Après 25 jours de campagne, quatre débats télévisés au cours desquels les Québécois ont dû assister aux sempiternels combats de coqs où chacun des chefs invités s’est distingué dans l’art de serrer ses ergots sur le dos de ses adversaires, et les innombrables « savants » diagnostics des analystes sur les performances des gallinacés, nous abordons maintenant le dernier sprint de cette course au pouvoir.
Les voies du recul
D’un côté, le PLQ qui se présente devant l’électorat avec un dossier terni par les magouilles de collusions contre lesquelles il a eu à se défendre depuis ses trois derniers mandats, un parti en pleine chute de crédibilité auprès de ses plus fervents supporteurs qui commencent déjà à envisager des solutions de rechange à sa déconfiture.
De l’autre, la CAQ de François Legault, le supposé parti du changement, composé en grande partie d’anciens membres de l’ADQ, qui s’est donné comme vocation de faire le grand ménage dans l’appareil de l’État en puisant dans la Caisse de dépôt et en gérant les services publics comme des entreprises privées.
Les voies de la stagnation
Dans l’autre coin de l’arène politique, se présente le PQ, un parti qui se dit souverainiste tout en affichant une démarche aplaventriste qui consiste à aller cogner à la porte du fédéral pour espérer obtenir davantage de pouvoirs, alléguant que cette approche, utilisée pourtant sans succès à maintes occasions par nos pères de l’étapisme, devrait obtenir, comme par miracle, des résultats positifs.
À ses côtés, QS, un parti mi-figue mi-raisin, nous laisse voir par la voix de son co-chef, Amir Khadir, que la souveraineté en réalité n’est peut-être pas nécessaire, lequel Khadir a donné son vote à la candidate néo-démocrate aux dernières élections fédérales, contribuant par le fait même au déferlement de la vague orange dans laquelle le candidat bloquiste de son comté, Gilles Duceppe, a été emporté.
La voie de l’avenir
Enfin, dans une autre arène moins connue des chefs traditionnels, à savoir celle de l’intégrité et de la transparence des idées, évolue Jean-Martin Aussant, le chef d’Option nationale, le seul parti qui nous offre clairement de prendre le chemin de notre indépendance.
Face à un tableau aussi hétéroclite qui nous présente des partis qui nous font reculer et d’autres qui nous offrent la stagnation, je préfère d’emblée aller de l’avant et appuyer Option nationale parce que je suis convaincu qu’avec Jean-Martin Aussant, ON avance vers notre destination…à petits pas bien sûr mais sans détours inutiles.
ON, un parti qui, après seulement huit mois d’existence, présente 121 candidats le 4 septembre et compte déjà plus de 4000 membres, un parti dynamique qui reçoit un appui marqué des jeunes qui incarnent un vent de renouveau politique au Québec…des faons qui pourront prendre avec conviction la relève des caribous!
Henri Marineau
Québec
Mon choix pour le 4 septembre...
La voie de l'avenir
Les faons à la relève des caribous
Tribune libre
Henri Marineau2092 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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