François Hollande, une bénédiction pour les instituts de sondage

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La recette du succès de Poutine est l'inverse des causes de l'échec de Hollande

A défaut d’être un président apprécié des français, on peut dire que François Hollande est une denrée rare pour sondeurs. Il faut dire que c’est un phénomène, presque un objet d’étude scientifique. Presque tous les jours, des chiffres tombent. Les sondeurs s’en amusent presque et inventent, rien que pour lui des critères inédits. Un coup c’est sa popularité qui est sondée, le coup d’après, le sondage portera sur son positionnement parmi les futurs candidats aux élections présidentielles, d’autres fois encore ce sera sa place parmi les anciens locataires de l’Elysée, etc…
A chacun de ces sondages, imperturbable, le président garde le cap, il vole en rase-motte. Il y en a même qui s’amusent à faire des sondages internet, et l’on pourrait presque deviner les chiffres, pourvu qu’ils soient bas. On a beau être habitué, mais malgré tout, certains d’entre eux donnent le vertige, à l’envers. Par exemple, 3% et 0,5%
Les Français ne seraient que 3% à le préférer comme candidat du PS à la prochaine présidentielle, d’après un sondage OpinionWay pour Le Figaro Magazine. Il n’aurait été qu’une parenthèse, comme le fut Sarkozy.
Pour enfoncer le clou, un autre sondage réalisé par BVA pour Le Parisien dimanche et Aujourd’hui en France le classe bon dernier avec la question : «qui est ou a été le meilleur Président de la Vème République ?». Seuls 0,5% des sondés ont voté pour lui. Avec de tels score, on s’étonnerait presque qu’il existe encore 0,5% de l’échantillon qui pensent qu’il est le meilleur président. Mais peut-être que dans ce domaine 0% est impossible.
Le 5 Juin, le président rencontre quelqu’un qui a des points dont il ne sait que faire, Vladimir Poutine, qu’un récent sondage crédite de 83% d’opinions favorables. Pendant que le nôtre va bientôt creuser le plancher, le président russe grimpe encore et crève le plafond. Avec tous ces points qui ne lui servent à rien, Poutine pourrait, par solidarité entre collègues, en donner un peu à François Hollande. Ou tout au moins lui dévoiler une partie de son secret. Il pourrait par exemple lui dire que lui, Poutine, ne va pas attaquer les autres sur leurs territoires et que l’armée russe sert avant tout à défendre son territoire. Il pourrait rajouter que, n’ayant entendu aucune voix céleste lui commandant d’aller changer le mode de vie des autres, il s’abstient d’aller dicter quoi que ce soit à qui que ce soit. Et aussi que, si la Russie a besoin de quelque chose qui se trouve dans un autre pays, il ne va pas chercher à le voler, mais négociera, marchandera et donnera quelque chose en compensation pour l’obtenir. Ça coute moins cher en argent, en vies humaines et on reste copains. Et enfin le jackpot, c’est quand on redonne à ses électeurs la fierté d’être libres et indépendants. 60% garantis.
Mais malheureusement M. Hollande n’entend pas le russe.
Avic – Réseau International


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