Le piège qui nous est tendu...
Chacun, aujourd’hui, cherche comment sortir du trou dans lequel la France et les Français plongent.
Les temps ont changé.
Le capitalisme, à notre époque, se concentre toujours plus au niveau mondial. De nouveaux horizons lui sont nécessaires pour accélérer la rotation de ses profits. Aussi, il lui faut détruire ce qu’il considère comme des obstacles, des freins à sa boulimie économique : les frontières, les nations, la souveraineté des états, les droits sociaux acquis par la lutte des masses populaires, et jusqu’aux procédures encore parlementaires, qui retardent les décisions à prendre pour atteindre les objectifs attendus...
Cette stratégie impose au capital de recourir à de nouvelles formes de domination et de représentation politique. Les gouvernements de droite et Ps sont encore contraints de composer avec une opposition populaire...Cela ne convient plus aujourd’hui aux ambitions de l’oligarchie. Il lui faut aller vite et faire appliquer ses lois sans délais.
Il lui faut donc appliquer une nouvelle stratégie et de nouvelles têtes pour l’assumer.
Au-delà de Sarkozy et de Hollande, déconsidérés et donc jugés plus assez efficaces, l’oligarchie tient peut-être avec Emmanuel Macron - la banque sans intermédiaire - l’homme qu’elle juge le plus utile et plus habile pour détruire la législation en vigueur qui freine encore leur besoin d’aller vite. L’ancien gérant de la banque Rothschild, délaissant les vocables "gauche" et droite", se prévaudra alors de "la liberté pour chacun" de se dégager des réglements et des "contraintes", tels le Code du Travail (la loi Macron en est un exemple), la Sécurité Sociale ( au nom du droit pour chacun de choisir sa Cie d’Assurances), le système de retraite par répartition ( afin de permettre’ à toute personne de préférer un fonds de pensions jugé plus’ rentable’).
En un mot, Emmanuel Macron préconisera une "Ubérisation" de l’ensemble de la société, une "bergerie librement ouverte aux moutons et aux loups" !
Telle est, à mon sens, le monde que nous prépare le capital financier, seul aux commandes.
Et la prochaine élection présidentielle peut en constituer l’occasion.
Donc, face à cette vision, ce n’est pas le Front national qui constitue le danger principal.
Et ceux qui le prétendent font le jeu conscient ou non des projets de l’oligarchie.
Le débat est ouvert !
Un autre débat doit s’ouvrir sur les moyens d’échapper au piège.
28 septembre 2016
Jean Lévy
Membre du Bureau national du Comité Valmy.
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