Le président américain semble regretter d’avoir désigné le général H. R. McMaster au poste de conseiller à la sécurité nationale pour remplacer Michael Flynn, communique l’agence Bloomberg se référant à des sources au sein de la Maison Blanche.
Selon , Donald Trump est déçu par McMaster qui tente de lui donner des leçons de politique et lui coupe la parole quand il pose des questions lors des séances d'information. Selon certaines sources, Trump a eu un différend avec McMaster en présence du personnel.
En matière de politique, la faction de la Maison Blanche fidèle au stratège principal, Steve Bannon, est convaincue que McMaster recourt à la ruse pour pousser le président à prendre des mesures contraires à ses promesses électorales.
Une autre source au sein de la Maison Blanche a fait savoir qu'un des derniers conflits entre le président et son conseiller à la sécurité nationale a éclaté en lien avec la situation sur la péninsule coréenne. Ainsi, le président aurait été pris de colère après avoir lu dans le Wall Street Journal que H. R. McMaster s'était entretenu par téléphone avec son homologue sud-coréen et lui avait assuré que la menace du président de faire payer Séoul pour le nouveau système de défense antimissile THAAD n'était pas la position officielle de la Maison Blanche. Donald Trump aurait admonesté McMaster, l'accusant de réduire à néant ses efforts visant à amener la Corée du Sud à assumer sa part des dépenses.
Cependant, la Maison Blanche nie l'existence de contradictions entre le président et son conseiller. Dimanche 7 mai, le service de presse de l'administration a publié une déclaration dans laquelle Donald Trump a fait état de sa totale satisfaction concernant le travail du conseiller à la sécurité nationale qui est, à son avis, excellent.
H.R. McMaster est devenu conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump après la démission de Michael Flynn, accusé de ne pas avoir dévoilé le contenu de ses entretiens avec l'ambassadeur russe à Washington Sergueï Kisliak. Les médias ont affirmé, se référant aux services secrets, que les conversations auraient porté sur la levée des sanctions antirusses.
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