Le Sénat US veut « frapper Poutine personnellement »

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La folie guerrière bat son plein aux États-Unis et en Europe



Le sénateur américain Lindsey Graham (Républicain) a déclaré lors de sa visite dans les Pays Baltes aux côtéss de son collègue McCain que, suite aux cyber-attaques contre les Etats-Unis dont les américains accusent la Russie, « il va y avoir des sanctions qui frapperont dur la Russie et [Vladimir] Putin personnellement. [—] Il est temps pour la Russie de comprendre – Trop, c’est trop. ».


« Russia and its president Vladimir Putin should expect tough sanctions after cyber attacks during the presidential election », « There will be bipartisan sanctions coming that will hit Russia hard, particularly Putin as an individual. ». « It is now time for Russia to understand – enough is enough. »


Graham n’a pas précisé de quelles sanctions il s’agirait, mais on ne peut que s’interroger sur comment le Président Poutine peut être frappé « personnellement ». Graham a précisé que, même si Donald Trump refusait de ratifier une décision du Parlement américain, « si le vote réunit 2/3 des voix, alors la décision a force de loi que le Président le veuille ou non ».


En attendant, la paranoia bat son plein dans les Pays Baltes ou les Etats-Unis et l’OTAN continuent de deployer des troupes. Quatre bataillons et des groupes tactiques, dont des unités françaises, danoises et anglaises vont être déployés en Pologne et dans les pays baltes, et une brigade blindée américaine sera déployée en permanence en Europe de l’Est pendant qu’en Lithuanie le gouvernement organise des entrainements de « patriotes » pour « être prêt en cas d’occupation russe »…


La victoire et prochaine entrée en fonction de Donald Trump à la Maison Blanche ne décourage donc pas les hystériques anti-Russes puisque ces declarations sont en fait un défi ouvert à Donald Trump. Le Président élu a d’ailleurs promis de dévoiler des informations sur ces prétendues « cyber-attaques Russes » dans les jours qui viennent. Il semble toutefois que le Parlement américain s’opposera par tous les moyens à une éventuelle décision présidentielle d’améliorer les relations entre les Etats-Unis et la Russie avec tous les risques que cela comporte: Sur le plan international bien sûr, mais également sur le plan intérieur américain.  Graham semble se préparer à une épreuve de force puisqu’il a fait remarquer que « Donald Trump est en désaccord avec l’ensemble du Congrès américain [sur les positions envers la Russie]. »



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