Le Canada veut garder l'ALENA, mais se «prépare au pire»

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Le Québec doit se préparer à la fin de l'ALÉNA et diversifier ses débouchés économiques

Le Canada espère encore obtenir un accord à l'issue de la renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), mais «se prépare au pire» avec un possible retrait des Américains, a déclaré jeudi la ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland.


«Dès le début, les États-Unis ont été clairs» sur l'éventualité de leur retrait de l'ALENA, et le Canada «espère au mieux, mais se prépare au pire», a souligné la ministre lors d'une conférence de presse.


«Nous devons prendre nos voisins au mot, les prendre au sérieux», a poursuivi Mme Freeland même si «le Canada est prêt à toute éventualité».


La sixième séance de renégociations de l'ALENA entre Canadiens, Mexicains et Américains doit se tenir fin janvier à Montréal, mais, en coulisses, le Canada se prépare activement à un retrait des États-Unis, avait indiqué mercredi une source gouvernementale.


 


Le Canada approche cette nouvelle session de renégociation avec «bonne volonté» et espère un «dénouement positif» des discussions si «de la bonne volonté est présente chez tous les participants», a prévenu Chrystia Freeland.



Les trois pays se sont donnés jusqu'à mars pour renégocier ce traité de libre-échange mis en place il y a près de 25 ans.


En cas d'échec des discussions, l'utilisation de l'article 2205 de l'accord par les États-Unis déclencherait un processus de six mois qui mènerait à son retrait formel de l'ALENA.


Le ministre canadien du Commerce international François-Philippe Champagne a défendu la nécessité avec les États-Unis d'user de la même rhétorique de fermeté.


«Quand les gens voient que vous êtes fermes, vous gagnez le respect», a déclaré M. Champagne.


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