Alliance des forces souverainistes

Le rendez-vous manqué

Ma personnalité de l’année 2021 au Québec

Tribune libre

 


 




L’élection générale québécoise de 2014 mène à la défaite du Parti québécois (PQ) au profit du Parti libéral du Québec (PLQ), Le scrutin conduit à l’élection de 70 députés libéraux, 30 députés péquistes, 22 députés caquistes et 3 députés solidaires. Au moment de la dissolution de la Chambre, celle-ci était plutôt composée de 54 députés péquistes, 49 libéraux,18 caquistes, 2 solidaires et 2 indépendants.

Or, un an avant le scrutin, en avril 2013, le chef du PQ, Bernard Landry, avait pourtant lancé un appel au ralliement des forces souverainistes en évoquant sa phrase désormais devenue célèbre, à savoir « La patrie avant les partis ». Et, pour ajouter encore plus de poids, il avait ajoute : « L'indépendance n'est ni à droite ni à gauche, mais en avant ».

Malheureusement, à la lumière des résultats du scrutin de 2014, force est de constater que le message de Bernard Landry n’a pas été entendu. La partisanerie a repris sa place devant le bien de la patrie. l’alternance quasi traditionnelle entre le PQ et le PLQ s’est à nouveau invitée sur le terrain de l’électorat québécois.

Le rendez-vous des forces souverainistes lancé par Bernard Landry a été manqué. On connaît la suite, en 2018, la vague caquiste déferle sur le Québec. Seule consolation depuis lors, la loi 21 sur la laïcité de l’État québécois représente sans contredit une étape essentielle dans la marche du Québec vers son autonomie.

Toutefois, le seul parti qui peut répondre à l’appel de Bernard Landry, c’est le PQ. Or, huit ans après le message de l’ex-chef du PQ, le parti de René Lévesque n’est plus que l’ombre de lui-même… Tout simplement désolant!

Ma personnalité de l’année 2021 au Québec

La pandémie ayant occupé une très grande part de la scène médiatique au Québec en 2021, il m’est apparu opportun de désigner une personne ayant gravité autour de la COVID-19, en l’occurrence le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé.


En juin 2020, François Legault annonce un remaniement ministériel en désignant Christian Dubé à titre de ministre de la Santé en remplacement de Danièle McCann, au moment où le Québec compte près des deux tiers des décès liés à la COVID-19 au Canada alors qu’il ne forme que 23% de la population. Le défi est énorme pour le nouveau ministre de la Santé alors que la grogne se fait de plus en plus persistante eu égard à l’hécatombe qui sévit dans les CHSLD.

Depuis lors, de vagues en vagues, Christian Dubé a toujours su démontrer une attitude apaisante, jumelant avec habilité le tact et la fermeté envers la population. Ses interventions comme membre de la cellule de crise ont toujours été réfléchies et posées eu égard aux circonstances du moment.

Bien que la cellule de crise ait connu des périodes critiques, il a toujours su apporter des éléments de solutions et si, par malheur, sa solution ne s’avérait pas pertinente, il arrivait toujours avec une autre proposition de solution, démontrant de la sorte une ténacité sans reproche tout en demeurant très humain dans ses communications avec la population. 

Aujourd’hui, la montée fulgurante des cas liés au variant Omicron relance le ministre de la Santé sur le sentier de la guerre. Muni de son pouvoir de persuasion auprès de la population, il affronte l’ennemi comme un brave combattant confiant envers son « armée »…Ne le décevons pas!  


Henri Marineau, Québec

 


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com




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