La Maison blanche publie la retranscription de l'appel entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky

9b2cbd289f8170e0523b1f18f565d7a7

Les démocrates en plein délire : Trump n'a jamais invoqué la suspension de l'aide militaire à l'Ukraine


Comme promis et à son initiative, l'administration Trump a publié ce 25 septembre sur son compte Twitter l'intégralité de la conversation téléphonique controversée – sous forme écrite – entre le président américain et son homologue ukrainien.


La Maison-Blanche a déclassifié et rendu public la retranscription de la conversation téléphonique du 25 juillet entre Donald Trump et son homologue Volodymyr Zelensky, dans lequel le président américain demande au président ukrainien de se renseigner sur une enquête pour corruption qu'aurait fait stopper Joe Biden en 2016 sur une société dans laquelle travaillait son fils en Crimée.


«On parle beaucoup du fils de Biden et du fait que Biden ait arrêté l'enquête et beaucoup de gens veulent en savoir plus sur le sujet, alors tout ce que vous pouvez faire avec le ministre de la Justice [William Bar] serait formidable», dit-il à Volodymyr Zelensky lors de cet échange.


 

«Biden s'est vanté d'avoir arrêté l'enquête alors si vous pouviez vous renseigner... ça m'a l'air horrible», ajoute également le président américain.


Et à Volodymyr Zelensky de répondre qu'il est «au courant de la situation» et de demander à son homologue s'il dispose d'informations supplémentaires sur le sujet.



C'est probablement la plus grande chasse aux sorcières de l'histoire américaine



Donald Trump n'évoque cependant pas dans la conversation la suspension d'une aide militaire de 400 millions de dollars à l'Ukraine pour faire pression sur son homologue, comme une partie de la presse et ses adversaires politiques démocrates le lui reprochent.


Une procédure de destitution, la première lancée contre Donald Trump, a été ouverte par les élus démocrates. Nancy Pelosi, la présidente démocrate à la Chambre des représentants, a ainsi déclaré qu'il avait «trahi son serment de président».


«Il n'y a pas eu la moindre pression», a réagi Donald Trump en marge de l'Assemblée générale de l'ONU le 25 septembre. «C'est probablement la plus grande chasse aux sorcières de l'histoire américaine [...] C'est une honte», a-t-il ajouté.


Le fils de Joe Biden dans la ligne de mire du président américain 


Selon le locataire de la Maison blanche, les médias avaient présenté cet échange téléphonique comme «un échange sorti tout droit de l'enfer», or la transcription démontre, selon lui, qu'il s'agissait d'un «échange anodin».


Hunter Biden, fils de l’ancien vice-président des Etats-Unis [2009-2017], a travaillé à partir de 2014 dans un groupe gazier ukrainien, Burisma Holdings.


Joe Biden a déclaré publiquement qu'il avait menacé le président ukrainien Petro Porochenko en mars 2016, de retirer un prêt d'un milliard de dollars à Kiev s'il ne licenciait pas immédiatement le procureur général Viktor Chokine alors qu'il supervisait une enquête de corruption sur Burisma Holdings, qui employait Hunter Biden dans son conseil d'administration, rappelait The Hill en janvier 2019.


«Eh bien le fils de p***, il s'est fait virer. Et ils ont mis en place quelqu'un qui était solide à l'époque», s'était-il félicité. Depuis, Joe Biden a qualifié l'attitude de Donald Trump de «corruption patente». 


Lire aussi : Donald Trump réfute à nouveau toute pression sur l'Ukraine, les démocrates demandent sa destitution