Françoise David, l'indépendantiste ?

Pour l'instant, c'est le vide complet!

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Tribune libre

Dans un billet datant du 22 avril publié dans La Presse sous le titre Pourquoi écrire?, Françoise David nous informe que, jusqu’à l’automne prochain, elle contribuera à la section Débats du quotidien. Elle nous annonce ainsi « ses couleurs » : « Je suis et demeurerai une femme de gauche, écologiste, féministe et indépendantiste. Oui, tout ça ! »


Et, de poursuivre Mme David : « J’ai donc envie que nous réfléchissions ensemble aux meilleurs moyens de faire avancer le Québec ou, bien mieux, d’avancer toutes et tous ensemble. Vers quoi ? Vers un Québec fondé sur le bien commun, la solidarité sociale, une économie verte, un vivre-ensemble qui s’appuie sur des valeurs partagées et sur une langue officielle, le français, tout en accueillant les différences qui nous enrichissent mutuellement. Et, bien sûr, vers une société où les femmes occupent réellement et partout la moitié de la glace ! »


Or, dans ses moyens de « faire avancer le Québec », Françoise David qui se décrit, entre autres, comme une « indépendantiste », ne fait nullement allusion à la souveraineté du Québec… Curieux, non?


À mes yeux, l’ex-porte-parole de Québec solidaire demeure et demeurera toujours une sociale-démocrate eu égard à ses convictions profondes, une position qui peut très bien s’accommoder du fédéralisme canadien tout en atteignant ses objectifs.


« Je suis ferme sur les principes et souple dans leur application », clame Mme David. Eh bien, j’apprécierais fortement qu’elle appuie davantage sur les « principes » qui sous-tendent ses « convictions » sur les bienfaits de l’indépendance du Québec pour gagner un peu de crédibilité à ce sujet…Pour l’instant, c’est le vide complet!



Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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