L'antiracisme: cacher ce qu'ils font derrière ce qu'ils sont

La règle de réciprocité doit aussi s'appliquer à l'intérieur des frontières du Québec: nous traitons nos minorités correctement; alors qu'elles nous traitent correctement!

Chronique de Jean-Jacques Nantel

L'auteur s'exprime en son nom personnel.
Par suite du traumatisme causé par les massacres nazis, l'antiracisme est devenu l'élément le plus central de toute la culture occidentale. Essentielle pour atténuer les tensions sur une planète où de multiples cultures doivent désormais se côtoyer au quotidien, la lutte au racisme a cependant été détournée de son but premier par des groupes qui s'en sont servis pour nuire à leurs ennemis séculaires. Ce détournement n'est nulle part plus évident qu'au Québec.
Même s'il ne fait aucun doute que les Québécois de souche ont été envahis à coups de canons par les Britanniques dont les descendants les ont ensuite maintenus artificiellement dans la pauvreté pendant 250 ans, ce sont quand même eux, et non leurs agresseurs, qui se sentent aujourd'hui obligés de se disculper. Ce curieux renversement du sentiment de culpabilité a été obtenu par un lent travail de sape idéologique auquel le peuple québécois lui-même a beaucoup contribué. Pour redonner aux Québécois l'ascendant moral dont ils devraient logiquement bénéficier dans leur débat national, il est bon de d'abord se pencher brièvement sur les origines des lois morales.
La frontière et les deux lois morales
Pour durer dans un univers où tout évolue inexorablement vers le désordre - c'est le deuxième principe de la thermodynamique - la vie a dû apprendre à accumuler le maximum d'énergie dans le minimum de temps, d'espace et de matière possible. Cette accumulation s'est toujours faite derrière une frontière; c'est-à-dire derrière une membrane ou un obstacle matériel quelconque qui fermait de façon étanche un territoire conquis.
L'invention de la frontière était d'autant plus nécessaire que, dans le monde vivant lui-même, il existe trois façons différentes de se procurer de la richesse; soit produire, voler ou inventer. Pour protéger leurs propres réserves et voler celles d'autrui, du moins quand cela était possible, les êtres vivants ont été obligés de se lancer, dès leur apparition, dans une course à l'invention opposant les producteurs aux voleurs.
Cette lutte constante, qui se livrait aux frontières, eut pour effet de diviser le monde en deux milieux distincts, soit un milieu intérieur où régnait le calme et la paix et un milieu extérieur hostile contre lequel il fallait se défendre. La chose à retenir ici, c'est que, même au niveau de la cellule individuelle, la frontière limite non seulement deux territoires distincts, mais également deux univers moraux différents. Car il y a deux morales. Il y a celle du monde extérieur à la frontière qui est dominé par la concurrence, la violence et la prédation et où l'ennemi aide l'univers à tout détruire et il y a celle du monde intérieur à la frontière, celui de la production, de l'ordre et de la coopération où les relations entre les membres du groupe sont basées, pour l'essentiel, sur le principe de réciprocité.

