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C’est maintenant officiel, le groupe True North et les dirigeants de la LNH ont confirmé le déménagement des Trashers d’Atlanta à Winnipeg. Aux dires de Sam Katz, le maire de Winnipeg, Québec serait la prochaine ville canadienne à rejoindre le giron du circuit Bettman, même si ce dernier continue de marteler qu’il persiste à résister contre le transfert de franchises actuelles…jusqu’au jour où il n’aura plus le choix!
Par ailleurs, lorsque Gary Bettman clame sur tous les toits son intention de tout faire pour empêcher les déménagements des équipes de la LNH, sa crédibilité ne pèse pas lourd dans la balance si l’on considère les statistiques suivantes concernant les dix transferts de franchises de son circuit au cours des trente-cinq dernières années :
Année Équipe Nouveau nom
1976 Seals d’Oakland Barons de Cleveland
1976 Scouts de Kansas City Rockies du Colorado
1978 Barons de Cleveland North Stars du Minnesota
1980 Flames d’Atlanta Flames de Calgary
1982 Rockies du Colorado Devils du New Jersey
1993 North Stars du Minnesota Stars de Dallas
1995 Nordiques de Québec Avalanche du Colorado
1996 Jets de Winnipeg Coyotes de Phoenix
1997 Whalers de Hartford Hurricanes de la Caroline
2011 Thrashers d’Atlanta ??? de Winnipeg
Tout un palmarès d’excursions pour une ligue de hockey professionnelle qui se targue de vouloir conserver ses franchises! Enfin, si vous regardez attentivement la direction des transferts, vous constaterez qu’ils se sont effectués, pour la plupart, en direction du sud…sauf le dernier-né. Est-ce à dire que Gary Bettman a changé son plan sud pour son plan nord?
Toutefois, il est sûr qu’aucune concession de la LNH ne viendra s’établir dans la Capitale nationale sans l’érection d’un amphithéâtre moderne. En ce sens, il est à souhaiter que la commission parlementaire créée à la suite du dépôt du projet de loi présenté par la députée péquiste, Agnès Maltais, trouve un dénouement heureux à toute cette saga déclenchée par les allégations, fondées ou non, de Denis de Belleval autour de la légitimité du contrat intervenu entre la Ville de Québec et Quebecor. En définitive, même parmi les plus farouches opposants à la démarche et au contenu ayant conduit à la signature de ce contrat, je ne crois pas q’il s’en trouve beaucoup qui soient contre le retour d’un club professionnel de hockey à Québec. Suffit de s’entendre sur les moyens à mettre de l’avant pour y parvenir!
Henri Marineau
Québec
(version modifiée)