Panique à gauche

Le réveil de la droite nationale en Europe

Le réel danger pour l'Europe n'est pas le nationalisme, mais bien l'islamisme

A09b88d81a13a392bcb65e05d617a68c

Chronique de Philippe Plamondon

Pour ses compatriotes autrichiens, il serait une sorte d’Emmanuel Macron conservateur, pour d’autres, il ne serait ni plus ni moins que la réincarnation d’Adolf Hitler.


Deux mois après les élections législatives du 15 octobre dernier, le chancelier conservateur, Sebastian Kurz, présentait samedi le nouveau gouvernement au côté du vice-chancelier de la droite nationale, le leader du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ), Heinz-Christian Strache.



L’élection de Sebastian Kurz est certainement une bonne nouvelle pour une Europe des nations tétanisée par l’hégémonie qu’exerce la gauche ultralibérale depuis tant d’années. Si l’on exclut la Hongrie de Victor Orban, l’Europe vit sous la terreur multiculturaliste orchestrée par le duo franco-allemand. Quiconque exprime des divergences politiques avec le projet immigrationniste voulu par l’Union européenne sera taxé de nazi, de fasciste ou d’un épithète équivalent. On parlera dès lors de « péril brun », de repli sur soi, et de xénophobie dont « souffriraient » les peuples refusant la noyade migratoire organisée par une élite mondialiste de plus en plus déchaînée.


Suite à l’élection du jeune chancelier autrichien et l’annonce de sa formation de gouvernement avec le FPÖ, les médias gauchisants ne se sont pas fait prier pour hurler au retour des nazis en Europe. Le Devoir, journal crédible jadis, devenu un torchon propagandiste de la gauche xénophile, a publié un texte intitulé Il faut mettre le gouvernement autrichien au ban de l’Europede Benjamin Abtan, président du Mouvement antiraciste européen (EGAM) et coordonnateur du Réseau Elie Wiesel de parlementaires d’Europe pour la prévention des crimes de masse.


Alors que l’Europe est assaillie par un front djihadiste qui a fait des centaines de morts et des milliers de blessés en quelques années, ce mouvement antiraciste qui travaille à la prévention des crimes de masse s’inquiète du seul gouvernement de l’UE qui n’épouse pas la ligne immigrationniste ultralibérale dictée par Bruxelles.


Au lieu d’hurler au fascisme alors qu’un gouvernement décide de former un gouvernement unissant divers courants de droite, M. Abtan devrait peut-être plutôt se préoccuper de la seule idéologie totalitaire présente actuellement en Europe : l’islam politique.



Mais évidemment, reconnaître la dimension totalitaire de l’islam politique reviendrait à remettre en question l’immigrationnisme déchaîné promue par les réseaux « antiracistes » auxquels appartient M. Abtan. Tout l’édifice idéologique de l’antiracisme institutionnel s’en trouverait fragilisé.


C’est un des paradoxes les plus spectaculaires de l’antiracisme contemporain :  à force de ne pas vouloir voir que ce sont les membres de la sacro-sainte « diversité » qui véhiculent aujourd’hui l’idéologie totalitaire la plus meurtrière, la gauche antiraciste devient tout simplement une complice de l’avancée djihadiste.


Ses jérémiades face à la supposée menace fasciste de la droite identitaire et son silence coupable envers la réelle terreur djihadiste décrédibilisent toute son action politique.


Les peuples ne sont plus dupes du chantage des collabos de l’islamisation de l’Occident. Il est temps pour eux de changer de disque, car celui-ci commence à être sérieusement rayé.