Récemment, j’ai vu à la télévision une dizaine de personnalités de confession musulmane serrer la pince de l’ex-président Donald Trump à l’un de ses tonitruants rassemblements électoraux.
C’est qu’un grand nombre de musulmans aux États-Unis accusent le gouvernement démocrate de complaisance à l’endroit d’Israël et de son premier ministre, Benjamin Nétanyahou. Ce qu’ils ne semblent pas concevoir, c’est que si Trump était au pouvoir, non seulement se serait-il abstenu de critiquer et de menacer Nétanyahou comme l’a fait le président Joe Biden, mais il lui aurait donné carte blanche et davantage d’armes et de moyens pour finir le travail dans la bande de Gaza, pour éliminer le Hezbollah au Liban et détruire les fondations de l’industrie nucléaire iranienne. Bref, le tableau serait beaucoup plus noir qu’il ne l’est aujourd’hui.
Ce n’est pas pour rien que Nétanyahou préfère Trump à Biden/Harris. Et ce n’est pas pour rien qu’Israël refuse un cessez-le-feu qui profiterait à la vice-présidente et candidate démocrate à la présidentielle du 5 novembre, Kamala Harris.
Pour finir, je rappelle ce fait historique aux électeurs de confession musulmane aux États-Unis : Lorsque Trump était au pouvoir, il a signé un décret interdisant l’entrée au pays des citoyens en provenance d’Irak, d’Iran, de Libye, de Somalie, de Syrie, du Soudan et du Yémen, sept pays composés très majoritairement de musulmans. Ce seul décret devrait couper l’envie à tout électeur musulman de voter pour Trump ou un indépendant. Et qui a révoqué ledit décret ? Biden, le 20 janvier 2021. [1]
Sylvio Le Blanc
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