Il y a des ces personnages plus grands que nature qui survivent au passage du temps…Félix Leclerc incarne un de ceux-là. De sa naissance à La Tuque le 2 août 1914 jusqu’à sa mort le 8 août 1988, le géant de l’île d’Orléans aura écrit une touchante histoire d’amour avec le Québec.
En plus d’avoir incarné l’instigateur de la tradition des chansonniers québécois, Félix Leclerc fut aussi une voix puissante du nationalisme québécois. Ainsi, au moment où Félix s’installe sur l’Île en 1970 sévit la crise d’octobre au Québec. Durement ébranlé par la loi de Trudeau sur les mesures de guerre, il écrit « L’alouette en colère » dont voici les derniers mots :
« Mon fils est en prison
Et moi je sens en moi
Dans le tréfonds de moi
Malgré moi, malgré moi
Pour la première fois
Malgré moi, malgré moi
Entre la chair et l'os
S'installer la colère »
Le 8 août 2013 marque le 25ième anniversaire du décès de Félix Leclerc et son œuvre continue de vivre avec vigueur, force et courage. Nombre de jeunes artistes se réclament aujourd’hui de la poésie de Félix et le public plus jeune redécouvre « Le tour de l’île » grâce à Karkwa, « Le p’tit bonheur » avec Mara Tremblay ou
« Chant d’un patriote » par Daniel Boucher.
Tour à tour auteur-compositeur-interprète, chansonnier, poète, écrivain, acteur et engagé pour la souveraineté du Québec et pour la défense et la survie de la langue française en sol québécois, l’œuvre et la vie de Félix Leclerc sont étroitement liés à l’histoire de notre pays et font partie de notre mémoire collective à tous.
Félix Leclerc...une histoire d'amour avec le Québec
Tribune libre
Henri Marineau2091 articles
Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
8 août 2013Depuis deux jours, Espace Musique m'a infligé quatre fois l'interprétation du "Attends-moi ti-gars" par Bernard Adamus.
Cet après-midi, on a fait tourner une interprétation du "Petit bonheur" par je ne sais pas qui. Pas fort!
Pourquoi diable ne nous servent-ils pas des interprétations originale de Félix, lui-même?
C'est lui dont on célèbre l'anniversaire du décès, et on l'entend même pas.
Archives de Vigile Répondre
8 août 2013À mon sens, cette interprétation de Attends-moi ti-gars ne rend vraiment pas justice à son auteur.
Archives de Vigile Répondre
8 août 2013L'an dernier, j'ai eu la chance d'entendre le neveu de Félix Leclerc, M. Gaetan Leclerc, interpréter plusieurs chansons de son oncle.
J'ai bien aimé.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
7 août 2013Récemment, assisté à un spectacle de talentueux étudiants du collège de Limoilou. Celui qui personnalisa Félix n'avait pas été informé de la technique du pied sur la chaise pour supporter la guitare. À 16 ans, tentant de rendre une voix grave, se dandinant d'un bord à l'autre de la scène, il était quand même reconnaissable par sa veste de chasse à carreaux.
Même les Français reconnaissent la veste et le geste, quoique le geste, il le partageait aussi avec Brassens. L'un influença-t-il l'autre? Batinme, on n'saurait dire...
Durant l'absence de pluie, ce sont les jeunes arbres qui jaunissent les premiers. Les vieux ont des cachettes souterraines qu'on appelle expérience.
Source citations sur la page Félix Leclerc -