«Il faut tuer les Russes, les Iraniens et menacer Bachar el-Assad», dit l'ex-chef de la CIA

A46a1955c7c833ef9717b49ebfc1b89e

Les Américains privilégient les interventions musclées

Michael Morell, ancien directeur de la CIA et soutien d'Hilary Clinton a déclaré dans une intervention à la télévision américaine qu'il était nécessaire de «se débarrasser» des Iraniens et des Russes engagés en Syrie au côté de Bachar el-Assad.

«Quand nous étions engagés en Irak, l'Iran a fourni des armes aux milices chiites qui tuaient les soldats américains. Il est temps de faire subir aux Iraniens ce qu'ils nous ont fait subir». C'est la déclaration fracassante que Michael Morell, soutien affiché d'Hilary Clinton et ancien directeur de la CIA, a faite sur la chaîne américaine CBS ce mardi 9 août.
Celui qui accusait récemment Donald Trump d'être manipulé par les services secrets russes a déclaré que les Iraniens et les Russes devaient «payer le prix fort» de leur engagement en Syrie.
Interrogé par le journaliste Charlie Rose, celui-ci lui a demandé de préciser sa pensée : cela signifie-t-il tuer des Iraniens ou des Russes en Syrie ? L'ancien responsable de la CIA a répondu : «Oui, discrètement [...] N'attendez pas que le Pentagone dise "nous avons fait ceci", mais soyez assuré qu'a Moscou et à Téhéran, ils savent ce que je veux dire» précise Michael Morell.
A propos des forces rebelles en Syrie soutenues par les Etats-Unis, l'ancien homme fort de la CIA a appelé à les soutenir encore d'avantage contre les troupes de Bachar Al-Assad, mais aussi contre les forces iraniennes ou russes présentes sur place.
Enfin, il appelle à «faire peur» à Bachar el-Assad en le bombardant au plus près : «Je ne préconise pas de l'assassiner, mais je veux mettre la pression sur lui, sur les Russes et les Iraniens pour arriver à une solution diplomatique.»
Michael Morell est l'ancien directeur par interim de la CIA (de 2012 à 2013). Dans une tribune publiée dans le New York Times la semaine dernière, il a appelé fermement à soutenir la candidate démocrate à la présidentielle Hillary Clinton, estimant que Donald Trump représentait une menace nationale. Après sa retraite de la CIA en août 2013, Michael Morell a rejoint un cabinet de conseil Beacon Global Strategies, où il a pu travailler avec Leon Panetta, lui aussi ancien directeur de la CIA et soutien affiché d'Hillary Clinton.


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé