques Pariseau ni Bernard Landry ni Gilles Duceppe ne sont candidats au gouvernement du Québec, que les membres du comité formé par Pauline Marois sont des personnes crédibles dont la manipulation semble improbable jusqu'à nouvel ordre, il reste qu'il n'y a aucune autre alternative que
    1- donner une chance à Pauline Marois, ou
    2- repousser le projet souverainiste aux calendes grecques.
    Tout le reste n'est que billevesées.
    Y aurait-il moyen, finalement, de dépasser les débats sur les définitions de souveraineté et d'indépendance? Et de revenir quelque peu sur le plancher des vaches?

  • Archives de Vigile Répondre

    23 février 2012

    Le PQ ayant toujours été un parti dans la poche de la riche aristocratie de la finance et des affaires, il se peut que cette aristocratie arrive encore une fois à mystifier les Québécois avec madame Marois.
    L'un des premiers à s'en être aperçu est le légendaire Paul Cliche; et son ami le non moins légendaire Michel Chartrand l'avait lui aussi compris quand il disait:
    "Le PQ pis le PLQ sont tellement pareils, c’est comme une paire de fesses."
    http://www.lecouac.org/spip.php?article286

  • Archives de Vigile Répondre

    23 février 2012

    Monsieur Parent,
    Vous êtes un claivoyant. Vous avez tout à fait raison.
    Cet amour pour madame Marois dans les médias dominants propriété de la riche aristocratie de la finance et des affaires est très suspect.
    Et même ces sondages qui la mettent soudainement en avant de tout le monde.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 février 2012

    Message à Georges
    Pas nécessairement. La souveraineté monétaire appartient au peuple d'abord et avant tout et doit s'inscrire en lettres d'or dans une constitution.
    Ceci ne signifie pas que la souveraineté monétaire peut être partagé avec un ou plusieurs États de façon temporaire ou par traité mais il faut qu'en tout temps, la Cour suprême (du Québec) en soit le chien de garde afin de protéger ce droit de l'abus des gouvernements ou des forces du marché.
    D'autre part, sans être un spécialiste des questions monétaires, qu'est-ce qui empêcherait le Québec devenu indépendant de soutenir sa monnaie avec de l'or.
    Après tout, ce n'est pas l'or qui manque sur notre territoire, n'est-ce pas, à la condition qu'on ne laisse pas les étrangers se l'accaparer.
    Qu'en pensez-vous?
    Pierre Cloutier

  • Pierre Schneider Répondre

    23 février 2012

    La grosse Presse de Desmarais en rajoute ce matin à la une avec photo en priorité de madame Marois, dont le parti remonterait dans les sondages. Il devient de plus en plus évident que l'establishment sait bien que le plan Marois et son comité bidon ne sont qu'écran de fumée qui fait bien son affaire.
    Pourquoi pensez-vous que tous les medias boycottent systématiquement le livre de Pierre Cloutier sur les dérives et trahisons du PQ ?
    La vérité choque et fait peur, faut croire...

  • Archives de Vigile Répondre

    23 février 2012

    VOus écrivez:
    Les médias qui se servent des pages de leurs journaux pour diaboliser l’indépendance, favorisent actuellement Mme. Marois. Vous êtes-vous demandé pourquoi ? Les journalistes seraient-ils tout à coup devenus honnêtes ? Les lignes éditoriales ne seraient elles plus sous les ordres de leur conseil d’administration ? Si vous croyez ça vous êtes naïfs, crédules. Les oligarques savent fort bien qu’en poussant la Madame c’est l’indépendance qu’ils tentent de tuer.
    Mon commentaire:
    Vos commentaires me font sourire.Tellement je trouve cela
    un tantinet déconnecté.
    Si vous trouvez un édito des différents journaux de Gesca qui disent de voter pour Pauline, svp nous le faire savoir dans les plus brefs délais. Si vous trouvez une chronique dans les journaux de Quebecor qui favorisent Pauline, dépêchez-vous à nous le faire savoir.
    Le "Ça va finir avec moi", en parlant de notre manie de luncher nos chefs, les uns après les autres, a produit un effet sympathique chez les gens. C'est pas plus compliqué que cela.
    "L'oligarchie", que vous voyez dans votre soupe, favorisait, à venir jusqu'à date François Legault. Reste à voir: peut-être reviendrait-elle avec Charest.
    D'autre part, vous devriez être capable de faire une distinction entre un éditorial et une nouvelle.Élémentaire!

  • Georges Paquet Répondre

    22 février 2012

    L'indépendance et le partage d'une monnaie commune avec le Canada, ce serait exactement ce que vous décrivez. La souveraineté dans certains domaines, mais pas dans d'autres.