Le sujet n’est pas nouveau…

La convergence des forces souverainistes

Tribune libre

Le sujet n’est pas nouveau…Les projets d’alliances entre les différents partis et mouvements souverainistes ont été légions depuis des décennies et, est-il utile de le mentionner, ils ont tous avorté dans l’œuf. Toutefois, une lueur d’espoir semble ressurgir des dernières révélations de Pierre Karl Péladeau et de Véronique Hivon lorsqu’ils abordent la « convergence des forces souverainistes ». Et, qui plus est, PKP est allé jusqu’à affirmer que « le Parti québécois n’a pas le monopole en cette matière. »

Une ouverture, me semble-t-il, qui mérite d’être exploitée dans une démarche transpartisane, hors des guerres intestines auxquelles on nous a habitués depuis trop longtemps. Et, pour y parvenir, la convergence ultime à laquelle doivent tendre tous les souverainistes réside dans l’accession du Québec à son indépendance. Là-dessus, à mes yeux, il ne peut y avoir aucun compromis.

Restent les moyens pour y parvenir. À cet effet, la création d’un institut de recherche sur la souveraineté du Québec préconisé par PKP et la nouvelle approche de tournées sur le terrain et de formation que le PQ est en train de mettre en place représentent un terreau intéressant à exploiter dans la mesure où ces moyens sont branchés sur la base militante des souverainistes, de tout parti confondu.

En résumé, l’option souverainiste va continuer de piétiner tant et aussi longtemps que les partis s’acharneront à maintenir leur chasse-gardée sur l’accession du Québec à son statut de pays. Seule la convergence des forces souverainistes réussira à propulser l’Option vers son aboutissement.

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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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