La liberté ne se négocie pas : elle se prend

Vincent Vauclin

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Duplessis disait exactement la même chose

François Teutsch, dans un article daté du 29 septembre, s’est livré à une critique de Putsch, paru le 7 septembre dernier. L’auteur, Vincent Vauclin, a souhaité y répondre…
Je synthétise votre critique : Putsch présenterait le coup d’État comme un débouché au ras-le-bol général. Cet appel au coup d’État militaire oublierait qu’en France « l’armée est légaliste ». Paradoxalement, vous reconnaissez ensuite la nécessité épisodique de recourir à la force lorsque les institutions sombrent dans un dysfonctionnement complet et irréversible. Ce coup de force doit reposer sur un projet, or cet aspect serait absent de mon livre. Considérant le bouillonnement contestataire des dernières semaines, vous concluez sur la nécessité d’un référendum pour l’indépendance de la France.
L’ensemble de votre argumentation est biaisée par la négation de mes postulats de départ, développés dans mon livre et sur lesquels vous entretenez un silence suspect. Je répondrai point par point.
1. Nous sommes confrontés à une situation exceptionnelle, face à un gouvernement discrédité et illégitime, procédant d’un régime noyauté par des éléments de subversion qui court-circuitent systématiquement le fonctionnement des institutions (cf. référendum de 2005), dans le seul but de dissoudre notre nation dans un magma mondialiste et cosmopolite.
2. La dissolution de la souveraineté nationale est une constante des gouvernements républicains. Et c’est la raison pour laquelle l’armée subit depuis des années des restrictions budgétaires qui menacent désormais d’annihiler son potentiel opérationnel et, conséquemment, sa mission de défense nationale.
3. Le légalisme que vous évoquez n’est en réalité que l’anesthésiant qui devrait neutraliser d’emblée tout recours à la force. Or, je le rappelle dans mon livre, aucun régime ne peut être renversé par la voie des institutions qu’il a lui-même mises en place pour se légitimer. Le coup d’État militaire est donc non seulement nécessaire, mais plus légitime que jamais.
4. Il manque un projet, dites-vous ? Vous faites curieusement l’impasse sur le dernier chapitre, au titre pourtant clair : restaurer l’État. La voilà, l’exigence formulée comme finalité du putsch. Celle du retour à une souveraineté intégrale qui libérera de nouveau les potentialités historiques de notre nation.
5. La conclusion de votre article est ubuesque. Vous proposez finalement « un référendum sur l’indépendance de la France ». C’est une blague ? Dites-moi, qui organisera ce référendum ? Qui peut croire une seconde qu’un quelconque gouvernement de ce régime pourrait soudainement se préoccuper de la souveraineté nationale ? Votre vision des choses est obsolète. Il n’y a rien à attendre de ce régime d’Occupation. Il n’y a pas à voter sur des évidences, car la liberté ne se négocie pas : elle se prend. Le putsch est donc l’ultime recours, un possible qu’il s’agit de rendre probable. Et s’il n’advient pas ? Eh bien, aux armes citoyens…


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