Selon les derniers sondages, les conservateurs de Pierre Poilievre devanceraient de beaucoup les libéraux de Justin Trudeau, sauf au Québec. Nous habitons un pays qui encaisse déjà durement les changements climatiques, et pourtant, les électeurs entendent largement voter pour un parti qui nie les changements climatiques. Incroyable, mais vrai !
Récemment, le conservateur britannique Boris Johnson est venu faire la leçon aux conservateurs canadiens. Il leur a dit que la lutte à l’encontre des changements climatiques et la protection de l’environnement étaient primordiales. Ses hôtes ont fait la sourde oreille.
Les conservateurs du plus puissant pays de l’Europe, l’Allemagne, n’ont pas perdu de temps pour identifier le principal responsable des catastrophes naturelles que le pays essuie depuis quelques années : le réchauffement climatique. Voici ce qu’a déclaré le ministre conservateur Horst Seehofer au lendemain d’inondations meurtrières en 2021 : « Toute personne sensée devrait comprendre que des caprices météorologiques de cette densité et de cette gravité ne sont pas un phénomène normal dans nos régions, mais des conséquences du réchauffement climatique provoqué par l’homme. » [1] Armin Laschet, tête de liste des conservateurs, a de son côté déclaré : « Nous allons faire face à de tels événements encore et encore. Cela signifie que nous devons accélérer les mesures de protection du climat. » [2]
Peut-on échanger nos conservateurs pour ceux de l’Allemagne et de la Grande-Bretagne, avec compensation financière, s’il le faut ?
Sylvio Le Blanc
[1] https://www.ledevoir.com/monde/europe/618735/analyse-les-ravages-dans-l-ouest-de-l-allemagne-bouleversent-la-campagne-electorale
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