Ce principe de réciprocité est un principe d'économie qui permet à de multiples individus de coopérer efficacement pour maximiser leurs réserves communes de richesses. Ce principe est si naturel pour des êtres vivant en société que, dans l'espèce humaine, pratiquement toutes les religions et toutes les sociétés connues ont adopté, sous une forme ou sous une autre, la fameuse règle d'or (¨Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu'ils te fassent¨).
La morale - notons-le - ne concerne que les êtres vivants, les seules entités qui, à notre connaissance, soient capables de souffrance. Il est en effet indifférent qu'une étoile ou une galaxie explose si aucun être n'en souffre alors que le lent martyre d'un enfant qui se meurt est, pour tout être pensant, un événement absolument central de l'univers, un injustifiable scandale.
En pratique, si l'évolution a ¨inventé¨ la souffrance (et le plaisir), c'était parce qu'il fallait obliger les êtres vivants à protéger leurs réserves d'énergie et, surtout, le précieux patrimoine génétique légué par leurs ancêtres.
Les notions de bien et de mal ne sont pas, comme certains le prétendent, des préjugés qui varient en fonction du lieu de naissance des individus, mais des concepts objectifs qui plongent leurs racines dans la nature même de notre univers. Pour l'essentiel, le mal est ce qui aide l'univers à tout détruire et le bien, ce qui s'y oppose. En temps normal, le bien, c'est ce qui permet à la vie de durer en accumulant le plus d'énergie possible. Cependant, ce n'est pas toujours le cas, notamment aux époques où une telle accumulation permet à une espèce de détruire le milieu ambiant.
Terminons cette courte incursion dans le monde de la morale naturelle en disant que la notion de réciprocité diffère de celles de justice, d'équité ou d'égalité puisque, même dans une relation déséquilibrée et fondamentalement injuste, deux êtres peuvent accepter de coopérer si chacun pense pouvoir profiter de l'association.
Il faut multiplier les frontières et non s'en débarrasser
La frontière est, notons-le, un phénomène absolument universel qui se retrouve à toutes les échelles du vivant: autour du noyau cellulaire, de la cellule, des organes, des organismes, des familles et des tribus animales, des nations et des civilisations humaines.
Pour parvenir à cet emboîtement complexe de frontières, la vie a procédé par étapes. Comme la coopération est plus efficace que l'agression pour maximiser l'accumulation d'énergie, l'évolution a constamment travaillé à étendre le domaine de la paix et de la coopération bien au-delà de la membrane cellulaire. Cela fut fait, non en éliminant cette frontière, mais en en créant régulièrement de nouvelles, plus éloignées, qui, chaque fois, protégeaient un nombre croissant de coopérants. Au lieu de gaspiller une énergie rare en luttant les uns contre les autres, d'anciens concurrents ont un peu partout appris à se diviser le travail pour accroître leur richesse commune. Ce processus de multiplication des frontières et de recul graduel du domaine du désordre et de l'agression allait se poursuivre pendant des milliards d'années et permettre à la vie de se complexifier à l'infini. En dépit des multiples régressions causées par de grandes catastrophes naturelles - par exemple celle qui a causé l'extinction des dinosaures - ce processus a toujours fini par reprendre. C'est le sens de l'évolution.
Si les frontières des stades inférieurs d'évolution (celles du noyau cellulaire, de la cellule, de l'organisme) ont été conservées, c'était certes parce qu'elles protégeaient des entités performantes, mais c'était aussi parce que la prédation n'a jamais cessé d'être une option payante pour d'éventuels tricheurs. Il est effectivement suicidaire de laisser ses frontières ouvertes et sans protection dans un univers où les ressources sont rares et âprement convoitées. C'est pour contrôler les éléments nuisibles au bien-être intérieur d'une société vivante que les espèces se sont toutes dotées de systèmes immunitaires chargés d'éliminer aussi bien les cellules mortes, malades ou cancéreuses que des intrus comme les virus ou les bactéries.
En dotant les animaux de mobilité, de sens et de centres nerveux, l'évolution a rendu possible une exploitation systématique des lois et des symétries de l'univers; ce qui a provoqué la création de frontières qui dépassaient de beaucoup les limites d'un seul organisme. A sa bulle d'espace vital, chaque animal ajouta un territoire de prédation limité par une frontière qu'il défendait avec énergie. L'étape suivante fut la création de sociétés animales où de multiples individus apparentés apprirent à coopérer pour défendre les frontières d'un territoire encore plus vaste. Dans de tels cas, la police du territoire était assurée par un individu dominant (reine des fourmis, matriarche, grand mâle, etc). Avec l'apparition de l'homme et de son intelligence conceptuelle, le processus s'accéléra et les frontières se mirent à se multiplier et à reculer à un rythme fou.
En élevant constamment son niveau technologique, l'être humain accrut peu à peu la taille de ses sociétés où des individus sans cesse plus nombreux coopéraient à la production de richesses. En passant par les différents stades géopolitiques générés par les grandes révolutions technologiques du passé (révolutions des premiers outils, du feu, de l'agriculture, de l'industrie, etc.), l'être humain fit graduellement avancer les frontières du domaine de la coopération au détriment du domaine de l'agression et de la guerre. L'histoire vit donc apparaître successivement des tribus, des peuplades, des nations, des civilisations et, récemment, l'ébauche d'une communauté internationale.
