Le Québec, société distincte

Étendre la loi 101 au niveau collégial

Des équipes nationales de hockey québécoises

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Tribune libre

Ouverture par le Cégep Gaspé et des Îles d'un campus anglophone à Montréal, projet de cégep bilingue à Vaudreuil-Dorion, il n’en fallait pas davantage pour que le débat sur l’étendue de la portée de la loi 101 au niveau collégial refasse surface sur la forme, cette fois, d’une pétition menée par le Mouvement Québec Français.




« Le collégial français est en voie de minorisation dans l'île de Montréal… Il faut cesser de financer par nos propres fonds publics l'anglicisation du réseau collégial », estime Maxime Laporte, président du Mouvement.

À cet effet, la pétition mentionne spécifiquement que «la non-application de la loi 101 au cégep est la plus grande porte ouverte à l'anglicisation au Québec » et que « les inscriptions dans les programmes préuniversitaires anglophones, à Montréal, sont en voie de surpasser celles des cégeps français ».




Le débat sur l’étendue de la loi 101 dans les cégeps ne datent pas d’hier. La plupart des gouvernements précédents, notamment les libéraux, se sont heurtés au lobby anglophone sur cette question épineuse et ont finalement reléguer le dossier aux calendes grecques.




Or, le gouvernement Legault a évoqué l'automne dernier la possibilité de renforcer la Charte de la langue française, lui qui a déjà réinvesti en francisation des immigrants. À mon avis, l’occasion est idéale pour ce gouvernement qui se dit nationaliste de mettre un frein à cette escalade de l’anglicisation des cégeps de la région métropolitaine de Montréal.




Des équipes nationales de hockey québécoises




Selon un sondage web de la firme Léger réalisé du 7 au 11 février pour le compte de la Fondation Équipe-Québec auprès de 1002 Québécois, 74 % des personnes interrogées se montrent favorables à la création d’équipes nationales féminine et masculine de hockey au Québec.




À cet effet, en juin 2019, le Parti québécois (PQ) avait déposé une motion à l’Assemblée nationale proposant justement la création d’équipes sportives nationales québécoises qui seraient accréditées à l’international. « Le Parti québécois s’intéresse évidemment beaucoup à la fierté québécoise. Depuis plusieurs années, il y a des gens qui font la promotion d’équipes nationales sportives pour le Québec. Si on est une nation, on pourrait avoir des équipes nationales », a dit en entrevue à LCN le chef intérimaire du PQ, Pascal Bérubé… « Au Québec, manifestement, il y a beaucoup d’intérêt pour la création de telles équipes », a-t-il poursuivi. De son côté, l’homme d’affaires de Québec Jacques Tanguay, très impliqué dans le hockey avec les Remparts, avait lui aussi suggéré de créer de telles équipes nationales lors d’une entrevue à QUB radio en 2019.




Ce n’est pas le talent qui manque au Québec en tant que relève en hockey autant chez les garçons que chez les filles. À titre d’exemple, Alexis Lafrenière de l'Océanic de Rimouski de la LHJMQ est considéré par plusieurs connaisseurs comme étant le plus bel espoir en vue du repêchage de la LNH en 2020.>

Bref, il ne manque que la volonté politique… Or, il me semble qu’un gouvernement " nationaliste" devrait mettre tout son poids politique pour mousser un projet aussi emballant pour les jeunes hockeyeurs et hockeyeuses du Québec. 


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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