Personne n'a sorti le champagne pour célébrer le 20e anniversaire du dernier référendum, tant le résultat fut amer pour les deux camps. Un retour sur le passé n'est pourtant pas inutile, car l'histoire pourrait se répéter comme elle s'était répétée en 1995, puisque ce second référendum faisait suite à celui de 1980. Quand le Parti québécois reviendra au pouvoir, il sera encore question d'un référendum. Le troisième.
J'ai couvert, comme chroniqueuse politique, les référendums de 1980 et de 1995. En revivant ces événements pour la publication d'un livre qui vient de paraître aux Éditions Québec Amérique*, j'ai découvert de troublantes similitudes entre ces deux périodes cruciales de notre histoire.
Chaque fois, les souverainistes ont caché la portée réelle de leur option sous un emballage ambigu et trompeur. Chaque fois, les fédéralistes se sont trouvés pris au dépourvu, incapables de défendre franchement le Canada tel qu'il était. Si les premiers ont fait croire aux électeurs qu'un Oui n'entraînerait aucune rupture, les seconds leur ont fait croire qu'un Non amènerait des changements constitutionnels à l'avantage du Québec. Dans les deux cas, c'était faux.
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