Nous nageons en plein conte de fée...

Les bains de foule royaux

Tribune libre

Ils sont sympathiques et beaux. La famille royale incarnée par le duc et la duchesse de Cambridge accompagnés de leurs deux enfants s’attirent des foules en extase sur leur passage dans l’Ouest canadien. Toutefois, nonobstant cette popularité quasi hystérique, des sommes exorbitantes découlent de cette visite. Des coûts étroitement liés aux bains de foule qu’affectionne particulièrement la famille royale. À titre d’exemple, le précédent séjour de neuf jours du couple royal, en 2001, s’était élevé à plus de 2,2 millions $, des coûts assumés conjointement par le ministère du Patrimoine canadien et la Gendarmerie royale du Canada.

Pourtant, avouons-le, la raison principale de telles visites réside essentiellement dans l’engouement suscité par la seule présence de la lignée de la reine Élisabeth II dans les rues des quartiers de la Colombie-Britannique et du Yukon. Qu’à cela ne tienne, malgré leur coût faramineux, les visites royales sont de «bons investissements», car elles donnent de la visibilité et du prestige au Canada, estime le professeur à l'Université d'Ottawa et ex-ministre libéral au Québec, Benoît Pelletier.

Nous nageons en plein conte de fée dans lequel les personnages sont complètement déconnectés de la réalité contemporaine qui fait fi depuis des décennies des symboles monarchiques attachés à la couronne britannique. Toutefois, il semble que ce ne soit pas le cas pour « the rest of Canada »… Une enclave frappante pour les tenants de l’unité « canadian »!

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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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