Ici encore, on assista, non à une suppression des frontières, mais à leur multiplication et à leur emboîtement. Voilà pourquoi les continents modernes sont tous divisés en Etats qui regroupent des régions qui, à leur tour, contiennent des ensembles municipaux composées de multiples petits terrains clôturés (fermes, usines, commerces, foyers familiaux, etc). A chaque niveau, des frontières rigoureusement définies permettent à des sous-groupes humains de se donner des lois et des règlements adaptés à chaque cas particulier.
A chaque nouvelle avancée de la frontière la plus extérieure, les forces armées ont eu tendance à en suivre le déplacement pour faire face à l'ennemi extérieur; le travail de surveillance intérieure étant confié à un quelconque système policier (pères de famille, polices et cours municipales, polices et cours provinciales, etc). A l'extérieur de la frontière, le fait que la coopération était plus rentable que l'agression a incité les voisins ayant des styles de vie complémentaires à collaborer et les concurrents, à s'entendre pour un partage pacifique des ressources. C'est ainsi que s'est préparé chaque nouveau stade de pacification et d'unification.
A l'heure actuelle, l'humanité s'apprête à passer au stade géopolitique de la continentalisation (CEE, ALENA, Union africaine, etc), cette étape extrêmement dangereuse où notre espèce est devenue assez puissante pour détruire la planète sans être encore parvenue à l'unifier et à la pacifier par la création d'un système de coopération incluant toutes les civilisations existantes. Les géopoliticiens redoutent d'ailleurs le ¨choc des civilisations¨ qui se produit présentement dans des pays de marge comme la Palestine, l'Afghanistan, le Soudan-Sud ou le Cachemire.
Si nos instincts primitifs ne provoquent pas un jour une brutale régression de la civilisation, l'unification ultime de l'espèce semble assurée par le fait que l'information et les idées, qui sont de poids nul, circulent sans entrave sur la planète et incitent tous nos contemporains à se comprendre, à s'estimer, à se copier et, finalement, à coopérer.
Insistons de nouveau sur le fait que cette unification ne risque pas de provoquer la disparition du vaste réseau de frontières qui, à chaque niveau de la pyramide sociale humaine, protège des entités économiques viables et efficaces. En d'autres termes, les nations vont continuer à exister, surtout celles qui occupent des pays isolés.
Le malfaisant Canada anglais
Toutes ces remarques sur l'organisation de notre forme de vie jettent une lumière assez crue sur le conflit qui oppose le Canada anglais au peuple québécois. Même si ce dernier habite un pays naturel et a fait la preuve de sa valeur, de sa viabilité et de sa volonté de vivre, jamais, au cours de son histoire, le Canada anglais n'a accepté de respecter ses frontières ou de coopérer loyalement avec lui sur la base des principes de réciprocité, d'équité ou de simple justice.
Le Canada tire son origine d'une agression militaire impérialiste qui s'est poursuivie, pendant deux siècles et demi, par une prédation systématique des vaincus; une réalité parfaitement évidente quand on considère les privilèges exorbitants dont jouissent les Anglo-Québécois (trois universités, dix-huit hôpitaux, villes défusionnées, etc). Ces derniers n'ont aucun droit à un pareil traitement de faveur puisqu'ils représentent 8% seulement du total de la population et n'ont jamais fait montre de talents transcendants. (Jamais, en effet, on n'en rencontre dont le génie nous fait tomber en bas de nos sièges). Si, sans avoir le nombre ou la valeur, ces gens, dont les ancêtres sont arrivés au pays plus de 150 ans après les nôtres, peuplent encore aujourd'hui les villes les plus riches du Québec, c'est bien sûr parce qu'ils nous ont volés et ce, pendant un quart de millénaire.
L'iniquité des Canadiens anglais agit d'un océan à l'autre puisque aucun de leurs douze provinces et territoires n'a jamais traité ses francophones aussi bien que ses anglophones. Leur Cour Suprême - une cour de justice paraît-il - n'a, quant à elle, jamais montré la même sollicitude envers les francophones hors Québec qu'envers la minorité anglo-québécoise.
La structure, l'évolution et le fonctionnement du Canada sont tout aussi malsains et nuisibles. Parce que ce long ruban de 5000 km de long et de 300 km de large (c'est là où vivent plus de 80% des Canadiens), n'a pas la structure compacte des pays faits pour durer, son gouvernement central est obligé de gaspiller d'énormes ressources rares pour maintenir une unité factice et une centralisation artificielle.
Le seul moment où le Canada anglais a fait mine de vouloir s'amender fut lors du pacte confédératif de 1867 quand l'échec évident de sa politique ethnocidaire l'amena à créer la province de Québec; une concession qui fut aussitôt corrigée en donnant à ce dernier un poids politique égal à celui de la minuscule Ile du Prince-Edouard. Tant dans son esprit que dans sa lettre, la constitution de 1867 était censée confier aux provinces la gestion des affaires internes à leurs frontières et au fédéral, celle des affaires communes à l'ensemble de la fédération. Malheureusement, les tendances impérialistes du Canada anglais reprirent vite le dessus et le fédéral décida de ne pas tenir compte de cette supposée entente en envahissant progressivement les champs de juridiction provinciaux; l'idée étant de multiplier les embarras pour empêcher que le peuple québécois ne devienne assez puissant pour échapper à son emprise et à sa prédation.
Loin d'être des rétrogrades, les souverainistes québécois, qui exigent de prendre le contrôle de leurs frontières tout en offrant à leurs voisins d'établir une association mutuellement avantageuse, cherchent en fait à reproduire un type d'organisation territoriale qu'on retrouve dans tout le monde vivant. Au point de vue moral, l'indépendance qu'ils réclament est d'autant plus justifiée que, si on excepte l'époque du Régime français où ses ancêtres se battaient contre leurs concurrents de Nouvelle-Angleterre, jamais le peuple québécois n'est sorti de ses frontières pour aller agresser les Noirs d'Afrique, les Latino-américains, les Asiatiques ou qui que ce soit d'autre. A l'intérieur même de ses frontières, il s'est toujours bien comporté à l'égard de ses minorités, notamment avec les Amérindiens qu'il n'a jamais essayé d'exterminer.
Dans ces circonstances, il est étonnant que ses adversaires du Canada anglais, après deux siècles d'injustices, de mensonges et de vols, aient réussi l'exploit de se donner le beau rôle dans son débat national, notamment en émettant des doutes sur sa valeur morale. Ce renversement des rôles fut obtenu en associant systématiquement les nationalismes nazi et québécois; ce qui, compte tenu du contexte idéologique de l'Occident actuel, nous a mis sur la défensive et occulté le fait que c'est nous qui avons été les victimes de l'impérialisme anglo-saxon.
Cacher ce qu'ils font derrière ce qu'ils sont
La plupart des attaques lancées contre le Québec se cachent aujourd'hui derrière des porte-parole issus de minorités. Il suffit qu'un groupe ethnique ait été classé parmi les victimes officielles de l'Occident - Noirs, Juifs, Amérindiens ou autres - pour que n'importe lequel de ses membres se croit autorisé à venir insulter les Québécois de souche dans leur propre pays. Ce sont pourtant ces derniers qui agissent et votent sans presque jamais faire montre de préjugés raciaux.
Quand il y a une élection ou un référendum, en effet, on assiste toujours à de longues discussions entre Québécois de souche au sujet des avantages et des inconvénients de ce qui est proposé. Ce processus de décision étant de nature hautement démocratique, leurs votes se dispersent alors en faveur de différents partis ou entre le ¨oui¨ et le ¨non¨. Tout à l'opposé, les décisions des groupes ethniques québécois sont pratiquement toujours le résultat d'un vote à base raciale et, donc, raciste. Aucune discussion n'est alors nécessaire puisque tous, dès le départ, savent qu'ils vont se regrouper massivement autour de nos agresseurs d'hier. Le pire est que cela est fait en toute connaissance de cause puisqu'un immigrant doit d'abord vivre trois ans au pays avant de pouvoir voter. Il sait donc pertinemment qu'il appuie des agresseurs et nuit à des agressés.
S'étonnera-t-on, dans ce contexte, que tous les arguments présentés en faveur de la partition du Québec soient à base ethnique et raciale? Alors que les Québécois de souche se sont toujours soumis de bon gré aux décisions majoritaires prises par l'ensemble des habitants du territoire, leurs ennemis en réclament la balkanisation en fonction de l'appartenance ethnique. On le voit par ces simples exemples: les racistes du Québec ne sont absolument pas ceux qu'on pense...
Bien sûr, si les minorités québécoises agissent avec un tel racisme bon enfant, ce n'est pas par méchanceté foncière, mais par intérêt. Car on leur a fait croire - et ils l'ont cru - que c'était leur intérêt de nous nuire. Comme le but de tout immigrant est de s'enrichir, le Canada anglais n'a eu aucun mal à se les rallier en faisant l'étalage de sa puissance et de sa richesse. De toute façon, voter contre nous n'a jamais rien coûté aux immigrants puisque, tout de suite après un vote, nous recommençons bêtement à nous excuser auprès d'eux de crimes que nous n'avons pas commis (esclavage, génocide nazi, exploitation du tiers-monde, etc).
La dégénérescence du discours moral a atteint de telles proportions au Québec qu'en 1995, au lendemain de la déclaration parfaitement véridique de Jacques Parizeau sur les votes ethniques, l'opinion publique était presque unanime à réclamer qu'il s'excuse. Autrement dit: nuire était bien; le dénoncer était mal!!!
S'il est si important que les Québécois se débarrassent de leur culpabilité maladive et exigent des immigrants qu'ils arrêtent de leur causer un tort immérité, c'est parce que, tant qu'ils n'auront pas réalisé qu'ils rendent le mal pour le bien, ceux-ci vont continuer à refuser tout débat. Pour les convaincre de collaborer avec nous plutôt qu'avec nos ennemis séculaires de l'extérieur, il nous faut d'abord leur déboucher les oreilles et l'esprit. Surtout si cela est fait poliment, le simple fait de reprendre le contrôle moral du débat national nous permettra de leur montrer que c'est tout le Québec, eux compris, qui se fait voler par le Canada anglais. Les immigrants représentent un immense marché vierge pour le mouvement souverainiste.
Ce qui est proposé ici, c'est d'entreprendre la décolonisation morale du Québec en éliminant toutes les sottises antiracistes qui encrassent l'esprit de notre population. En particulier, il nous faut empêcher quiconque de se cacher derrière sa race pour faire le mal. Ainsi, quand des dénigreurs appartenant à la communauté juive osent nous injurier dans notre propre pays, nous devrions toujours rappeler crûment que nous sommes en droit d'exiger d'eux des remerciements pour tout le sang versé par nos milliers de volontaires au cours de la Seconde guerre mondiale, pour les pleurs de nos femmes qui y ont perdu un fiancé, un frère ou un fils ou pour la sueur de nos travailleurs d'industries qui travaillaient alors d'arrache-pied pour que cessent les massacres en Europe.
La règle de réciprocité doit aussi s'appliquer à l'intérieur des frontières du Québec: nous traitons nos minorités correctement; alors qu'elles nous traitent correctement!
Jean-Jacques Nantel, ing.
_ Juin 2011


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3 commentaires

  • Jean-Jacques Nantel Répondre

    22 juin 2011

    Cher monsieur Lavertue,
    Votre commentaire est certes généreux, mais la base de votre raisonnement est fausse. Comme toujours quand les gens affrontent une idée (vraie) qui prend le contrepied de celles auxquelles ils sont habitués, vous essayez de revenir en douce au paradigme confortable que, justement, je dénonce.
    Si le Fédéral a une part certaine de responsabilité dans l'affaire, il reste que les immigrants voteurs du Québec sont des adultes conscients et responsables et ce, au moins autant que vous et moi. Presque sans exception, ces gens intelligents savent qu'ils se rangent derrière les plus forts et contre les plus faibles. Autrement dit, ils les voient, eux, les grosses maisons des anglophones de Westmount.
    Ce que je crois vraiment (et mes textes sont clairs là-dessus), c'est que les premiers responsables de la situation actuelle sont les Québécois de souche qui ne cessent de rassurer les immigrants sur leur innocence alors qu'ils sont bel et bien responsables et conscients de ce qu'ils font. (Désolé!)
    Je pense aussi que nous devons commencer à les faire se sentir coupables si nous voulons qu'un jour, ils arrêtent de nuire et commencent à se joindre à nous. L'avenir de notre patrie en dépend!
    Jean-Jacques Nantel

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2011

    Je ne croit pas que "les communautés ethniques" du Québec sont a blâmer, mais plutôt l'endoctrinement idéologique que le gouvernement du Canada utilise pour s'assurer l'appui de ceux qui n'ont pas une connaissance assez profonde de l'histoire du peuple Québécois. Bien sur qu'il y en a qui savent et qui profitent et qui sont en toute connaissance de cause contre les Québécois, mais pour le reste c'est l'influence du fédéral.
    Je voudrais ajouter que je suis d'accord avec l'idée que les frontières, multipliées, servirait mieux à protéger et assurer la possible quiétude intérieure à celles ci.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juin 2011

    Vs vs souvenez du débat sur le port du voile à l'école?
    Les Français l'avaient interdit. Ils l'interdisent toujours. Au Québec, c'est notre brave PQ qui était au pouvoir. Landry s'était effondré face au lobby
    L'argument du Grand Dérangeant était qu'il fallait faire preuve d'ouverture et de tolérance et qu'avec le temps, ils s'intégreraient. Il ne fallait surtout pas terroriser les jeunes filles en leur enlevant leur voile sacré mais qu'avec le temps, au contact de notre société tolérante, les jeunes filles finiraient par abandonner leur voile.

    Reportage ce matin sur une épicerie arabe à Québec. La propio est voilée comme si elle sortait droit de la Casbah.
    En lisant le texte on apprend qu'elle est ici depuis.... 1991!
    20 ans à Québec n'ont pas suffi pour lui faire enlever le voile
    http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/epiceries-du-monde/201106/21/01-4411415-lepicerie-internationale-amine-lagronome-devenue-epiciere.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4411416_article_POS1
    Je fais beaucoup de vélo cet été à Québec. Je vais partout, de Cap-Rouge à Beauport, au Lac St-Charles, à Lévis, à Vanier, à Limoilou. Je vois des femmes voilées partout, partout, partout.
    En 1991, y'en avait pas 10 dans toute la ville